Albert Gaston Chavanac - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Albert Gaston Chavanac



Naissance : 19 octobre 1909 - Saint-Hilaire-Saint-Florent (49)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : commandant

Décès à 62 ans - 14 septembre 1972 - Rennes (35)

Epoux de Paulette Hamon 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 125085

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 234

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 10893


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Autorisation d'absence délivrée à Jacques Thomson

Cette permission rédigée sur du papier de récupération de l'Armée Italienne est intéressante à plus d'un titre. L'entête Forces Françaises Combattantes antérieure à l'appellation définitive Forces Françaises Libres et les signatures de Ravet et Chavanac.



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LELERRE Maurice le jeudi 14 mai 2020 - Demander un contact

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Réponse :

En fait à cette date les FFL n'existent plus et ne devraient pas s'appeler FFC, tout ça est un peu compliqué et j'ai essayé de dire ce que j'avais compris ici 


LA BIERE DU ROI ALBERT

Bir Hakeim. observatoire avancé, 8 juin 1942.
L'observatoire avancé est situé en dehors du champs de mines qui entoure la position. Une petite ceinture de mines nous sépare du reste du désert et des troupes d'assaut allemandes prêtes à l'attaque.
Les deux abris à ciel ouvert que nous avons creusés sont larges. Dans l'un se trouve le camion radio servi par Grégoire et Canal, l'observatoire est occupé par Chavanac notre capitaine, le camarade Rolle et moi-même, téléphoniste. Un canon de 75 antichar préposé à notre défense est à cent pas sur la droite.
Accompagnant le lever de soleil, une brume épaisse s'installe et couvre tout. Le bruit de chars allemands manœuvrant en approche fait vibrer nos tympans en résonance.
Bientôt la brume se déchire. Avec nos binoculaires, nous observons le « spectacle » et communiquons au PC les premières données par téléphone. La liaison ne dure pas deux minutes. Nous voyons certes, mais nous sommes vus. Un obus antichar allemand tiré rasant percute le parapet et déchiquette les fils téléphoniques qui en partent. Puis un deuxième obus arrive sur le camion radio, détruisant les installations. Canal crie " Mon Capitaine, je suis blessé ». Impossible pour lui et Grégoire de courir sur les dix mètres qui nous séparent sans se faire descendre. Je regarde à la binoculaire et n'ai pas le temps de mettre au point qu'un obus encoche le parapet à 10 cm de l'objectif.
Ces obus à grande vélocité sont agaçants au possible car on entend l'impact avant le claquement du coup de départ ; on dirait une bouteille de Champagne que l'on débouche, mais Dieu que ça pète sec, aucune résonance harmonieuse, juste le bruit, un centième de seconde, pas d'harmoniques. En tant que mélomane, je suis offusqué. Je préfère les noirs bémols des bombes qui chutent en quart de tons de cithare indienne. Mais je déteste autant les croches acérées des éclats qui déchirent.
Notre 75 antichar commence à tirer, mais il est immédiatement repéré. Un projectile le touche de plein fouet, disloquant le canon et tuant quatre des servants sur cinq.
Peu après, un court répit nous vient du ciel. Je vois un Hurricane descendre lentement en léger piqué comme à l'exercice, tirer quatre coups de canon bien ajustés et virer, mission accomplie : le char qui nous agressait, touché à mort, s'enflamme.
Grégoire et Canal en profitent pour nous rejoindre. Canal a le bras salement perforé. Nous retendons au mieux.
Commence alors la longue attente, cloués dans notre trou sous le soleil brûlant, coupés de communications. Le silence s'installe dans la tranchée.
À la tombée de la nuit, le bruit des combats se calme. Albert, le roi Albert, notre bon capitaine, estime qu'il est possible de regagner le camp retranché.
Il sort alors la bouteille de bière qu'il avait gardée toute la journée. Nous n'avions pas bu depuis le matin, sauf Canal qui eut droit à la seule gourde disponible.
Cette bière, je ne l'ai jamais oubliée. Nous en avons bu chacun une gorgée et puis nous sommes sortis sans ennuis, retrouvant les camarades qui nous croyaient morts.
Cette bière, c'est la générosité, l'amitié, la gentillesse de Chavanac. Elle m'est restée gravée dans la mémoire.

Pierre SIMONET, compagnon de la Libération

ROUMEGUERE le lundi 21 décembre 2015 - Demander un contact

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En Italie

Photographie envoyée par Florence Roumeguère 

Jacques Ghémard le vendredi 25 décembre 2009 - Demander un contact

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Groupe Chavanac en Italie

Photographie envoyée par Florence Roumeguère 



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Jacques Ghémard le vendredi 25 décembre 2009 - Demander un contact

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Souvenirs d'un officier d'artillerie coloniale, de Paul Morlon

