Roland Pierre Roger de la Poype - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Roland Pierre Roger de la Poype



Naissance : 28 juillet 1920 - Les Pradeaux (63)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Normandie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 92 ans - 23 octobre 2012 - Saint-Tropez (83)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 168098

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27847

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Roland Pierre Roger de la Poype - son Livre ouvert !
 

10 : de La Poype Roland (p)



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Jacques Ghémard le mardi 19 septembre 2017 - Demander un contact

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Le 22 Mars 1943, après trois mois d’entrainement à Ivanovo, les premiers éléments du groupe de chasse n°3 "NORMANDIE" rejoignent au front la 303e Division Aérienne du général Zakharov à Polotniani-Zavod (50 km au Sud-Ouest de Moscou) et entrent dans la légende ... Une photo à leur départ de Rayack :



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Jacques Ghémard le mardi 19 septembre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

(p) = pilote, (m) = mécanicien, (*) = Ne sont pas restés affectés au G.C.3 et ne sont pas allés en URSS
1 : Bizien Yves (p)  , 2 : commandant Denis (Etat-Major, extérieur au G.C.3)  , 3 : colonel Gence (Etat-Major, extérieur au G.C.3)  , 4 : colonel Corniglion-Molignier (commandant des FAFL au Moyen-Orient, venu pour remettre son fanion au G.C.3)  , 5 : commandant Pouliquen (1er cdt du G.C.3)  , 6 : Tulasne Jean (p)  , 7 : Littolff Albert (p)  , 8 : Derville Raymond (p)  , 9 : Michel Alexandre (Responsable du personnel technique)  , 10 : de La Poype Roland (p)  , 11 : Gelibert Jean (m)  , 12 : Larrivet Denis (m)  , 13 : Saliba André (m)  , 14 : Stakhovitch Alexandre (interprète)  , 15 : Albert Marcel (p)  , 16 : Eidel Roger (m)  , 17 : Durand Albert (p)  , 18 : Longchamp Antoine (m)  , 19 : Lefèvre Marcel (p)  , 20 : Mahé Yves (p)  , 21 : Carrel Armand (m)  , 22 : Lebiedinsky Georges (médecin)  , 23 : Béguin Didier (p)  , 24 : Castelain Noël (p)  , 25 : Poznanski André (p)  (caché en partie par de La Poype), 26 : Peyronie André (m)  , 27 : Abad Joachim (m)  , 28 : Darenlot Jean (m)  , 29 : Saliba Benoît (m)  , 30 : Vidal Maurice (m)  , 31 : Trolliet Raymond (m)  , 32 : Lefèbvre André (m)  , 33 : Chamballu François (m)  , 34 : Germain Ferdinand (*)  , 35 : Tourtelier Roger (m)  , 36 : Duprat Louis (chef mécanicien)  , 37 : Masurel Georges (m)  , 38 : Gelin Edouard (m)  , 39 : Goulin Daniel (m)  , 40 : Risso Joseph (p)  , 41 : Mounier Georges (m)  , 42 : Giovancarli Laurent (m)  , 43 : Deguilhem-Pemillat Hubert (m)  , 44 : Calorbe Jean (m)  , 45 : Morisson Roger (m)  , 46 : Gouverneur Pierre (m)  47 : Audibert Jean (m)  , 48 : Abichou Daniel (m)  , 49 : Jacquier Yves (m)  , 50 : Galley Pierre (m)  , 51 : Matter Oscar (*)  , 52 : Leloup Guy (m)  , 53 : Marcelin Georges (m)  , 54 : Zukhanovitch Guy (m)  , 55 : Touvrey Roger (m)  , 56 : Carme Robert (m)  , 57 : Henry Albert (m)  , 58 : Turcaud Jean (m)  , 59 : Weill Gérard (m)  , 60 : Lumbroso Armand (m) 


www.viewimages.com/  

Opening Of Chales DE Gaulle Exhibition
(Photo by Oleg Nikishin/Getty Images )

L. Laloup le mercredi 19 décembre 2007 - Demander un contact

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Portrait
Roland de la Poype, 86 ans. Ancien as de l'escadrille «Normandie-Niémen», il est aussi l'inventeur de la Méhari, première voiture en plastique, et du parc marin d'Antibes.
La flamme de l'aviateur
Par Marc QUATTROCIOCCHI
QUOTIDIEN : Lundi 3 juillet 2006 - 06:00

