Walter Edmond Leonce Lewino - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Walter Edmond Leonce Lewino



Naissance : 18 janvier 1924 - Paris 11e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en mars 1942

Affectation principale : FAFL /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 89 ans - 18 janvier 2013 - Paris 13e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 370809

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 32135

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Walter Edmond Leonce Lewino - son Livre ouvert !
 

Mémoires de Walter Lewino en ligne

Le site lepoint.fr a publié un extrait des mémoires de guerre de Walter Lewino 

Lewino le mercredi 20 août 2014 - Demander un contact

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Rompez les rangs !

Walter Lewino a définitivement déserté le jour de son 89ème anniversaire, le 18 janvier 2013.

Le voilà, enfin, devenu un Français libre...

Lewino Frédéric le jeudi 11 avril 2013 - Demander un contact

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Walter Lewino

blanckdorothee.blogspot.com 

laurent le vendredi 28 août 2009 - Demander un contact

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Walter Lewino

Le blog de W. Lewino : 

laurent le vendredi 28 août 2009 - Demander un contact

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" De gauche à droite:

X, GUIGONIS, X, VERGINE, FORTIN, LEWINO, Jean GAROT.

(Source: ICARE N°174) "

halifax346et347.canalblog.com 



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Laurent le vendredi 28 août 2009 - Demander un contact

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hebdo.nouvelobs.com 

" Notre ami Lewino appartenait à la seule unité de bombardement française libre intégrée à la Royal Air Force. Cette unité a participéà l’opération Overlord. Témoignage

"Boys, je compte sur vous!"

