Paul Jean Julien Vachet - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Paul Jean Julien Vachet



Naissance : 30 janvier 1897 - Chalon-sur-Saône (71)

Point de départ vers la France Libre : Amériques

Engagement dans la France Libre : Bresil en juin 1942

Affectation principale : FAFL /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : colonel

Décès à 77 ans - 25 aout 1974 - Toulouse (31)

Epoux d'Augustine Aubinel 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 581752

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 50799

Dossier Légion d'Honneur


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Paul Jean Julien Vachet - son Livre ouvert !
 

' Mémoires d’Albert Chaillot
Du Breguet 14 à la Caravelle

Lignes aériennes Latécoère - Oran

En septembre 1926, j’apprends le démarrage chez Latécoère des lignes en Amérique du sud. Un voyage d’études avait été effectué en janvier 1925 avec les pilotes Joseph Roig, Paul Vachet, Victor Hamm et les mécaniciens Noël Gauthier, Paul Estival et Chevalier. Un camarade remonté à Paris, Amédée Jayet, maintenant chef d’atelier à Toulouse, me dit que Didier Daurat recherche des mécaniciens pour l’Amérique et m’affirme que je serais le bienvenu si cela m’intéresse. Je donne ma démission chez Breguet et je repars à Toulouse après avoir reçu une lettre d’engagement. Il y a quinze mois que j’en suis parti !

Huit jours après mon arrivée, on m’expédie à Oran où la ligne hydravions avec Alicante fonctionne toujours. Je vais avec un autre camarade Roger Pitot prendre le bateau à Port-Vendres et nous arrivons le lendemain à la base hydravions. Je retrouve des anciens camarades tels que Edmond Clavier (chef-mécanicien), Jean Traclet, Vincent Riera, Charles Castex, Joseph Achille, etc. et je suis affecté avec eux. Il y a aussi au départ d’Oran une ligne jusqu’à Casablanca exploitée par des Breguet 14 et des bimoteurs Laté 15 à moteurs Lorraine 275 ch sur le terrain de La Sénia. Le chef-mécano est Molenat un vieux copain d’escadrille au Maroc avec comme mécanos André Massol, Fernand Royère, Marcel Turlan, etc. Notre patron commun aux deux lignes hydravions et avions est Charles Poulin, mon ancien patron à Perpignan. Nous sommes installés tout au fond du port d’Oran où nous avons hangar et atelier. On y fait l’entretien des hydravions volant entre Oran et Alicante et on répare les moteurs (révision générale) ainsi que les cellules. Il y a donc quelques menuisiers avec nous dont Canovas qui viendra avec moi par la suite à Alger. Au cours d’un vol d’essai avec Charles Poulin, les câbles de gauchissement mal montés s’échappent de leurs poulies et par conséquent il n’y a plus de commande d’ailerons. Charles Poulin effectue des virages à plat avec prudence et nous amerrissons dans l’avant-port. Une autre fois, je fais en passager le vol d’essai d’embauche du jeune et nouveau pilote Louis Larmor qui se tuera à Alger quelques mois après. Les départs dans le port d’Oran sont très délicats, car on ne peut décoller en ligne droite vue la disposition des jetées. De plus, il faut tenir compte du vent et aussi des bateaux qui circulent constamment. Les hydravions sont toujours les mêmes, LeO H 13 bimoteurs Hispano 180 ch puis un autre Lioré monomoteur Renault 300 ch. Les pannes ont diminué car l’entretien s’est amélioré et il y a eu aussi des modifications d’ailerons."