Imaginez, vous avez rendez-vous avec Bayard, du Guesclin, ou mettons le sous-commandant Marcos, pour les lecteurs de ce journal. Roland de la Poype était pilote de chasse au Normandie-Niémen, l'escadrille mythique engagée par de Gaulle sur le front russe. Seize victoires.
Sûr, vous imaginez des histoires d'héroïsme, de feu, de sang ; des histoires de Stukas furieux, plongeant dans des apocalypses ; des hordes de Messerschmitt ricanant comme des hyènes ; des aviateurs arrogants, fiers, s'affrontant, chevaliers en combats singuliers, preux, altiers, souriant à la mort ; des hussards à croix de Lorraine sur des ciels de bataille, rouge, blanc, bleu. Tout faux.
«Plus la guerre avançait, plus j'avais conscience du problème, non pas de la mort, mais d'apporter la mort. Etre derrière un avion et tirer pour le foutre en l'air. Je rentrais au terrain, je n'avais aucune joie.»Ça commençait mal. «Je chassais beaucoup autrefois. Quand vous tuez un chevreuil et que l'animal pleure devant vous, vous ne le faites pas deux fois.»La chevalerie, les duels ? «Du temps de Guynemer, ils étaient à cent mètres les uns des autres. Quand vous voyez l'adversaire, vous vous posez la question de qui est en face. Nous, c'était trop rapide, une fraction de seconde. C'était anonyme.»Où étaient les chromos aux couleurs criardes des épopées d'enfance ? Les belles escadrilles ? Les beaux jouets ?
Le Général, ce serait donc le sujet : «Nous étions une bande, nous voulions en découdre. On parlait de ce général "félon". J'ai hésité dix minutes.»Il embarque pour l'Angleterre le 22 juin 1940. «Nous voulions nous battre et revenir vainqueurs.»On attend la phrase définitive, le mot d'auteur. Rien. «Nous avions peur, les sous-marins rôdaient.»Tout juste un peu de patriotisme pastel : «Le coeur serré, je me demandais quand je reverrais le drapeau...»Pire ! Lui, le comte Roland Paulze d'Ivoy de la Poype, dont un ancêtre avait participé aux Croisades, approuve, en 1936, la victoire du Front populaire. «C'était inhumain, à l'époque, les conditions de travail.»Alors, dans la foulée, les émeutes de banlieue en novembre ? «Il faut occuper les jeunes. Mais il faut leur donner des boulots qui rapportent et un beau jour ils seront gentils et sympathiques !»
Vieux d'Artagnan dégingandé, rieur, très classe, il lui reste quelque chose de ces vieilles photos au grain de guerre où il pose devant son avion frappé de l'étoile rouge : le regard clair, juvénile au milieu des tâches de rousseur enfantines. Vieilles photos du temps où lui, le sang bleu, avait choisi une vie d'Indien, volait au-dessus des steppes, buvait sec et faisait danser les belles Russes qui pleuraient quand leurs pilotes ne rentraient pas ! «Vous comprenez, je me devais d'être à la hauteur de mes ancêtres. Quand on a une particule, on se sent obligé... Anonyme, on peut se planquer.»Mais rien de supérieur dans le ton. D'ailleurs, le «grand copain»en vol, c'est Marcel Albert, dit «Bébert», ouvrier chez Renault avant guerre. «Le meilleur pilote. Je me sentais petit vis-à-vis de lui.»Et qu'importe l'origine, sociale ou politique. «Vous savez, en pleine bagarre, si l'un des nôtres est en difficulté, on fonce pour l'aider. Et puis sans être communiste on était tous sur les idées "le capital à tout le monde", "répartition des richesses".»
L'accueil des Russes est chaleureux, émus que l'on vienne de si loin mourir avec eux. «J'aurais bien épousé une Russe, mais à l'époque on ne pouvait pas les sortir du pays.»L'oeil frise : «Y a de belles filles chez eux. Et puis y avait ce truc merveilleux d'avoir des gens courageux à côté de vous, gais et qui savaient boire.»
Il se dit un produit des curés. Sa mère est «très croyante, la famille l'était».Les hommes, moins. «C'est comme les islamistes, les femmes sont souvent plus religieuses. Elles se croient garantes de la tradition.»Sa mère meurt à Paris en 1942, sans le revoir. «Elle avait une trouille épouvantable que je me fasse démolir. Elle aurait été fière.»
Le père, qui a fait 14, est ingénieur agronome. Officier de réserve dans une famille très «tradition militaire, sens du devoir».Croix-de-Feu ? «Ce n'était pas son genre, il était plutôt du côté des travailleurs. Au fond, je crois, il était de gauche.»Grande influence : «Ah oui! Je faisais tout comme lui. C'était mon exemple.»L'exemple pour ne pas devenir un nobliau oisif et arrogant. «On avait un château mais on faisait de la culture, ma mère était sur le tracteur et mon père à côté. Vingt ans d'agriculture, puis directeur des Potasses d'Alsace.»Il se fait tuer le 17 juin 1940. Malgré son âge, 50 ans, il s'était engagé.
Le croisé de Lorraine revient de guerre avec foison de médailles, dont le titre suprême : héros de l'Union soviétique. Mais pas d'émotion particulière. «Je ne suis pas russe.»Et l'ordre de la Libération ? «Ah là, oui... Je suis gaulliste. Mais de Gaulle serait complètement dépassé de nos jours avec sa petite Europe à cinq.»Il éclate de rire.
1968. On entre bientôt dans les années les plus laides du siècle. Le plastique moulé, partout, criard, géométrique, la musique zim boum. De cette révolution, il est le héraut : la bagnole en plastoc, la Méhari, l'inventeur, c'est lui ! Car après la guerre, pour entretenir sa propriété et garder sa femme, «une Anglaise au train de vie assez élevé»,il s'est lancé dans... le tuyau en plastique ! Il fait ensuite un carton avec l'emballage du shampooing Dop (les fameux berlingots). «80 millions de doses la deuxième année»,dit-il, gourmand. Mais sans conteste, la Citroën moche reste son oeuvre plastique maîtresse. Il en fait même défiler une, amphibie, sur la Seine, devant l'usine Citroën. Marseillaiseet drapeau tricolore. «Mais le bureau d'étude n'en a pas voulu.»
Il a brûlé le livre qu'il avait commencé à écrire : «J'ai trouvé cela puéril. Un jour peut-être, pour mes enfants et petits-enfants...»Mais surtout pour apporter «quelque chose de pacifique»: «La guerre c'est tuer et ça, je ne veux plus en entendre parler.»Son visage s'éclaire à nouveau : «Vous connaissez les orques ? Des animaux formidables !»Car Roland de la Poype a aussi créé Marineland, le célèbre parc marin d'Antibes. «Dans le Midi, on tuait les dauphins pour en faire des appâts. J'ai voulu faire comprendre que c'étaient des animaux sympathiques.»Et glisse, complice : «Au Etats-Unis, on m'avait dit : "Faites ça en France, vous gagnerez beaucoup d'argent."»Puis, désarmant de gentillesse : «Avez-vous des enfants ? Je vous enverrai des places.»Le soir file, à bâtons rompus. Il a voté oui à l'Europe, parle de l'Internet, prépare un nouvel emballage écologique et projette d'ouvrir un musée de la mer. «J'aime la vie.»
Alors, doucement, après un silence, il dit : «Cette année a été dure. J'ai perdu plusieurs amis pilotes.»Promenade dans l'appartement où se perdent quelques photos : avec Chirac, avec Poutine, avec un dauphin... «La maison est bien vide, les enfants sont partis.»Il me raccompagne : «Faites court surtout. Merci d'être venu... merci d'être venu !»Les héros, Bayard, du Guesclin, le sous-commandant Marcos et Roland de la Poype sont des hommes gentils.
Roland de la Poype en 6 dates 1920 Naissance. 1927-1928 Un curé apiculteur lui apprend à ne plus avoir peur des abeilles. 1936 Le «bachot». 1940 Dernière vision du drapeau en quittant la France. 1947 Premier mariage. 1991 Grave accident de voiture.

