Albert Henri Littolff - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Albert Henri Littolff



Naissance : 23 octobre 1911 - Cornimont (88)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Alsace

Matricules : 40.038, 30.141

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine

Décès à 31 ans - 16 juillet 1943 - 50 km d'Orel - région de Krasnikovo, Russie

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 374024

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 32415


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Albert Henri Littolff - son Livre ouvert !
 

double matricule

Plus de 640 militaires FAFL eurent un matricule en double ; comme ici Albert LITTOLFF avec le 40.038 à la Compagnie de l'air au Moyen-Orient et 30.141 par la Compagnie de l'air à Londres.

Je lis plus bas "son groupe le II/7 Nice" : C'est faux ;ce n'est qu'à partir de 11/1943 -décision du Général Bouscat - que les unités de l'armée de l'air reprennent l'idée de 1941 du Général Valin de donner le nom de province française à des unités (Alsace, Ile de France, Lorraine etc....)



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bertrand le dimanche 10 décembre 2023 - Demander un contact

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Base aérienne 902 Contrexeville

Le 10 avril 1987 baptême de la base aérienne 902 qui prend pour nom de tradition celui du Capitaine Albert Littolff



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bertrand le lundi 19 septembre 2022 - Demander un contact

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Corrections et compléments

Albert Littolff est né le 23 octobre 1911. A l'issue de son engagement à l'intendance militaire de Chalons-sur-saône en décembre 1931, il passe par l'école des sous-officiers à Istres (école) et arrive à Dijon au 32eme RA..(..)

L'adjudant Littolff rejoint le GC III/7 le 17 octobre 1939 aprés un séjour de 7 mois au sein de l'Escadre de MArche MS 406 en Tunisie où il était depuis fin février 1939.

Son "intégration" à la 1ère escadrille Groupe Alsace n'est évidemment pas le GC III/2 - unité de l'armée de l'air dissoute depuis le 25 août 1940 - mais au Groupe de Chasse n°1, alors en formation à Rayack et futur Alsace qu'il rejoint comme le 24/09/1941.

Il prendra le commandement de la 2ème escadrille "Mulhouse".

Il a un minimum de 142 vols entre le 24 septembre 1941 et le 11 juin 1942 date de son dernier vol au sein de l'Alsace réalisés sur MS406, Potez 25, Gladiator et Hurricane.

Il quitte alors l'Alsace avec 1881h00 de vol

Littolf passe l'été et une partie de l'automne à Rayack où se formera le GC 3 "Normandie".

Il embarque vers son destin le 12 novembre pour Bagdad, Téheran et arriver à Ivanovo le 29 novembre 1942.

Bertrand le mercredi 03 mars 2021 - Demander un contact

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Cursus de Littolf

- Né le 31-10-1911 à Cornimont dans les Vosges
- Entre à l'école de l'Air de Châlon sur Saône
- Affectation à la 7ème Escadre de Dijon
- Recruté par le Cdt Weiser, au vu de ses qualités de pilote dans le domaine de la voltige aérienne pour former un groupe de présentations aériennes dans les meetings
- en 1939, muté devant la menace italienne avec son groupe le II/7 Nice équipé de MS 406 en AFN. Littolff ne veut pas y rester et veut retourner en métropole.
- Il obtient sa mutation au III/7.
- Le 12 mai 1940, il abat un Ju 88
- en un peu moins d'un mois, l'adjudant Littolff aux commandes d'un Dewoitine 520, détruit pas moins de 6 avions de la Luftwaffe.
- Lors du repli de Juin 1940, il décide de rallier l'Angleterre avec 2 camarades, eux aussi sur Dewoitine 520 à partir de Toulouse-Francazal. Ils se posent en Angleterre 2 heures et demie.
- intégré à la 1ère escadrille du III/2 (noyau du futur groupe Alsace) constitué le 13 décembre avec 6 pilotes, il part pour l'Egypte renforcer le 80 Squadron.
- Il combat à Athènes, Alexandrie, et Tobrouk.
- Le s/lt Littolff remporte avec le 73 squadron puis avec l'Alsace, 4 nouvelles victoires.
- Mars 1942, il est rappelé en Grande-Bretagne. Il rencontre alors les capitaines Tulasne et Pouliquen et décide de se porter volontaire pour les accompagner en URSS afin de compléter l'effectif du GC 3 qui allait devenir le "Normandie"
-Arrivé à Ivanovo le 29 novembre 1942. Il s'entraîne pendant un mois et rejoint le front le 22 mars 1943
- Durant la première quinzaine du mois de juillet 1943, il obtient 4 nouvelles victoires.
- le 16 juillet 1943, il est abattu en combat aérien par des FW 190 au-dessus Krasnikovo.
Malgré les recherches effectuées, son corps n'a pas été retrouvé. Il le sera en octobre 1960. Sa dépouille mortelle sera rapatriée en France.
Il avait 14 victoires homologuées et 4 probables.

