Ernest Emile Petit - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Ernest Emile Petit



Naissance : 20 février 1888 - Paimboeuf (44)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Amériques

Engagement dans la France Libre : Paraguay en janvier 1941

Affectation principale : Terre - Londres / affectation spéciale

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : general

Décès à 83 ans - 29 mai 1971 - Saint-Maur-des-Fossés (94)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 471267

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41195

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Ernest Emile Petit - son Livre ouvert !
 

"... La vie de Simonne Mathieu est peu documentée. Slate a livré une version de la rupture avec De Gaulle de celle qui a impressionné par son sang-froid lors du bombardement de la caserne de ses troupes. Quelques mois plus tard, l’une de ses soldates a une liaison avec le général Petit, chef d’état-major de De Gaulle. Une idylle que la morale, les règlements et la capitaine réprouvent. Elle n’hésite pas à entrer en conflit avec Petit qui, sous prétexte de travail, veut garder avec lui sa secrétaire pour la nuit : «Je protestai vigoureusement, a raconté Simonne Mathieu. Le résultat fut qu’il me fit une entourloupette. Il me rappelle pour m’annoncer que le général De Gaulle va venir passer mes filles en revue le lendemain. Je pousse des hurlements : "Elles ne seront pas là ! Elles sont à leur travail ou en manœuvre, il fallait me prévenir plus tôt."» De Gaulle découvre une caserne vide. Pique une rage de tous les diables. Le lendemain Simonne Mathieu est remerciée. Petit a gagné par KO. ..."

www.liberation.fr 

Laurent Laloup le dimanche 10 novembre 2019 - Demander un contact

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Réponse :

Je lis : "A l’époque, Simonne (un double n qui viendrait de l’étourderie d’un agent de l’état-civil)"


Son implication dans la France Libre

Ernest PETIT est né le 20 février 1888 à Paimboeuf (44). Il est fils d'un receveur des postes en Vendée. Il fit ses études secondaires au lycée Clemenceau de Nantes. Il se marie le 18 avril 1914 avec Clémence Orieux.
Engagé volontaire en octobre 1909 au 116ème régiment d'infanterie, il est nommé caporal le 11 février 1910 puis il intègre pour deux ans l’Ecole Spéciale militaire de Saint-Cyr (Promotion Fez de 1909). Il a combattu pendant la première guerre mondiale et a été fait prisonnier puis il s’évade en 1918 et rejoint la France.
De 1918 à 1940 il poursuit sa carrière militaire dans différents pays dont le Maroc, l’Allemagne, la France, la Syrie et le Liban puis le Paraguay.

1940 - 1941

Ernest Petit est alors chef de la Mission militaire française auprès de l'ambassade de France à Asunción au Paraguay avec le grade de lieutenant Colonel depuis 1936.
En Juillet 1940 il rejoint les forces françaises libres et il est alors mis d’office à la retraite par le gouvernement de Vichy. Il écrit à De Gaulle et De Gaulle lui demande de le rejoindre le plus rapidement possible à Londres avec la promesse du commandement des forces terrestres en Angleterre. Il rejoint l’Angleterre par bateau le 3 Décembre 1940 et arrive en Ecosse après 26 jours de mer le 29 Décembre puis il rejoint Londres par le train.

Il rencontre De Gaulle le 2 Janvier 1941 et celui-ci le nomme Chef d’état major et Général de Brigade le 6 Janvier. Pendant cette période lorsque De Gaulle partait au Maghreb ou au Moyen Orient dans les pays où il y avait une mission militaire française son rôle était celui d’intermédiaire militaire de confiance entre De Gaulle et le gouvernement britannique. Il ne parle pas bien l’Anglais mais est très impressionné par la population anglaise qu’il trouve très accueillante. Rapidement, il désire avoir un poste plus opérationnel. En Novembre 1941 il est remplacé par le colonel Billotte car De Gaulle veut l’envoyer à Beyrouth pour le mettre à la disposition du Général Catroux. Finalement de Gaulle décide de l’envoyer à Moscou où il partira en Février 1942.