www.liberation.fr 

Laloup laurent le mardi 16 octobre 2007 - Demander un contact

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"...Yves est nommé sergent le 25 Août. L'impatience commence à gagner les français libres, la bataille d'Angleterre fait rage et ils n’ont encore rien fait. Aussi lorsqu'on demande des volontaires pour une opération à venir, Yves et des camarades de la << promo Z >>, Charles Ingold, Pierre Laurent, Roland de la Poype, Jean Reveilhac et Charles Stanhope se portent volontaires. Il s'agit de rejoindre la Force M; une escadre mixte à majorité Britannique. Destination : Dakar. Afin de rallier des territoires et des hommes à la cause de la France Libre, le général de Gaulle a en effet convaincu Winston Churchill qu'un débarquement n'y rencontrerait que peu d'opposition. Cette escadre est constituée de bâtiments de la Royal Navy : deux cuirassés : le Barham et le Resolution, du porte-avion l'Ark Royal, de 5 croiseurs, 16 contre torpilleurs, 2 corvettes et deux corvettes de la France Libre. ..."

pguiller.club.fr 



Note : Charles Ingold, fils du général Ingold

Laloup laurent le jeudi 16 août 2007 - Demander un contact

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Roland de la Poype

Laurent Laloup le dimanche 22 avril 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 19 septembre 2017

 

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