" Le 3 novembre, LAURENT-CHAMPROSAY envoie son adjoint le Commandant GAULARD (que j'avais connu au TCHAD comme Capitaine d'une compagnie de transport automobile) en reconnaissance de nouvelles positions, avec les quatre Capitaines de batterie de 25 pounders. Les cinq officiers montent dans une jeep conduite par GAULARD. Reconnaissance difficile.
Une fois terminée, un des camarades suggère d'aller rendre une visite de poli­tesse à l'État-Major de l'unité britannique qui occupe le secteur ; proposition adop­tée. Les officiers anglais nous invitent gentiment à prendre un pot à leur popote. Nous ne pouvons refuser. Nous nous attardons un peu. Du coup, ils nous invitent à dîner. QUIROT et moi sommes très réticents. CHAVANAC et RIVIÉ entraînent GAULARD. Nous restons donc.
Quand il s'agit de repartir, la nuit sans lune est déjà bien noire, aux étoiles près. Par ailleurs, elle est très fraîche et nous sommes en tenue légère de jour. Je porte mes lunettes correctives noires du TCHAD et, personnellement, je n'y voit goutte.
Assez rapidement nous nous apercevons que nous sommes paumés. Arrêt pour tenir conseil. Il est décidé que les quatre camarades partiront à pied, chacun sur un point cardinal pour faire un aller et retour de 2 km. C'est bien le diable si l'un d'eux ne trouve pas un repère. Les voilà partis, se guidant à la boussole et aux étoiles. Je suis chargé de garder la voiture.
Au bout d'un certain temps, enlevant mes lunettes de soleil, je devine, malgré ma myopie, une colline sur la droite de la voiture avec un téton au sommet.
je m'y rends en marchant près de 100 mètres et je trouve au sommet une borne géodésique, comportant les fûts superposés avec les indications habituelles. Reve­nu à la jeep, en m'éclairant discrètement à la lampe torche, je retrouve la borne sur la carte.
Au bout d'une heure, les quatre camarades reviennent, bredouilles. Je devine les mines déconfites ! Après l'arrivée du dernier, je prends la parole :
«- Eh bien, vous n'avez rien trouvé, mais MORLON, avec sa vue basse et ses lunettes noires, vous montre la borne Z !» - que je pointe du doigt.
«- Vous me devez un pot.»
L'un d'eux alla contrôler les coordonnées et l'on repart vers le régiment où nous arrivons au petit jour. Nous trouvons les positions vides. CAULARD prend alors la direction des nouvelles positions.
L'accueil du Patron est plutôt froid. LAURENT-CHAMPROSAY avait donné l'or­dre de mouvement des quatre unités, faisant lui-même une reconnaissance préa­lable très rapide des emplacements de pièces.
GAULARD, après notre départ vers les batteries, puis vers nos observatoires res­pectifs, dut recevoir un savon... mémorable !"

Laurent Laloup le jeudi 26 février 2009 - Demander un contact

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Souvenirs d'un officier d'artillerie coloniale, de Paul Morlon

" Le premier groupe, qui a ses quartiers à HOMS, est commandé par le Capitaine VILMINOT (X 30).
La 1e batterie est commandée par le Lieutenant QUIROT qui dispose du Lieu­tenant EMBERCER et de l'Aspirant NORDMANN ; la 2e batterie par le Capitaine CHAVANAC avec le Sous-Lieutenant PETITJEAN, les Aspirants CHAMBON et ROUMEGUERE. Ces deux batteries ont comme canonniers des indigènes de pratiquement toutes les colonies de l'AOF et de l'AEF. J'y retrouve un de mes anciens canonniers d'AGEN ainsi qu'un brigadier, fils de ma logeuse d'alors."

Laurent Laloup le mercredi 25 février 2009 - Demander un contact

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PAS DE MOLLESSE DANS LE DESERT (VU D'EN BAS) une oeuvre de CANONNE ETIENNE

" L'OBSERVATOIRE D'ARTILLERIE
Au désert de Libye, on ne choisit pas un observatoire d'ensemble ; le terrain s'impose. Malgré les multiples recher­ches et essais, il avait bien fallu que le commandement accepte d'aménager celui-là, dirigé par le capitaine Chavannac, commandant la 2e batterie d'artillerie, et installé au milieu d'un champ de mines, en bordure même, si excentré qu'il se trouvait presque hors de la position de Bir Hacheim. Une section de Noirs de l'Oubangui-Chari, commandée par le sous-lieutenant Frionnet et le chef centre-africain Duaima, installée elle-même au beau milieu des mines, en assurait la défense. Mais le sol des alentours était plat, dénudé, la rasance des trajectoires mortelle.
L'attaque était bien commencée."

Laurent Laloup le samedi 20 décembre 2008 - Demander un contact

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Extrait de : Revue de la Fondation de la France libre-mars 2008

" Depuis l'Appel du 18 juin, une ébauche de groupe d'artillerie, composé de gradés d'active ou de réserve, de trois ou quatre canonniers et d'une cinquantaine de jeu­nes recrues évadées de France, s'est constituée. Ce groupe est équipé de canons de 75 mm et de tracteurs français venant de Norvège. Une section de deux canons avec personnel est organisée. Commandée par le lieutenant Quirot et son adjoint l'aspirant Petitjean, elle com­prend un médecin, l'auxiliaire Mayolle, un dépanneur et chef des voitures, le maréchal des logis chef Leckner, un comptable, le maréchal des logis chef Dufour, le chef de la 1èr" pièce, le maréchal des logis Egnard, et celui de la 2e pièce, le maréchal des logis David, un artificier, le maréchal des logis Lapouyade, les briga­diers-chefs Vernadet et Cornevaux, les bri­gadiers Thévenin, Sauvecanne et Paulet, ainsi que 26 canonniers passés en Angleterre en juin et en juillet 1940, à l'instruction très incomplète. Le reste est regroupé dans une batterie potentielle de quatre canons, dont le personnel doit être trouvé en Afrique noire, sous les ordres du lieutenant Chavanac."

L. Laloup le samedi 29 mars 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 14 mai 2020

 

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