Moscou : 1942-1945

De Gaulle décide de participer à la guerre avec des militaires français sur le front Russe. Il veut alors créer à Moscou une mission française permettant de renforcer les liens avec la Russie. Il nomme alors Ernest Petit chef de la mission militaire Française en Russie chargé de représenter la France libre et relevant directement de lui. Il lui fixe plusieurs missions :
• diriger la Mission militaire de la France Libre auprès du gouvernement et du Haut commandement soviétique
• créer des liens de confiance mutuelle entre les forces françaises libres et les forces militaires soviétiques et coopérer militairement avec ces dernières.
• s’informer du développement des opérations militaires en URSS
• recueillir auprès des soviétiques des informations sur la France et les territoires français non libérés
• mettre sur pieds avec les autorités soviétiques un corps expéditionnaire français et en prendre le commandement

Il arrive par mer à Mourmansk puis rejoint Moscou par le train. Il est accompagné par Raymond Schmittlein et Roger Garreau qui lui sera le chef de mission diplomatique qui se trouvera à Kouibychev auprès du gouvernement Russe qui s y était réfugié. Il communiquera par le chiffre avec De Gaulle et rendra compte à Roger Garreau. Il remplit sa mission à Moscou durant plus de trois ans jusqu’à la fin des hostilités en Europe.

Le 30 Mars1942 De Gaulle lui précise qu’il n’y aura pas d’armée de terre en URSS mais uniquement des aviateurs et il reçut l’instruction d’en parler au gouvernement soviétique. De Gaulle lui reprécisera ses missions :
• La première est plutôt diplomatique et son contact principal est avec la délégation anglaise. Il a pour adjoint le Capitaine Mirlésse qui parle Russe. Il participe régulièrement à une émission de radio de la France combattante qui émettait à partir de Moscou.
• La deuxième est la création et la coordination d’un groupe d’aviateur venu combattre au côté des Russes. Il s’agissait d’aviateurs français dépendant de la Royal Air Force. Il reçut l’instruction d’en parler au gouvernement soviétique.
• La troisième fut l’organisation du retour des français les ‘’Malgré nous’’ enrôlés dans l’armée allemande et faits prisonniers en Russie.

Le 6 Novembre il part à Kouibichev pour assister à la cérémonie du 25eme anniversaire de la révolution d'Octobre et il reçoit le feu vert des soviétiques pour l’arrivée en Russie des aviateurs français qui étaient en attente au Liban. Le 29 Novembre le premier contingent d’aviateurs arrive à Moscou puis de nouveau 14 aviateurs.

Le 20 mars 1943 le général Ernest Petit avec le colonel Schoumoff commandant la base d'Ivanovo et le colonel Levandovitch du commandement supérieur des Forces aériennes russes passent le groupe en revue pendant deux jours. De cette inspection, il est établi que : "Par ses qualités militaires et morales, cette unité est prête pour partir sur le front". En Juin Khationki devient la nouvelle base de Normandie.

Il s’est aussi occupé de la libération des prisonniers français qui était en attente de rapatriement à Odessa. A Moscou il rapporte au Général d’armée Catroux. Le 15 Septembre 1943 il est reçu par Staline pour lui en faire part officiellement.

Le 1er Janvier 1944 les aviateurs vont pendant un mois dans un centre d’entrainement sur l’avion Russe la Yak à Ivanovo. En Mars arrivé 7 nouveaux pilotes et le 19 Mars il se rend à Toula pour les obsèques de deux aviateurs suite à une collision en vol à l’entrainement. Le groupe d’aviateurs Normandie est à ce moment la constitué de trois escadrilles de 12 avions plus une escadrille de réserve de 14 avions.
Le 20 Avril il visite à Toula le camp d’entrainement de Normandie.
Le 10 Juin un aviateur de Normandie abat par erreur un avion Russe qui était dans sa zone. Par la suite le groupe Normandie s’aguerrit et accumule de très bons résultats. En Juin il organise l’enterrement de plusieurs aviateurs abattus en vol à l’Eglise catholique de Saint Louis des français à Moscou.
Le 25 Juin 1944 il est promu Général de Division. En Décembre De Gaulle vient à Moscou rencontrer Staline.
Le 1er Aout il reçoit les félicitations de Staline pour l’intervention très efficace de Normandie sur le Niemen.
Le 12 Octobre il visite le camp de Normandie Niemen avec Pouyade et le Géneral Zakharov.
Le 7 Décembre Normandie Niemen et ses pilotes sont reçus à l’ambassade de France et rencontrent le Général de Gaulle le général Juin et différentes personnalités Françaises et Russes.
Le 19 Mars 1945 il part à Schiperbail pour visiter Normandie Niemen dirigé par Delfino accompagné du côté soviétique par le Général Zakharov et le Général Levandovitch.
Le 31 Mai 1945 il assiste chez Molotov à une célébration de la victoire en présence de Vinogradov.