Il y eut un premier homme sur la Terre, dont on ne sait rien, puis un premier homme sur la Lune, dont on a beaucoup parlé. Mais qui fut le premier homme à débarquer en Normandie à l’aube du 6 juin 1944 ? Aucun historien n’est en mesure de l’affirmer. Ce que je sais, en revanche, c’est que, hormis les parachutistes, les premiers à en mourir furent alors trois Français, mes camarades Boissieux, Canut et Henson du 342 Squadron, la seule unité de bombardement française libre intégrée à la Royal Air Force, et plus connue sous le nom de groupe Lorraine. Je dis camarades, alors que je les connaissais à peine et que je ne m’en souviens guère. La petite moustache de Boissieux, le pilote, et les bafouillements de Henson, le radio-mitrailleur, peut-être... Quant à Canut, qui était navigateur, comme moi, on me dit qu’il avait eu le pressentiment de sa mort, ayant distribué ses affaires personnelles dès qu’il eut appris qu’il allait participer à l’opération Overlord.
Le débarquement, on l’avait tellement souhaité, imaginé, surtout nous, petits Français libres, soldats perdus, condamnés à mort par Vichy et seuls porteurs d’un flambeau encore vacillant, on en avait tant rêvé qu’on n’y croyait plus guère. Pourtant, dès la mi-mai, les choses s’étaient précisées sur la base de Hartfordbridge (Hampshire) que nous partagions avec les 88 and 226 Squadrons. Exercices de largage de fumée au ras des arbres du côté de Salisbury ; une excitation indicible, un frémissement nourri de bruits et de contre-bruits ; visite en coup de vent du général Eisenhower – « Hello, boys ! Le jour de gloire approche, je compte sur vous ! » –, aussitôt suivie de l’inévitable sweepstake cher aux Anglo-Saxons. Un shilling la mise et celui qui indique la bonne date du débarquement emporte le magot. « Ouvert à tous, sauf au général Eisenhower », précisait une note. Les guerriers aiment ces jeux puérils et dérisoires.
Le 5 juin, tout se précipite. Interdiction de sortir de la base, de téléphoner ; fermeture du bar du mess ; on peint de larges bandes blanches sur le fuselage et sous les ailes des appareils – des Boston III –, on installe des réservoirs fumigènes dans les soutes à bombes... Intox ou réalité ? Enième exercice ou passage à l’acte ? En fin d’après-midi cela se précise, l’ordre de bataille est affiché. Douze équipages y figurent, sur les vingt-cinq que compte le Lorraine. Le mien n’en fait pas partie, pas plus que celui de Mendès France ou celui de Romain Gary. Bof, quelle importance ! Des missions, il y en a d’autres à venir. J’ignore alors que je viens de rater une occasion unique d’entrer dans l’Histoire : devancer l’armada américaine qui allait libérer mon pays.
La mission du Lorraine était nouvelle et saugrenue, quand on y songe. Rien à voir avec le bombardement des nœuds ferroviaires, des bases de lancement de V1 puis de V2, l’attaque en rase-mottes de centrales électriques et de ponts stratégiques : il s’agissait cette fois de déposer au ras des flots un écran de fumée entre les batteries allemandes qui tiraient à tout va et la flotte alliée qui lui rendait la pareille. Une joyeuse illustration de l’expression « être pris entre deux feux ». Cela n’allait pas sans romantisme ni quelques risques.
Réveil à 1 heure du matin, briefing à 2 heures, premier décollage à un peu avant 5 heures. L’avion leader est piloté par le lieutenant-colonel Fourquet-Gori, qui, devenu général en chef, refera parler de lui en 1961, pendant la guerre d’Algérie, en refusant de se rallier aux généraux putschistes et en les privant de l’indispensable logistique aérienne. Les Boston décollent par groupe de deux, chaque groupe à dix minutes d’intervalle. Cap : la pointe de Barfleur, via Bournemouth, altitude 900 mètres, vitesse 380 km/h. Au-dessus, le grondement de milliers de bombardiers lourds ; au-dessous, chapeautés d’un voile de ballons captifs, une myriade d’embarcations, de barges processionnaires, jaillies d’on ne sait où, qui avancent implacablement vers la terre promise.
Aux approches des îles Saint-Marcouf, changement de tactique. Les Boston plongent en piqué jusqu’au ras des flots, alors que le jour – le jour J – se lève. Il s’agit de longer à 2 kilomètres de distance une côte qui allait rester célèbre sous le nom d’Utah Beach. Cap 033, vitesse 420 km/h. Le temps est pourri, la mer houleuse, la visibilité faible, le vent du sud-ouest souffle par rafales. A droite, les batteries du mur de l’Atlantique, à gauche les 406 et 380 mm des cuirassés « Warspite » et « Rodney », les 240 mm de leurs petits camarades torpilleurs. Mais le Boston fait merveille. A moins de 15 mètres au-dessus des flots il se glisse incognito, échappe aux regards, ouvre les vannes et libère un épais sillage de fumée blanche, protégeant des milliers de barges de la fureur teutonne. Qu’on permette au passage à un aviateur d’occasion, qui a poursuivi la guerre sur B25 puis sur le mythique Mosquito, de céder à la nostalgie et d’affirmer que le Boston fut le plus beau, le plus fidèle des bombardiers légers. Il y avait du requin, du squale volant en lui, fluidité de la silhouette, perfection du profil. Je parle du Boston III, avant qu’une tourelle supérieure ne vînt alourdir ses formes et entraver sa maniabilité.
L’équipage Boissieux-Canut-Henson faisait partie de la troisième vague. Fut-il touché par un obus ennemi ou un obus frère ? A-t-il été happé par une vague trop haute alors qu’il volait trop bas ? Ou, plus vraisemblablement, malgré les masques à oxygène, a-t-il été intoxiqué par un retour de gaz toxiques à l’intérieur d’un Boston hâtivement transformé en avion fumigène ? On ne l’a jamais su. Il n’est pas revenu à la base, c’est tout. Trois petits malins se tapèrent les œufs sur le plat – un luxe dans l’Angleterre de l’époque – qui lui étaient réservés, comme à tous les équipages au retour de leur mission de mort... et de liberté.

Walter Lewino
Le Nouvel Observateur "

Laurent Laloup le mercredi 03 octobre 2007 - Demander un contact

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edition-grasset.fr  :

" Walter Lewino
Pardon, pardon mon père
Mémoires

Walter Lewino est l'une des figures les plus pittoresques de la presse (Le Point, Le Nouvel observateur…). Il a, par ailleurs, publié une dizaines de livres dont Fucking Fernand. Héros de la guerre dans la Royal Air Force, son humour de type franco-anglais fait l'originalité de ce fils naturel de Vialatte et de Mark Twain…

