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| Maurice Henri Daligot | |
Naissance : 4 novembre 1916 - Bourges (18)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique
Engagement dans la France Libre : Gibraltar en juillet 1940
Affectation principale : FAFL / Ile de France
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant
Décès à 25 ans - 20 décembre 1941 - en mer près d'Edimbourg, Ecosse
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 154979
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 13371 |
Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... | | |
Maurice Henri Daligot - son Livre ouvert ! Il est l'un des 123 FAFL disparus sans sépulture dont le nom figure désormais sur la stèle commémorative du Tréport inaugurée en juin 2022.
Sa notice biographique et les circonstances de sa disparition ainsi que l’historique du projet de la Stèle, mené par l’Association pour la mémoire des FAFL, sont consultables sur le site de la Fondation de la France libre à l’adresse suivante :
Des photos de la stèle sont consultables sur le site « Aérostèles » :
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Fred Bentley le samedi 30 juillet 2022 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Jean de Tedesco et Maurice Daligot au No.257 Squadron. Au terme de leur formation à la No.59 OTU, Jean de Tedesco (FAFL 30.324), Compagnon de la Libération et Maurice Daligot (FAFL 30.050) furent ensemble brièvement affectés (en octobre 1941) au No.257 Squadron alors basé à Coltishall dans le No.12 Group.
Debout, second à partir de la gauche: Jean de Tedesco.
Accroupi, second à partir de la gauche: Maurice Daligot.
Photo: Imperial War Museum CH3872.
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Jacques Brisset le vendredi 27 novembre 2020 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Maurice Daligot, No.257 (Burma) Squadron, octobre 1941. Au terme de leur formation à la No.59 OTU, Jean de Tedesco (FAFL 30.324),compagnon de la Libération et Maurice Daligot (FAFL 30.050) furent ensemble brièvement affectés (en octobre 1941) au No.257 Squadron avant de rejoindre le No.340 Squadron.
Original wartime caption: TAVOY II - S/Lieut. M.H.L. Daligot - FREE FRENCH FORCES of Bourges, France.
Photo: Imperial War Museum CH 3917
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Bernard Jacques Brisset le mercredi 30 octobre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" Souvenirs de guerre
par Léon Wainstein (1916-1995)
En octobre 1937, je suis appelé sous les drapeaux à la 31e escadre à Tours, et me trouve affecté comme secrétaire au G.B.2. C'est le commandant Mailloux, un ancien compagnon de Mermoz, qui commande le Groupe et, c'est avec lui que je prendrai mon baptême de l'air, sur Bloch 200. Il disparaîtra dans une tragique collision au-dessus du terrain de Parçay-Meslay. Un an plus tard, je suis muté à l'école civile de pilotage de Royan Médis, où je serai nommé sergent. Je fais partie du personnel militaire d'encadrement.
Le départ vers l'Angleterre
Vers fin juin 1940, les Allemands sont aux portes de Nantes, et la nervosité commence à se faire sentir parmi le personnel. Mon camarade Allegret, que je trouve, un jour, à l'heure du déjeuner, me propose de l'accompagner à Agen où il allait effectuer une liaison aérienne. Nous décollons dans l'heure qui suit. ..."
www.francaislibres.fr
St Athan 1940, de gauche à droite : Léon Wainstein Henri Boquillard, Forsans, Kacew et Daligot. (Photo origine inconnue)
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Laurent Laloup le mercredi 25 septembre 2019 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Maurice DALIGOT « Mort pour la France » à l’âge de 25 ans. Maurice DALIGOT - pilote au groupe de chasse « Ile de France »
Matricule FAFL : 30.050
Dans la matinée du 20 décembre 1941 le Sous-Lieutenant Maurice DALIGOT âgé de 25 ans participe à un vol d’entrainement avec 5 autres pilotes du groupe de chasse « Ile de France » basé en Ecosse.
Au cours du vol une météo défavorable au dessus de l’estuaire Firth of Forth, près d’Edimbourg, amène Maurice DALIGOT à s’égarer dans une brume épaisse.
Une communication radio avec le personnel au sol est établie et permet de lui indiquer le cap à suivre pour rentrer. Pour une raison inconnue le Spitfire du Sous-Lieutenant Maurice DALIGOT prend systématiquement le cap opposé …. probablement à court de carburant, il finit par signaler qu’il prend la décision de sauter en parachute.
Dès lors le groupe « Ile de France » sera mobilisé pour tenter de le retrouver, et huit rotations seront organisées dans les 24 h qui suivront la nouvelle.
Le corps de Maurice DALIGOT ne sera jamais retrouvé.
« Mort pour la France » en service aérien commandé • « disparu en mer »
Sources :
- livres « Aviateurs de la Liberté » de Henry Lafont
- livre « Le Groupe de chasse Ile de France » de Frédéric Bruyelle
- site Frederic Bentley le mardi 09 octobre 2012 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Maurice Daligot, sous-lieutenant Né à Bourges le 4 novembre 1916, Maurice Daligot entre en 1939 comme élève à l’école de l’Air et en sort breveté pilote militaire en 1940.
Avant la signature de l’armistice, il est affecté à l’école de pilotage de Bergerac dirigée vers Bordeaux pour être repliée ensuite en Afrique du Nord.
Il prend la décision de rejoindre le général de Gaulle en Grande-Bretagne. Il quitte Alger, arrive à Meknès et Casablanca où il embarque sur un cargo pour Glasgow. Maurice Daligot s’engage dans les FAFL le 22 juin 1940. Il rejoint le 7 novembre 1941 le groupe de chasse Ile-de-France.