Les prisonniers alsaciens et Lorrains (les Malgré-nous)

Le Général Petit s’est beaucoup impliqué dans la libération des français prisonniers en Russie dans différents camps (Kiev, Kalinine et Bysinsky). Au printemps 1943, les autorités soviétiques acceptent de séparer les « annexés » (Alsaciens, Mosellans, Luxembourgeois) des Allemands. Les Malgré-nous sont regroupés dans des camps, notamment à Tambov, dans des conditions cruelles. A cette époque le gouvernement provisoire de la France libre pensait envoyer ces français sur le front après une période de formation par les Russes. Ce scénario n’est pas accepté par les Russes.

Les efforts du Général Petit aboutissent et les Russes acceptent leur départ.
Le 7 Juillet 1944 il se rend à Tambov pour organiser le départ de 1500 Alsaciens Lorrains vers l’Algérie via Téhéran afin qu’ils soient incorporés dans l’armée française. Le départ des prisonniers pour Moscou est réalisé le 7 Aout 1944. Puis le durcissement de Moscou et le terrible hiver 1944-45 retardent les rapatriements qui recommencent lentement après l'accord franco-soviétique de juin 1945. Mais es Russes acceptent leur départ par bateau Anglais.
Le 16 mai 1945 il visite le camp de Kalinine et de Bysinsky.

Sa mission en URSS lui valut l’Ordre du Drapeau rouge de l’URSS, et la médaille soviétique de la Victoire (5 Juin 1945). Le gouvernement soviétique lui avait aussi décerné l’ordre du Héros du Travail socialiste pour son 80e anniversaire.

Gerard Petit le mercredi 24 avril 2019 - Demander un contact

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Premiers pas , sur la glace .

Peut-être , mes premiers pas sur la glace ? : et je n'ai même pas peur de tomber .
Avec ces 2 Francais .

Jacopin Jean Noël le vendredi 04 décembre 2009 - Demander un contact

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Réponse :

Probablement Anne Petit 


Vie de famille , à faire partager .

Quand on le peut on fait ressembler l'éloignement à une vie de famille , pour d'autres .

Jacopin Jean Noël le vendredi 04 décembre 2009 - Demander un contact

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Joyeuse compagnie !

De Gaulle et la Russie Par Maurice Vaïsse,Philippe Oulmont,Letizia de Linares 

Jacques Ghémard le mercredi 25 novembre 2009 - Demander un contact

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De Gaulle et la Russie Par Maurice Vaïsse,Philippe Oulmont,Letizia de Linares 

Jacques Ghémard le mercredi 25 novembre 2009 - Demander un contact

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Jardin Russe

Il n'est pas interdit d'aimer les fleurs .

Jacopin Jean Noël le lundi 23 novembre 2009 - Demander un contact

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Français libre et communiste

" PETIT (Ernest)

Né le 20 février 1888 à Paimboeuf (Loire-Inférieure)

Décédé le 29 mai 1971 à Saint-Maur (Val-de-Marne)

Sénateur de la Seine de 1948 à 1958

Né le 20 février à 1888 à Paimboeuf, en Loire-Inférieure, Ernest Petit, fils d'un receveur des postes, fait ses études secondaires au lycée de Nantes. Après son baccalauréat, il reçoit une formation militaire d'officier supérieur à Saint-Cyr, puis entre à l'Ecole supérieure de guerre. Pendant la guerre 1914-1918, alors qu'il est prisonnier, il s'évade du fort d'Ingolstadt, où il a pour compagnon de captivité le futur général de Gaulle. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec palmes.

Chef de la mission militaire française au Paraguay en 1940, il rallie la France libre et devient, en 1941, chef d'état-major du général de Gaulle à Londres. De 1942 à 1945, il est désigné par le gouvernement d'Alger pour diriger la mission militaire française en URSS. Il est à l'origine de la création de l'escadrille Normandie-Niemen.

Après la Libération, le général Petit commande la troisième région militaire à Rouen (de 1945 à 1946), puis la région militaire de Paris (de 1946 à 1947). Au début de 1947, il dirige le cabinet militaire de François Billoux, ministre communiste de la défense nationale. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre 1939-1945, de la médaille de la Résistance avec rosette, de l'ordre du Drapeau rouge de l'URSS et de la médaille soviétique de la victoire.

Le général Petit est élu sénateur de la Seine en 1948. Il sera réélu le 18 mai 1952 sur la liste du parti communiste. Apparenté communiste au Conseil de la République, il est nommé membre de la commission des affaires étrangères et de la commission de la défense nationale. En 1953, il devient également membre de la commission des affaires économiques.