Jacques Ghémard le vendredi 31 mars 2023 - Demander un contact

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Dans son dossier LH

extrait de l'image 12 sur 45

Jacques Ghémard le lundi 17 octobre 2022 - Demander un contact

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Nom : VACHET
Prénom : Paul Jean Julien
Sexe : M
Jour de naissance : 30
Mois de naissance : 01
Année de naissance : 1897
Code insee naissance : 71076
Commune de naissance : Chalon-sur-Saône
Pays de naissance : FRANCE
Jour de décès : 25
Mois de décès : 08
Année de décès : 1974
Code insee deces : 31555
Commune de décès : Toulouse
Pays de décès : FRANCE

Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE

Laurent Laloup le samedi 13 février 2021 - Demander un contact

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Vachet, pionnier oublié de l’Aéropostale

Cet aviateur, l'un des héros méconnus de l'aviation postale des années 1920, a ouvert plusieurs lignes pour le compte de Latécoère. Retour sur la vie d'un oublié de l'Aéropostale.
Publié le 25 Déc 19

Du temps de Latécoère, de l’Aéropostale et des premières années d’Air France, Paul Vachet était surnommé « le défricheur ». Dans son bureau près du port Saint-Sauveur, Jack Mary, ancien inspecteur principal du musée de la Poste de Paris et passionné par tout ce qui touche à l’histoire de l’aviation, fait découvrir à ses interlocuteurs des documents personnels de l’ancien pilote, transmis à partir de 1975 par sa veuve.

« Au-delà des photos et cartes postales, ce qui est précieux, ce sont les voyages, les différentes liaisons aériennes… toute l’activité y est scrupuleusement mentionnée dans ce que l’on appelait le carnet d’emploi du temps pour pilote », mentionne Jack Mary, qui a consacré en 2006 une biographie à l’aviateur.
Un engagement dans l’aviation

Originaire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Vachet voit ses rêves de polytechnicien réduits à néant lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale. À 18 ans, à la mort de son père, le jeune Bourguignon s’engage dans l’armée et choisit l’aviation.

Repéré par le capitaine Happe, il apprend les rudiments sur un vieux biplan Farman et obtient au printemps 1916 son brevet de pilote. Démobilisé en décembre 1918, il connaît quelques années de vache maigre, avant d’être engagé à Toulouse chez Latécoère, en juin 1921.

La Mission Latécoère en Amérique du Sud

D’emblée, il convainc Didier Daurat, le redoutable directeur d’exploitation. Il s’illustre sur les premières lignes Alicante-Malaga et Toulouse-Barcelone, avant d’être chargé l’année suivante, d’inaugurer la liaison Casablanca-Rabat-Fez-Oran.
n février 1924, il crée pour le compte de la Compagnie générale d’entreprises aériennes (CGEA), une desserte directe d’hydravions entre Alicante et Oran, sans transiter par le Maroc.

En novembre de la même année, il est désigné pour faire partie de l’équipe chargée de reconnaître le parcours entre Natal (dans le Nord-Est du Brésil, ndlr) et Buenos Aires (Argentine), tronçon de la future ligne France-Amérique du Sud.
Carte marine

De ce 14 janvier 1925, raid de reconnaissance entre Rio de Janeiro et Buenos Aires, Jack Mary peut se targuer de posséder la carte marine, utilisée au cours du vol par les trois équipages :

Elle représente les fonds marins du continent sud-américain, collée sur le tissu de la carlingue d’un Breguet XIV 307.F.AGBX, repliée en accordéon et placée sur les genoux des pilotes. Autre particularité, ce parachute qui servait à larguer le courrier et des exemplaires d’A Patria, un journal brésilien local…

Lorsque Marcel Bouilloux-Lafont rachète la CGEA à Pierre-Georges Latécoère en septembre 1927, Paul Vachet se charge alors de toute l’infrastructure et de l’aménagement des terrains.

Il rallie De Gaulle en 1942

Homme de tous les défis, il lance par la suite, de nombreuses lignes aériennes, des confins de la Mer des Caraïbes à la Terre de Feu, avant de rallier en 1942 le général De Gaulle dans les lignes aériennes de la France Libre (LAM). Et enfin Air France, où il finit « représentant général » de la compagnie en Amérique du Sud, jusqu’à sa retraite en 1957.