"mon père, effrayé en même temps qu'ébloui par ma virtuosité, tout gosse, à résoudre mentalement les petits problèmes chiffrés qui se posaient à notre quotidien, ayant entendu dire par ailleurs que les calculateurs prodiges étaient en fait des débiles profonds, m'avait fait examiner par un spécialiste des enfants surdoués, qui, après m'avoir soumis à quelques tests, l'avait félicité pour mon indéniable aptitude aux calculs de base en même temps qu'il lui révélait le peu de chances que j'avais d'être le nouvel Inaudi, n'empêche, ce goût pour la chose chiffrée m'a accompagné tout au long de ma vie, pendant la guerre entre autres où il contribua à ma réussite comme navigateur, le meilleur du groupe Lorraine selon Romain Gary, alors qu'il explique assez mal que je me sois retrouvé un moment le journaliste à tout faire de France Observateur que la fin de la guerre d'Algérie avait laissé exsangue de lecteurs et d'argent, et qui allait devenir Le Nouvel Observateur sous l'impulsion de Jean Daniel et d'une nouvelle équipe dont je refusai de faire partie pour des raisons confuses : goût du changement, difficulté à me soumettre à l'autorité d'étrangers, pour talentueux qu'ils fussent, moi qui venais de contribuer à soutenir le journal à bout de bras depuis plusieurs mois, crainte de devenir le dernier recours moral de la petite équipe de pigistes mal ou pas payés, dont je savais bien qu'ils avaient peu de chances de conserver leurs rubriques - depuis longtemps les grandes plumes du journal avaient abandonné l'épave, signatures dont on pourra s'étonner pour certaines, vu la suite de leur carrière, qu'on les ait lues dans l'hebdo le plus à gauche et le plus opposé à la guerre d'Algérie, qu'on en juge, Jean-François Revel, Georges Suffert, François Nourissier, Paul-Marie de La Gorce furent un temps les piliers de France Observateur - et puis j'étais certain que cette nouvelle équipe, aussi flamboyante qu'elle parût, allait échouer, on sait qu'au contraire elle réussit admirablement son coup, acceptant quelques années plus tard de me réintégrer en son sein grâce à Hector de Galard à qui je garde une infinie reconnaissance moins pour le coup de main qu'il me donna à cette occasion que pour la perpétuelle leçon de dignité qu'il me prodigua au cours de notre longue amitié, jusqu'à sa triste fin, ses poumons l'ayant abandonné il déambulait dans son grand appartement de la rue du Louvre, en face de la colonnade de Perrault, deux canules plantées dans les narines et reliées à une bouteille d'oxygène par un interminable serpentin de tuyaux verdâtres, je l'ai beaucoup fréquenté à l'époque, ressassant avec lui nos vieilles histoires, jouant de mes qualités de bricoleur pour prolonger de la manière qui lui convenait un joli carrelage marine et blanc conçu par Andrée Putman qui avait été la décoratrice de l'appartement qui appartenait à Michel Guy, riche pépiniériste, beau mélomane et piètre ministre de la Culture, qui le louait à Hector pour un prix raisonnable, ainsi à son décès il suffit au convoi de traverser la rue de Rivoli pour atteindre Saint-Germain-l'Auxerrois, la paroisse des rois, où fut célébrée sa messe mortuaire, avec une belle oraison de Jean Daniel, avant que, à la demande expresse du défunt et à la confusion du prêtre, ne retentît « le Temps des Cerises » qui fut le chant des Communards, dernier pied de nez aux convenances de ce marquis authentique descendant des Galard l'Isle, une des six plus vieilles familles de France, qui ne travailla jamais que dans des journaux de gauche et qui n'aima jamais que des juives, lorsque, atteint définitivement par la maladie, il fut contraint d'abandonner son poste de rédacteur en chef - c'était du temps où les rédactions des journaux n'avaient pas tourné à l'armée mexicaine et ne comptaient qu'un seul rédacteur en chef -, Hector, qui avait été à l'origine du premier des Observateur vers les années 50, et qui avait pour l'argent un aristocratique mépris, céda à Claude Perdriel, pdg du journal, les actions qu'il possédait pour la somme de 1 franc, exigea un chèque qu'il mit sous cadre et accrocha dans son bureau, hélas ! je n'ai pas osé à sa mort demander à ses héritiers, que j'avais vaguement connus bambins, de m'offrir ce sous-verre dont je crois être une des rares personnes à mesurer l'humour et le panache, abandonner un tel homme à la fin de France Obs ne m'avait pas été facile, d'autant que pour gagner ma vie je dus me mettre à travailler à plein temps à Week-End, l'hebdo du tiercé dont le propriétaire, le comte de Lesguern, n'avait rien, lui, d'un marquis rouge, surtout porté sur les mondanités et l'aisance financière il possédait une écurie de courses et avait épousé, contre titre nobiliaire, une grande fortune à la fois lainière, papetière et sucrière en la personne de Simone Malle, la sœur de Louis, ce qui lui permit de financer l'Almanach du Tiercé dont il me confia la rédaction en chef, je m'empressai aussitôt de commander un article à Jean-François Revel puis à Alexandre Vialatte, le premier me fournit une belle réflexion philosophico-sociologique sur l'attrait du jeu qui frappe les populations nanties en même temps que les démunies, rarement les moyennes, Alexandre Vialatte, pris de court, mais ne voulant pas faillir à la vieille amitié qui le liait à ma famille, torcha un de ces petits textes virevoltants et distanciés qui ont fait son succès posthume où il était question du cheval-jupon que portait sa cousine lors d'un bal qui eut lieu, me semble-t-il, du côté des Antipodes, c'était de maigre intérêt pour les turfistes du dimanche matin qui constituaient la totalité des lecteurs dudit almanach, mais personne ne m'en fit reproche, pas même le mari de Simone Malle, si j'évoque cette collaboration de Vialatte c'est sans doute parce que l'avoir connu tout gosse vous classe un homme, encore que le personnage m'impressionnait peu alors, j'en mesurai bien l'importance aux gens qu'il fréquentait et qui lui accordaient du crédit, Gide, Paulhan, Dubuffet, Bissière, mais sa foi en Dieu, son nationalisme suranné, ses pudeurs, sa sexualité refoulée, en tout cas non avouée, m'avaient poussé à mal apprécier le poète qu'il était, séduit toutefois par ses doutes littéraires, ses fausses naïvetés et son goût du pittoresque, il avait épousé la cousine de ma marraine Sibille, laquelle tenait un salon ouvert dans son atelier de la rue de Vaugirard que nous fréquentions tous deux aux lendemains de la Libération, car ..."

