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| Louis Edmond Koenig | |
Naissance : 14 janvier 1922 - Saint-Aubin-de-Scellon (27)
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / chars
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 2c
Décès à 19 ans - 15 juin 1941 - Néjah, Syrie
Mort pour la FranceCousin de Jacques Hébert et Bernard Hébert
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 321597
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27470 |
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Dans "1061 Compagnons" Page 298 -15 juin 1941
" Au pied du djebel Abu Atriz, à l'extrême droite de l'avancée française, Collet, fort de dix chars, subit également un très gros revers. A Nehja, en effet, spahis et Tcherkesses trouvent face à eux leurs anciens camarades de régiment. L'imbroglio est tel que, quelques jours auparavant, les patrouilles des deux camps se sont rencontrées, ont déjeuné ensemble et se sont rendu compte, à leurs rations (britannique pour les Free French), qu'elles appartenaient à deux camps opposés ! La bataille sera très violente. Appuyé d'automitrailleuses britanniques, un premier assaut coûte cinq chars aux Free French. Celui du carabin Jacques Hébert encaisse plusieurs coups au but. Deux obus arrachent sa tourelle, un troisième le culbute. Hébert tire son camarade Robédat jusque dans un fossé. Mais des tireurs les ont en joue. Un obus achève Robédat et blesse sérieusement à l'épaule Hébert qui parvient quand même à regagner ses lignes. Le char de son cousin, Louis Koenig, avec lequel il a fui la France, a également été frappé, ses deux occupants tués. Collet redonne l'assaut trois heures plus tard. Bien que trois blindés de Volvey soient à nouveau allumés, les spahis s'infiltrent dans les vergers et prennent Nehja que l'artillerie adverse noie sous les bombes. Cette fois, Collet doit ordonner le repli. Huit chars sur dix détruits, les spahis décimés, deux de leurs chefs de peloton tués. Le lieutenant de Villoutreys est porté disparu (Fait prisonnier, il est envoyé en prison en France. Aprés la convention d'armistice de Saint-Jean-d'Acre, il sera libéré et parviendra à rejoindre les unités FFL à Damas). Le bilan est catastrophique pour l'escadron des spahis constitué de quelques dizaines d'hommes : sept morts, deux disparus, vingt-quatre blessés dont le fougueux Ballarin." Laurent Laloup le mercredi 24 septembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"Concernant la Cie de Chars Française Libre, elle a perdu tous ses chars H39, principalement à cause des canons antichars de 47 qui manquaient tant pendant la campagne de France mais dont les forces fidèles à Pétain étaient abondement pourvues. Elle a effectivement récupéré des R35 mais est ensuite passé sur des Crusader pour participer à El Alamein et à la poursuite de l'Afrika Korps, puis sur des Sherman avec la 2eDB.
Six morts dans ses rangs au cours de ces combats de Syrie, Lucien Cocu, Louis Koenig, Guy-René Mestivier, Claude Robedat, Jacques Rouard et Louis Tresca."
www.livresdeguerre.net landrieu le mardi 09 octobre 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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