Robinard le dimanche 15 novembre 2020 - Demander un contact

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7 : Littolff Albert (p)



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Jacques Ghémard le mardi 19 septembre 2017 - Demander un contact

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Le 22 Mars 1943, après trois mois d’entrainement à Ivanovo, les premiers éléments du groupe de chasse n°3 "NORMANDIE" rejoignent au front la 303e Division Aérienne du général Zakharov à Polotniani-Zavod (50 km au Sud-Ouest de Moscou) et entrent dans la légende ... Une photo à leur départ de Rayack :



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Jacques Ghémard le mardi 19 septembre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

(p) = pilote, (m) = mécanicien, (*) = Ne sont pas restés affectés au G.C.3 et ne sont pas allés en URSS
1 : Bizien Yves (p)  , 2 : commandant Denis (Etat-Major, extérieur au G.C.3)  , 3 : colonel Gence (Etat-Major, extérieur au G.C.3)  , 4 : colonel Corniglion-Molignier (commandant des FAFL au Moyen-Orient, venu pour remettre son fanion au G.C.3)  , 5 : commandant Pouliquen (1er cdt du G.C.3)  , 6 : Tulasne Jean (p)  , 7 : Littolff Albert (p)  , 8 : Derville Raymond (p)  , 9 : Michel Alexandre (Responsable du personnel technique)  , 10 : de La Poype Roland (p)  , 11 : Gelibert Jean (m)  , 12 : Larrivet Denis (m)  , 13 : Saliba André (m)  , 14 : Stakhovitch Alexandre (interprète)  , 15 : Albert Marcel (p)  , 16 : Eidel Roger (m)  , 17 : Durand Albert (p)  , 18 : Longchamp Antoine (m)  , 19 : Lefèvre Marcel (p)  , 20 : Mahé Yves (p)  , 21 : Carrel Armand (m)  , 22 : Lebiedinsky Georges (médecin)  , 23 : Béguin Didier (p)  , 24 : Castelain Noël (p)  , 25 : Poznanski André (p)  (caché en partie par de La Poype), 26 : Peyronie André (m)  , 27 : Abad Joachim (m)  , 28 : Darenlot Jean (m)  , 29 : Saliba Benoît (m)  , 30 : Vidal Maurice (m)  , 31 : Trolliet Raymond (m)  , 32 : Lefèbvre André (m)  , 33 : Chamballu François (m)  , 34 : Germain Ferdinand (*)  , 35 : Tourtelier Roger (m)  , 36 : Duprat Louis (chef mécanicien)  , 37 : Masurel Georges (m)  , 38 : Gelin Edouard (m)  , 39 : Goulin Daniel (m)  , 40 : Risso Joseph (p)  , 41 : Mounier Georges (m)  , 42 : Giovancarli Laurent (m)  , 43 : Deguilhem-Pemillat Hubert (m)  , 44 : Calorbe Jean (m)  , 45 : Morisson Roger (m)  , 46 : Gouverneur Pierre (m)  47 : Audibert Jean (m)  , 48 : Abichou Daniel (m)  , 49 : Jacquier Yves (m)  , 50 : Galley Pierre (m)  , 51 : Matter Oscar (*)  , 52 : Leloup Guy (m)  , 53 : Marcelin Georges (m)  , 54 : Zukhanovitch Guy (m)  , 55 : Touvrey Roger (m)  , 56 : Carme Robert (m)  , 57 : Henry Albert (m)  , 58 : Turcaud Jean (m)  , 59 : Weill Gérard (m)  , 60 : Lumbroso Armand (m) 