Laurent Laloup le mercredi 03 octobre 2007 - Demander un contact

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Wikipedia

" Walter Lewino (né le 18 janvier 1924) est un journaliste français, ancien combattant et spécialiste de tests et de jeux pour journaux.

La Seconde Guerre mondiale
Né le 18 janvier 1924, Walter Lewino est le petit-fils, par sa mère, de Léonce Tobo, le créateur des syndicats ouvriers de Boulogne-sur-mer, et le fils d'un artiste peintre britannique de confession juive. Il passe une partie de son enfance dans un petit village du Lot avant d'être mis en pension à l'école primaire supérieure de Cahors. Après la débacle de 1940, âgé de 17 ans, il décide de rallier le général De Gaulle et rejoint l'Angleterre par l'Espagne et le Portugal. Après un an d'entraînement comme navigateur, il est muté au groupe Lorraine, la seule unité de bombardement française libre intégrée à la Royal Air Force. En son sein, il contribue, comme Pierre Mendès France ou Romain Gary, au succès du débarquement en Normandie et accomplit 65 missions de guerre.

Pour cela, il reçoit la légion d'honneur, la médaille militaire et la croix de guerre avec quatre citations. Démobilisé en 1946 il reprend des études de lettres à la Sorbonne où il milite à la fois à l'Unef – comme représentant des étudiants en Lettres – et au PCF dans la section de la rue Monge dirigée par Annie Kriegel. Mais rebuté par le culte de la personnalité stalinienne qui y règne, il quitte ce parti dès la fin de l'année. Ses premières expériences professionnelles, d'abord au sein d'une imprimerie parisienne (la Néogravure) puis, comme peintre dans le bâtiment, n'en renforcent pas moins son sentiment de solidarité avec la classe ouvrière et des sympathies électorales en faveur des communistes que le temps n'altérera pas."

Laurent Laloup le mercredi 03 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 20 août 2014

 

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