Expert des questions militaires, le général Petit intervient dans de nombreuses discussions relatives à ce sujet : sur l'intégration des militaires dans la sécurité sociale, sur le budget militaire, sur le réarmement... En 1948, il présente un rapport portant sur les conditions dans lesquelles les militaires dégagés des cadres peuvent concourir pour la Légion d'honneur et la médaille militaire.

Il s'intéresse également aux affaires étrangères et intervient dans les discussions sur le pacte de l'Atlantique, la politique française à l'égard de l'Allemagne et en Europe, ou encore la situation en Indochine.

En janvier 1958, le général Petit fait une intervention remarquée sur l'Algérie. A cette époque, le conflit s'aggrave avec la métropole, et le sénateur de la Seine n'hésite pas à dénoncer avec force « une guerre où l'on n'interdit pas de manière draconienne les atrocités et les tortures ». Le général, appelle donc le gouvernement à mettre fin au conflit, « pour l'honneur de la France et de son armée, pour le prestige du pays, pour la dignité de notre peuple (...). C'est uniquement par l'amitié dans la paix issue de la négociation que peuvent se rétablir les liens solides de fraternité dans l'indépendance, auxquels aspirent les uns et les autres. » Dans une autre intervention d'importance, trois mois plus tard, il stigmatise les militaires qui se mêlent de faire de la politique dans le conflit algérien : « les tâches politiques ne sont pas celles de l'armée ; la mission de l'armée doit rester militaire ». Tout en reconnaissant pour cause de cette attitude, « une politique [gouvernementale] (...) qui est toujours hésitante, tortueuse », et place, de fait, le corps des officiers devant des responsabilités auxquelles il n'avait pas été préparé.

Les 2 et 3 juin 1958, le général Petit vote contre le projet de loi relatif aux pleins pouvoirs et la réforme constitutionnelle. Il est réélu en juin 1958 lors du dernier renouvellement du Conseil de la République.

Parallèlement à son activité de sénateur, le général Petit est président de l'association France-URSS. En 1948, il donne une conférence sur le pacte franco-soviétique pour le compte de cette association : après avoir parlé de la démocratie en URSS et de l'amitié des peuples d'URSS envers la France, il montre, avec force exemples, les efforts de reconstruction engagés par les peuples de l'Union soviétique. Il souligne ainsi , à une époque où les relations se tendent entre les Etats-Unis et l'URSS, que cette dernière a besoin de la paix. « Notre seule sauvegarde et celle de la paix, conclut le général, c'est le traité d'alliance entre la France et l'URSS. »

Le général Petit est également président d'honneur des officiers de réserve républicains. "

Jacques Ghémard le samedi 21 novembre 2009 - Demander un contact

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La famille du général Petit

Le général Petit en famille .
Même pas froid , nous !

Jacopin Jean Noël le samedi 21 novembre 2009

Jacques Ghémard le samedi 21 novembre 2009 - Demander un contact

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Guillaume Piketty : Francais En Résistance - Carnets De Guerre, Correspondances, Journaux Personnels

"Diego Brosset" :