Le 20 décembre 1941, il fait partie d’une patrouille de six Spitfire. Il s’égare dans le brouillard. A court de carburant, il signale qu’il saute en parachute. Son corps ne sera jamais retrouvé.
cddp18.servehttp.com Laurent le jeudi 08 juillet 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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L’épopée d’un aviateur de la France Libre , par Yves Morieult " FORSANS Jean, Louis, Henri Né le 1er août 1915 à Vinh en Indochine. 30.458
Entré en service en septembre 1939. élève de l'école de l'air de Bordeaux, nommé aspirant de réserve en janvier 1940, pilote élève de bombardier, il est au Maroc fin juin 1940. S'évade le 3 juillet de Casablanca en prenant place sur un cargo qui doit gagner Gibraltar avec des troupes polonaises. Est accompagné par son camarade de l'école de l'air, l'aspirant Maurice Daligot (1916-1941), retrouvé à Meknès, et un autre sous-officier, sergent de son état, un certain de Kacew qui ne s'appelle pas encore Gary. ..." Laurent le jeudi 08 octobre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"La Vieille Equipe", de Bernard Dupérier, Berger Levrault " Le sous-lieutenant Daligot s'est perdu hier en mer, au cours d'un vol d'entraînement. Lamentable histoire où tout s'est ligué contre lui. La plus incroyable coïncidence a voulu qu'on repêche, à l'heure même où l'on cherchait notre pilote, un aviateur de la Fleet Air Arm (i) tombé dans les mêmes parages.
Croyant que c'était Daligot, les recherches furent abandonnées et la nuit tomba avant que ne fut réalisée la tragique méprise.
C'est le premier pilote du 340 qui disparaît — et sans gloire — avant la bagarre ! Mais son combat à lui, il l'avait mené victorieusement le jour où il avait fallu vaincre en lui-même tout ce qui lui disait : « Ne pars pas! reste en France ! Qu'as-tu besoin d'aller chercher là-bas? » Daligot avait triomphé de la facilité et de la résignation coupable, et il est mort dans le brouillard du soir de cette côte lointaine, pour son idéal et pour ce qui mérite le plus grand sacrifice : l'amour de son pays, notre France !
Bien sûr, tu ne seras pas parmi ceux qui moissonneront les victoires, on t'oubliera plus vite de n'avoir pas connu les bagarres meurtrières pour lesquelles sans trembler tu t'étais préparé, mais si quelques-uns d'entre nous survivent à cette guerre ton nom restera gravé en eux, fraternellement uni aux autres, ceux qui demain tomberont face à l'ennemi." laurent le samedi 11 juillet 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"La Vieille Equipe", de Bernard Dupérier, Berger Levrault " Je connais moins les pilotes de Philippe [de Scitivaux], mais ce que j'ai vu d'eux m'a suffi pour sentir vibrer là aussi le désir ardent de se battre et ce magnifique enthousiasme si pur qui semble être la marque commune de tous ces garçons. Avec lui, Scitivaux a pris un autre marin, l'enseigne de vaisseau Gibert. De petite taille, un éternel sourire sur les lèvres, toujours prêt à blaguer comme à se battre, cet ancien officier de la marine marchande n'est pas un des moindres éléments sur lesquels nous comptons pour bâtir moralement le squadron. Le lieutenant de Tedesco, dont la gouaille et la faconde parisiennes nous ramènent invinciblement à ses Batignolles natales et son inséparable, le sous-lieutenant Daligot, sont eux aussi au flight « A », ainsi que le sous-lieutenant Blitz, un garçon de petite taille, type très conventionnel du Français, tel que les Britanniques nous représentent. Avec eux, le sous-lieutenant Coignard, solidement bâti, aux yeux sombres et profondément enfoncés, a un faux air de Charles Vanel. C'est un Oranais qui a laissé en Afrique du Nord sa famille pour venir se ranger sous les ordres du général de Gaulle.Enfin, le sous-lieutenant Massart, garçon fin et réservé au type méridional accusé, complète l'équipe des officiers du flight « A ».
Parmi les sous-officiers, le sergent Guignard, un peu taciturne, mais fin pilote passionné pour tout ce qui touche à l'aviation et au pilotage, s'est assuré de suite une réputation de grand as. Il fait équipe avec le sergent Darbins, dont la familiarité est désarmante à force de gentillesse. Voici aussi le sergent Bouguen, un Breton originaire du Faou, et Reeve, un peu renfermé sur lui-même; voici Leguie, grand beau garçon à l'aspect nonchalant; voici enfin le petit sergent Bourgeois qui n'a que dix-neuf ans, et qui, benjamin du squadron, a quitté les bancs de Janson-de-Sailly pour venir ici, sacrifiant plus que nous, peut-être. Il a abandonné pour cela toute sa jeunesse et son foyer tendre et chaud; les bras d'une mère et l'amour attentif de toute une famille dont il se séparait pour la première fois. Il a laissé tout cela dans un mouvement d'enthousiasme très pur, pour obéir à sa conscience dont la jeunesse extrême ne pouvait admettre une compromission." laurent le samedi 11 juillet 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Romain Gary, Les promesses de l'aube " Je débarquai à Casablanca place de France, où je rencontrai presque immédiatement deux élèves de l'École de l'Air, les aspirants Forsans et Daligot, à la recherche comme moi d'un moyen d'évasion vers l'Angleterre. Nous décidâmes d'unir nos forces et passâmes la journée à errer dans la ville. L'entrée du port était gardée par des gendarmes et il n'y avait pas trace d'uniforme polonais dans les rues : le dernier transport de troupes anglais devait être parti depuis longtemps." Laurent Laloup le dimanche 31 août 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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