La licenza di pilota da turismo (1934)



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Cristina le mercredi 21 juin 2017

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Evasions en juin 1940

Un grand bravo pour ce site qui est un véritable travail de bénédictin. En qualité de membre d’honneur et du comité historique de l’amicale des F.A.F.L., je voudrais apporter quelques informations supplémentaires concernant l’intervention signée - Steph - transmise par monsieur Laurent Laloup, le mardi 16 octobre 2007, car le détail des évasions recencées n’est pas correct. Voici ce qu’il en fut en réalité :

22 juin 1940 : décollage de Toulouse à destination de l’Angleterre, d’un bimoteur Caudron Goéland. Pilote : sergent Didier BEGUIN (+). Passagers : capitaine Raymond ROQUES (+), polytechnicien, accompagné de trois ou quatre sous-officiers réservistes observateurs élèves de l’école de l’air dont l’aspirant René CASPARIUS (+), l’aspirant Louis RICARD-CORDINGLEY (+) et l’aspirant Jacques SCHLOESING (+). Malgré mes recherches je n’ai pu identifier le quatrième sous-officier observateur au point que je doute parfois de son existence.

24 juin 1940 : décollage de Bergerac à destination de l’Angleterre, du bimoteur Potez 63-11 n° 838 du groupe de reconnaissance I/14. Equipage : pilote : sous-lieutenant Daniel NEUMANN (+), école de l’air, active, observateur : lieutenant André JACOB (+), polytechnicien puis séminariste et radio-mitrailleur : sergent Marcel MOREL.

25 juin 1940 : décollage de Toulouse de trois Dewoitine D520 du groupe de chasse III/7 avec aux commandes le sous-lieutenant André FEUILLERAT (+), l’adjudant Albert LITTOLF (+) et le sergent-chef Adonis MOULENES.

CHORON (+) et REILHAC (+) ont embarqué sur le cargo Apappa à Port-Vendres le 24 juin et SANDRé (+) est parti d’Oran à destination de Gibraltar le 28 juin, à bord d’un Glenn Martin 167, en compagnie de plusieurs camarades. Sa biographie dans « Aviateurs de la liberté » est malheureusement erronée en ce qui concerne son évasion. Voir la biographie de son camarade Guy BECQUART, tué le 19 juin 1941.
(+) : tués pendant la guerre.

Après leur arrivée en Angleterre :
JACOB, MOREL et ROQUES furent affectés en opération au 149 Bomber Squadron, du 15 juillet au 15 août 1940, unité avec laquelle ils effectuèrent chacun une demi-douzaine de missions de nuit sur l’Allemagne, en qualité de mitrailleur. Cf. mon article publié dans le numéro 20 de juin 2006 de la revue de la Fondation de la France libre.

FEUILLERAT et NEUMANN furent affectés avec quelques camarades officiers au 7 OTU à Hawarden du 27 juillet au 7 août 1940 pour un stage sur Spitfire.
LITTOLF et MOULENES furent mutés avec quelques camarades sous-officiers au 6 OTU à Sutton-Bridge, du 21 juillet au 10 août 1940.
CHORON rejoignit aussi le 6 OTU mais pour un stage qui commencera dans la deuxième quinzaine d’août.
BEGUIN, après un stage sur Hurricane à partir de la fin septembre 1940, encore au 6 OTU, est envoyé au 245 Squadron qu’il rejoint le 16 octobre. Il n’aura pas le temps de voler en opération pendant la fameuse Battle of Britain. Cf. mon article LES FRANÇAIS DANS LA BATAILLE D’ANGLETERRE in Aéro-Journal n° 48 - avril-mai 2006.