Mathieu Arnal" 



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Laurent Laloup le vendredi 27 décembre 2019 - Demander un contact

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Paul Vachet

Je tiens à rendre un sincère hommage à Paul Vachet que j'ai bien connu dans ma jeunesse car il était le cousin de mon père, professeur de lettres classiques au lycée de Chalon. J'en garde un merveilleux souvenir et suis heureux que l'on puisse rendre justice aujourd'hui à ce héros de l'aéropostale bien trop méconnu.

Jean-Jacques Gabut - Ecrivain et Dr de journal Hre

jean jacques GABUT le dimanche 03 mars 2019 - Demander un contact

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Mon grand oncle par alliance

Je suis très fière d'être la petite nièce d'Augustine Vachet, notre tantie, sœur de ma grand-mère.

Tantie et tonton ont toujours été des héros pour nous mais nous sommes un peu déçu par le fait qu'ils soient si méconnus de l'histoire.

Merci tantie et tonton de votre apport à l'humanité et de tout votre amour lors de notre enfance.

Christine Poumayrac de Masredon le dimanche 10 janvier 2016 - Demander un contact

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Epoux d'Augustine

"...Entre temps, le 4 août 1925, il épouse une jeune Toulousaine : Augustine Aubinel  . Elle sera constamment à ses côtés. Tous deux retournent au Bresil, et Paul Vachet y rencontre Antoine de Saint-Exupéry et Pierre Clostermann.

En 1933, la compagnie générale d’entreprises aéronautiques de Marcel Bouilloux-Laffont est déclarée en faillite. Elle est rachetée par Air-France, mais Paul Vachet reste toujours ferme aux commandes. En 1936, il devient directeur du réseau Amérique.

1939, voilà que survient l’annonce de la mobilisation générale. C’est de nouveau la guerre, Vachet est rappelé en France car il n’a que 42 ans.

Après avoir reçu l’ordre de convoyer en Afrique du Nord les avions basées à Marignane, il rallie à Londres le général de Gaulle qui le nomme directeur des transports de la France combattante, avec le grade de colonel..."

www.lejsl.com 

laurent le jeudi 17 décembre 2015 - Demander un contact

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respect

bravo à cet ancètre peu connu du grand public

vachet le dimanche 23 novembre 2014 - Demander un contact

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Matricule FAFL

Extrait matricule FAFL (série 35)

VACHET Paul, Jean
né le 30 janvier 1897 à Chalon sur Saône.

Engagé FAFL pour compter du 1er août 1942, avec le grade de colonel (assimilé) et le matricule 35.038.
Habite le Brésil.

Yves MORIEULT le mercredi 26 juin 2013

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Charles De Gaulle : Mémoires De Guerre "L'unité"

" Avant de gagner l'Angleterre, j'allai passer une dizaine de jours en Afrique française libre. Là, comme en Orient, j'entendais resserrer la cohésion de la France Combattante à la veille d'événements qui risqueraient de l'ébranler et fixer leur mission à nos forces militaires dans la grande entreprise prochaine. Pour la première fois, je pus gagner le Congo en partant de la Syrie sans recourir aux avions britanniques. C'est qu'en effet, sous la direction du colonel de Marmier, secondé par le colonel Vachet, plusieurs lignes aériennes françaises recommençaient à fonctionner, soit d'Alep et de Deir-ez-Zor à Damas et à Beyrouth, soit de Damas à Brazzaville, soit entre Fort-Lamy, Bangui, Brazzaville, Pointe-Noire et Douala, grace à quelques avions civils récupérés au Levant, mais surtout aux 8 appareils « Lockheed » obtenus des États-Unis en échange de l'autorisation que nous leur avions donnée d'utiliser la base de Pointe-Noire et au personnel d'Air-France qui, longtemps, s'était morfondu en Argentine et au Brésil et nous avait, maintenant, ralliés."

laurent le jeudi 10 septembre 2009 - Demander un contact

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Laurent Laloup le samedi 09 mai 2009 - Demander un contact

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coup de chapeau

Un homme simple ce Paul Vachet apparamment.
Mais un de ces hommes qui ont foi en ce qu'ils font et qui le font de maniére discréte, sans tambours ni trompettes, et qui le font bien.
Dans les libres, il y a plein de "héros" de cette époque, mais on a oublié les "humbles".
Bravo à Jack Mary d'avoir retrouvé cet homme et de l'avoir sorti de la nuit où il avait disparu.

