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| Georges Maradène | |
Naissance : 7 mars 1922 - Cherbourg (50)
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en septembre 1941
Affectation principale : Résistance intérieure / CND Castille
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2
Décès à 91 ans - 30 novembre 2013 - Alès (30)Epoux de Gisèle Saltet d'Alzon 
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 390618
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 33952 |
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"LE RÉSEAU DE " RÉMY " : CONFRÉRIE NOTRE-DAME (C.N.D.)
Dès décembre 1940, Georges MARADENE, jeune apprenti à l'Arsenal de Cherbourg, procède, dans cet établissement travaillant pour l'ennemi, à de menus mais nombreux sabotages. Menacé d'être dénoncé par son chef, il abandonne l'Arsenal et est embauché en juin 1941, comme voyageur-monteur à l'usine Simon qui fabrique des machines agricoles. Étant descendu dans un hôtel de Saint-Brieuc, il fait la connaissance d'un autre voyageur avec lequel il échange des propos hostiles aux Allemands. Cet interlocuteur était CHOLET (Lenfant), agent du réseau monté par Gilbert RENAUD dit REMY, qui l'engage comme son représentant à Cherbourg sous le pseudonyme de " Dragon ". Confirmation de son engagement est donnée par le message convenu entre les deux hommes, " Mathurin et Isidore sont en promenade " émis par la radio de Londres en août 1941.
CHOLET (Guy Lenfant, Jacques Leroux) se rend souvent à Cherbourg. En novembre, il y vient accompagné d'Étienne LEGRAVEREND, responsable de la région Normandie-Bretagne, avec lequel il sera désormais en contact. Celui-ci vient tous les 15 jours et rencontre son agent dans une chambre louée rue Gambetta par MARADENE, et dont il possède la clé. Il est convenu que les renseignements de tous ordres recueillis y seront déposés.
Vers la fin de l'année, Georges MARADENE va enrôler pour l'aider dans la collecte. un de ses camarades, travaillant avec lui à l'usine Simon, Robert FREMY."
beaucoudray.free.fr  Laurent Laloup le lundi 09 novembre 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"... En janvier, Georges MARADENE (Dragon) s'assure du concours de René COLOMBO, puis d'Henri BLAIZE (Léon). Lors de leurs passages réguliers, Etienne LEGRAVEREND et Roger DALEM (Albert), étudient avec MARADENE les conditions d'un coup de main allié sur la plage s'étendant de Querqueville aux falaises de Gréville. Par un de ses agents, Robert FREMY, MARADENE apprend l'arrivée possible à Cherhourg du croiseur allemand " Prinz Eugen ", venant de Brest, où il séjourne avec les croiseurs " Scharnhorst " et " Gneisenau ", pour rejoindre l'Allemagne. Il obtient confirmation du fait par un Allemand du service des Transmissions " à qui il donnait des leçons de natation. Il appelle Étienne LEGRAVEREND de toute urgence à Cherbourg pour le mettre au courant. ..."
Laurent Laloup le vendredi 07 décembre 2018 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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"... Après une quarantaine prolongée de cette vie d'épouvante, il y eut une période d'accalmie. Les blessés et malades avaient enfin le droit de rester au Block. Charles Joineau était de ceux-là, avec Georges Maradel, André Roux, Paul Mollet, Antoine Cabanié..., tous ces camarades dont la vie ne tenait qu'à un fil, et qui avaient du mal à survivre, à la limite extrême de la résistance humaine.
Le camp recevait chaque semaine des convois de Hollandais, de Yougoslaves, de Belges, de Norvégiens, tous NN... Eux aussi ont gardé des souvenirs inoubliables de la sauvagerie des SS. Par exemple, les Norvégiens, arrivés à 506, ont eu 246 morts à Natzweiler ! Puis sont arrivés des Italiens... et des Tziganes qui ont été presque tous exterminés. Les nouveaux arrivés affiliés à un réseau gaulliste, notamment à la Confrérie Notre-Dame (CND)avec à leur tête le commandant François Faure (il était l'adjoint du colonel Rémy, chef de la CND). Puis Étienne Legraverend, Georges Maradène, Ernest Delaunay, tous de la CND, arrivés dans le premier convoi des Français NN, le 9 juillet 1943, avec les frères Le Tac, gaullistes, d'un autre réseau, le docteur Lavoué, Henry Grand, Roger Pinçon, Ernest Delaunais.
Paul Mollet et d'autres de la CND arrivés dans le deuxième convoi, le 12 juillet 1943..."
Laurent Laloup le lundi 06 novembre 2017 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" C’est avec beaucoup de tristesse et de retard que le CERD apprend le décès de Georges MARADENE.
Résistant de la première heure, membre du réseau de renseignement Confrérie Notre-Dame, Georges est arrêté le 17 octobre 1942.