Je lis avec surprise que « Huit sur dix des Compagnons de la libération aviateurs le furent à titre posthume » Ces chiffres sont complètement fantaisistes et je me demande qui en est l’auteur ?
J’apporte depuis plusieurs années mon aide au conservateur du musée de l’Ordre de la libération pour modifier ou compléter les biographies des Compagnons de la libération appartenant aux FAFL. Je n’ai pas mes chiffres exacts sous la main mais, en gros, les FAFL furent environ 140 à être nommés Compagnon dont une soixantaine furent tués ou disparurent pendant la guerre. Parmi ceux-ci, seuls 37 furent nommés après leur mort, à titre posthume, ce qui n’est pas la même chose.
Bien cordialement et encore bravo, très sincèrement.
Yves MORIEULT
Metz, le 27 juillet 2009

Yves MORIEULT le lundi 27 juillet 2009

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"Quelques très belles pages sur les FAFL dans ce dernier livre de PH Clostermann. Et puis aussi quelques chiffres au milieu de ses belles phrases qui donnent froid dans le dos:
le 22 juin un Goeland décolle de Toulouse vers la Grande Bretagne avec 6 pilotes à bord:
Beguin aux commandes tué le 26 novembre 1944
le sous-lieutenant Ricard, tué le 26 janvier 1942
le capitaine Casparius, tué le 26 novembre 1942
le capitaine Roque, tué le 23 avril 1943
le commandant Schloesing, tué le 26 aout 1944
Ce même 22 juin, toujours à partir de Toulouse, trois dewoitine 520 partent vers Londres, pilotés par
le lieutenant Feuillerat, tué le 9 novembre 1940
le lieutenant Littof, tué le 16 juillet 1943 et
le lieutenant Reilhac, tué le 14 mars 1943.
Encore de Toulouse ce même 22 juin, deux potez 63, avec les lieutenants Neumann, tué le 22 octobre 1941; Jacob, tué le 8 novembre 1940; Choron, le 10 avril 1942 et Sandré le 9 décembre 1941. CE qui signifie que sur les 13 évadés de Toulouse, 12 n'ont pas vu le jour de la victoire.

Huit sur dix des Compagnons de la Libération aviateurs le furent à titre posthume.

Steph"

www.livresdeguerre.net 

Laurent Laloup le mardi 16 octobre 2007 - Demander un contact

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www.normandieniemen.com 

"Les premieres listes de volontaires

Bien avant que les accords entre le Général de Gaulle et les soviétiques ne soient signés, des listes de pilotes furent établies. Dès le 25 février 1942 une telle liste est remise aux russes ! C'est le capitaine-de-Frégate Jubelin qui doit commander le groupe, assisté par le Commandant Tulasne. Le Commandant Pouliquen remplacera rapidement Jubelin.

Le 2 juin 1942, au cours d'une visite au GC1 "Alsace" au Moyen Orient, le Général Valin informe les Commandants Pouliquen et Tulasne qu'ils sont nommés à la tête du GC3. Ils doivent alors recruter des pilotes et des mécaniciens pour cette unité... Le GC1 fournira les volontaires suivants : Aspirant Castelain, Lieutenant Raymond Derville, Lieutenant André Poznanski, Lieutenant André Préziozi, Capitaine Albert Littolff."

Laurent Laloup le samedi 13 octobre 2007 - Demander un contact

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Les frères Littolff
Auteur : Claude PERRIN
Editeur : Editions de l'Officine
Les frères Littolff, deux Vosgiens, sont tous deux des virtuoses de l'air. Albert fut pilote de chasse pendant la seconde guerre mondiale, et Yvan, pilote hors pair, a travaillé

www.boutique.aero 

Laurent Laloup le mercredi 18 juillet 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 10 décembre 2023

 

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