Michel NAVELOT le vendredi 24 octobre 2008 - Demander un contact

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"Pilote de Guerre dans un des Groupes de Bombardement les plus audacieux. Egalement pilote d'hydravion. Technicien du pilotage extrêmement habile.
Membre comme Didier Daurat et Raymond Vanier de la première équipe de défrichage de la Ligne Toulouse-Casablanca. Responsable de la Ligne d'hydravion Alicante-Oran.
Bretelle aérienne rendue difficile et dangereuse par l'utilisation d'un matériel mal adapté et de la radio à ses premiers balbutiements. Dès la fin 1924, détaché en Amérique du Sud, y accomplit un extraordinaire travail de défrichage aérien de Natal à Rio, Buenos-Aires jusqu'en Patagonie et au nord de Natal jusqu'en Guyane et au Vénézuela.
Habile technicien du pilotage dans les pires conditions, doublé de remarquables qualités d'organisateur et de diplomate, jeta les bases de l'exploitation régulière de l'immense réseau sud américain préparant la voie à la prestigieuse équipe de Jean Mermoz et de ses compagnons.
Commandeur de la Légion d'Honneur. Médaille Militaire. Croix de Guerre 1914-1918. Rosette de la Résistance. Croix de Combattant Volontaire de la Résistance. Médaille d'Honneur de l'Aéronautique.
Les plus hautes décorations du Maroc, du Brésil, de la République Argentine, du Paraguay, etc. Madame P. Vachet a suivi son mari dans toutes ses difficiles entreprises aériennes et a reçu les décorations suivantes: Chevalier de la Légion d'Honneur.
Médaille de l'Aéronautique. Médaille de la France Libre. Médaille de la Reconnaissance Française. Ordre du Mérite du Brésil, etc..."

www.latecoere.com 

L. Laloup le samedi 29 mars 2008 - Demander un contact

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Extrait de : Revue de la Fondation de la France libre-mars 2008

L. Laloup le samedi 29 mars 2008 - Demander un contact

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Extrait de : Revue de la Fondation de la France libre-mars 2008

" A la même époque, des éléments venus du réseau Amérique du Sud d'Air France viennent renforcer les LAM. Parmi les pre­miers, on peut signaler les pilotes Champaloux, Carbonnelle et Chaussât. Membres des quatre équipages d'Air-France coincés à Rio de Janeiro après la défaite de juin 1940, les trois hommes se sont engagés à Londres en juin 1942 dans les FAFL, après un long périple entre le Brésil, le Portugal et le Canada, Champaloux avec le grade de capitaine, Carbonnelle et Chaussât avec celui de lieutenant. Embarqués à bord du paque­bot Narcunda à Greenock le 30 juillet 1942 puis du cargo belge Thysville à Freetown le 3 septembre, ils retrouvent à Lagos le colonel Vachet, ancien chef du secteur Amérique du Sud d'Air-France à Rio. Arrivés le 23 octobre à Brazzaville, où les attendaient d'autres anciens d'Air-France Amérique du Sud, Carbonnelle et Chaussât prennent livraison d'un avion. Le 16 novembre, le capitaine Champaloux, le lieutenant Chaussât et le sergent-chef Richard, mécanicien, assu­rent le courrier régulier à bord d'un Lockheed 18, livré par les Américains. Quelques jours plus tard, une nouvelle liaison est assurée à bord d'un deuxième Lockheed 18 par les lieutenants Noël et Carbonnelle. Enfin, le 18 novembre, Champaloux et Chaussât arrivent à Damas, lieu de leur affectation."

L. Laloup le samedi 29 mars 2008 - Demander un contact

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