Interné à la prison de Cherbourg puis à Fresnes, il est ensuite déporté au KL Natzweiler, le 9 juillet 1943.
Il fait partie du premier convoi de Nacht und Nebel français arrivé au camp. Un transport qui connait un sort terrible. Sur 56 hommes, 16 périrent au camp avant son évacuation.
En septembre 1944, Georges est transféré à Dachau. Il fait un bref passage au camp annexe d’Allach puis est renvoyé à Dachau le 14 octobre.
C’est là qu’il est libéré le 29 avril 1945.
Sur ses 56 camarades de déportation, 27 ne reverront jamais la France.
Georges MARADENE nous a quitté à l’âge de 91 ans.
Le CERD présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches."
" Georges Maradène, né à Cherbourg le 7 mars 1922, mort à Dions (Gard) le 30 novembre 2013, est un résistant de la Manche."
Jacques Ghémard le dimanche 24 septembre 2017 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Je vous salue Georges Maradène Ce fût un honneur de vous connaître et de recevoir de vous le livre de souvenirs magistral que vous avez composé, Réponses à un questionnaire. Vous nous manquez et vous vivrez dans nos souvenirs, DIana MAra Henry Diana Mara Henry le dimanche 30 novembre 2014 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Colonel Remy : Memoires D'un Agent Secret De La France Libre T2 MARADÈNE (Georges), p. 32. — Agent du réseau C. N. D. à Cherbourg, procuré par Godin. Pseudonyme : DRAGON. laurent le dimanche 13 septembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Extrait de "Mémoire d'un agent secret de la France libre T3", par Remy " En allant à Cherbourg où j'espérais retrouver notre bon camarade Georges Maradène — dont j'ignorais qu'arrêté au mois d'octobre 1942 il était alors déporté au camp de Natzweiler — j'éprouvai une vive satisfaction à la vue d'un terrain grouillant de prisonniers autour desquels des soldats américains tendaient nonchalamment des barbelés. Yvonnec et moi leur fîmes subir une petite inspection qui leur laissa tout le temps de considérer l'insigne à Croix de Lorraine que nous portions sur nos vareuses et l'inscription « FRANCE » en lettres blanches, cousue à nos épaules. Nous étions sûrement les premiers officiers français libres de leurs mouvements que ces Allemands eussent vus depuis quatre ans. Ils ne parurent pas goûter notre plaisanterie, que ceux-là seuls qui ont supporté sans frémir la présence de l'uniforme ennemi trouveront déplacée. Pour mettre le comble à l'irritation de ces « Aryens » qui n'avaient pas encore eu le temps de se débarrasser de leur morgue, le camp était gardé par des nègres américains hilares." Laurent Laloup le vendredi 26 septembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" Les Kapos frappent aussi à coups de manches de pioche, courant dans tous les sens en hurlant. Mais nous ne pouvons pas aller plus vite, nous glissons, lâchons nos pierres qui écrasent les mains de ceux qui nous suivent en tentant de s'accrocher à la boue. Les hurlements et les aboiements sont épouvantables, chacun tente d'éviter les coups et les chiens. Arrivés à quelques mètres du sommet il nous faut gravir une pente d'au moins 70°, glissante au possible, sans point d'appui. Au sommet, le commandant et les SS nous regardent, se réjouissent de nos efforts et lorsque nous avons enfin rejoint la route, ils nous repoussent à coups de pied dans le ravin. Ceux qui arrivent à se hisser se trouvent coincés dans un étroit passage au milieu des SS et les coups pleuvent. Kramer avec son nerf de boeuf est déchaîné.”
Georges Maradene, matricule 4358"
www.col-frison-roche-la-broque.ac-strasbourg.fr  Laurent Laloup le mercredi 02 juillet 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" Dès décembre 1940, Georges MARADENE, jeune apprenti à l'Arsenal de Cherbourg, procède, dans cet établissement travaillant pour l'ennemi, à de menus mais nombreux sabotages. Menacé d'être dénoncé par son chef, il abandonne l'Arsenal et est embauché en juin 1941, comme voyageur-monteur à l'usine Simon qui fabrique des machines agricoles. Étant descendu dans un hôtel de Saint-Brieuc, il fait la connaissance d'un autre voyageur avec lequel il échange des propos hostiles aux Allemands. Cet interlocuteur était CHOLET (Lenfant), agent du réseau monté par Gilbert RENAUD dit REMY, qui l'engage comme son représentant à Cherbourg sous le pseudonyme de " Dragon ". Confirmation de son engagement est donnée par le message convenu entre les deux hommes, " Mathurin et Isidore sont en promenade " émis par la radio de Londres en août 1941."
beaucoudray.free.fr  Laurent Laloup le dimanche 15 juillet 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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