" Plus ample connaissance faite avec le milieu on en sent les faiblesses ; est-ce optimisme, est-ce illusion, le laid frappe plus que le noble, étonne davantage et ce n'est pas un des moindres sujets d'étonnement de le trouver plus répandu qu'on ne pensait, on finit par en être obsédé et on oublierait facilement que le substratum est fait de bonnes volontés, de dévouement et d'énergie. Peut-être le laid frappe-t-il davantage quand on est près du soleil parce que vers la source de toute chaleur tendent toutes les ambitions et que Vers l'astre qui la dispense se groupent les parasites professionnels.
Qui racontera les faiblesses et les grandeurs du mouvement de Gaule [sic] ? Plus tard, il faudra se souvenir des noms pour étoffer l'histoire ou étayer l'argumentation ; me rappellerai-je ce que signifie­ront Antoine dit Fontaine agent du baron Empain, l'homme fin à la main de femme ; Pleven, intelligent à l'esprit ouvert, au regard droit, rapide et efficace ; Soubeyran que je viens de conduire à la Tour de Londres, beau soldat pourtant mais contaminé par Lescure mystique, refoulé, au regard dément ; Simon, Molyneux, Lapie un groupe dont l'un est aujourd'hui gouverneur du Tchad parce qu'il a fallu qu'il quitte Londres, noms qu'il faut rapprocher, au risque d'un jugement téméraire ; Passy entraîné par l'esprit romanesque de sa fonction ; Cassin qui passe comme un rat et qui pourtant ne veut pas qu'on l'oublie, dont le rôle est peut-être occulte et important ; Palewski dont je ne saurais rien dire sinon qu'il sait faire, est accepté des milieux anglais, modeste avec des fonctions importantes et par là même, par cet indice, ou très bien ou très mal ; Mme Spears qu'il faut rapprocher de Mme Catroux ; le docteur de Cailly et son assistante, l'ambitieuse Mme [...] ; le commandant Hackin à la belle droiture et au fin son rire, sa femme étrange créature calme et ardente ; le commandant Morin polytechnicien au visage fin et sans illusions sur les hommes | le colonel Bureau, parvenu colonial aux uniformes rutilants qui veut plaire aux femmes et ne réussit qu'à s'en faire moquer ; le génénal Petit lent calme sage et sûr ; l'Amiral excité, aimable, difficile à vivre, fidèle au fond, malin malgré son mauvais caractère ; Weetzel le sous-chef de la marine intelligent et fin, mais bien moins inquiétuul que Moret le chef d'état-major qui doit être très intelligent, assez méprisant et complexe ; Osborne, l'Américain qui veut la fine plus vieille que ses hôtes et qui écrit Damned Hell au bas d'un document pour marquer son approbation ; les filles du corps féminin laides et lourdes plantons aux étages ou fines et intelligentes secrétaires dans les bureaux ; la petite Lecat brave comme seule une femme peut l'être qui jetée sur son toit par une bombe deux jours après ses couches, son bébé tué, a déjà retrouvé énergie et sourire, restée seulement « un peu plus nerveuse » aux bombes, sans qu'il y paraisse pourtant. Mlle Reaves de la BBC, si anglaise avec son intelligence magnifique, son expression calme qu'elle affecte et sa bouche gourmande.

La grande histoire de l'Amiral là-dessus qui remue des bas-fonds, affaire qu'il faudra connaître par Dechelette beaucoup plus tard ; l'antisémitisme des uns, la franc-maçonnerie des autres. Et, à Camberley, les officiers brouillés avec leur capitaine Hucher, le colonel vieil africain à la tête sympathique qui tout de même tient son monde."

laurent le dimanche 12 juillet 2009 - Demander un contact

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"Les deux missions de la France libre en URSS, la « diplomatique » de Roger Garreau et la « militaire » du général Ernest Petit, eurent très vite à s'en préoccuper. Moscou fait d'abord la sourde oreille : sous l'uniforme allemand, elle ne veut voir que des ennemis. Puis, au printemps 1943, les autorités soviétiques acceptent de séparer les « annexés » (Alsaciens, Mosellans, Luxembourgeois) des Allemands.
C'est alors que l'adjoint du général Petit, Albert Mirles, suggère, dans un télégramme envoyé le 5 août 1943 de Moscou à Alger, de former « avec des prisonniers récupérés, une unité combattante en URSS ». Il est appuyé par Raymond Schmittlein, de la mission diplomatique, qui propose même d'en prendre le commandement.

Le refus d'Alger

A Alger, l'idée n'enthousiasme pas le commissariat aux Affaires étrangères du Comité français de la libération nationale (CFLN). C'est non. Officiellement pour éviter aux Malgré-nous repris d'être fusillés. Officieusement parce qu'on craignait que cela ne soit une source de complications sans fin avec Moscou...
La suite est mieux connue : les Malgré-nous regroupés dans des camps, notamment à Tambov, dans des conditions cruelles. Les efforts du général Petit qui aboutissent, en juillet 1944, à la libération des « 1 500 ». Puis le durcissement de Moscou et le terrible hiver 1944-45, avant que ne recommencent lentement les rapatriements, après l'accord franco-soviétique de juin 1945."

Jacques Ghémard le samedi 18 octobre 2008 - Demander un contact

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Anciens sénateurs Ve République

Ernest PETIT
Ancien sénateur de Paris

Etat-Civil
Né le 20 février 1888
Décédé le 28 mai 1971

Situation en fin de mandat
Membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
Membre du Groupe Communiste

Election
Elu le 5 janvier 1948
Réélu le 18 mai 1952
Réélu le 8 juin 1958

Elu le 26 avril 1959 ;
Fin de mandat le 1er octobre 1968 (Ne se représente pas).

Profession
Général en retraite

Jacques Ghémard le samedi 18 octobre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 10 novembre 2019

 

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