|  | | | | Un Français Libre parmi 63529 | | | Jean François Joseph Arnold | |
Naissance : 9 aout 1901 - Périgueux (24)
Activité antérieure : marin
Point de départ vers la France Libre : Orient
Engagement dans la France Libre : en juillet 1940
Affectation principale : FNFL / marine marchandeIle de France, Cdt Duboc, Félix Roussel Matricules : Le Havre 9046
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine de frégate, capitaine au long cours
Décès à 94 ans - 12 octobre 1995 - Bussières (77)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 17952
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 571
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 1995 |
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Les Périgourdins des forces navales françaises libres
(1940-1945)
par Jean-Jacques GILLOT
Société Historique et Archéologique du Périgord
Jean, François, Joseph Arnold. Premier officier de marine périgordin de la France libre par sa démarche du 18 juillet 1940, mais dépassé par des hommes du rang (voir Barbier, Lagarde, Louit et Merle). Il est né à Périgueux, le 9 août 1901. Entré à l'école des mousses, le 4 octobre 1916, puis engagé pour cinq années, à 16 ans, il avait participé aux ultimes opérations maritimes de la première guerre mondiale avant de naviguer au large des Antilles et le long des colonies françaises de l'Afrique occidentale et équatoriale. Libéré de ses obligations le 15 août 1922, Arnold reprit ses études et il fut reçu lieutenant au long cours de la marine marchande avant de devenir commandant de bord en 1927. Navigant pour les armateurs Delmas et Vieljeux (La Rochelle), puis à la Compagnie générale transatlantique (Le Havre), il fut aussi enseignant d'anglais sur le navire-école Jacques Cartier. En 1940, le marin de commerce était enseigne de vaisseau de lre classe dans les réserves militaires et commandant en second du paquebot Île-de-France, lancé en 1927 des chantiers navals de Saint-Nazaire-Penhoët. Au début de la guerre, le bâtiment fut réquisitionné comme transport de troupes. Sa capacité d'emport doubla pour passer à 4 800 hommes. Armé de deux pièces de 100 mm et d'autant de mitrailleuses, il fut affecté en Extrême-Orient. À Singapour près d'être pris par les Japonais et sous contrôle britannique, Arnold fut l'âme de la rébellion. Avec onze officiers et vingt-neuf hommes d'équipage, Arnold rallia le navire à la France libre. Par la suite, le mutin fut décrit comme « petit, dynamique, possédant l'énergie d'un félin ». Dans les premiers mois de 1941, le Périgordin devint officier canonnier sur l'aviso-escorteur Commandant Duboc (voir Caer et Joinel) qui avait participé, avec le Commandant Dominé et le Savorgnan de Brazza, à la tentative manquée de la prise de Dakar. Nommé lieutenant de vaisseau, promu capitaine de corvette (capitaine et commandant dans l'armée de terre), il dirigea le transport de troupes Félix Roussel de mars 1942 à novembre 1944. Chef de cabinet du secrétaire général de la Marine marchande de décembre 1944 à septembre 1948, il fut démobilisé le 6 août 1946. Entré à la direction des Messageries maritimes, l'ancien Français libre prit sa retraite en 1962. Créateur de 1 association nationale des anciens FNFL en 1948 il en fut le président pendant douze ans. Capitaine de frégate (lieutenant-colonel), puis capitaine de vaisseau (colonel) honoraire. Promu commandeur de la Légion d'honneur en 1957. Croix de guerre 1939-1945 avec deux citations. Médaille de la Résistance avec rosette. Commandeur du mérite maritime. Médaille du sauvetage en mer. Il est décédé à Bussières (Seine-et-Marne), le 12 octobre 1995
Laurent Laloup le mardi 18 octobre 2022 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Le ralliement de Paul BRIAT à la France libre Extrait du compte-rendu de l'interrogatoire n° 2.762 de Paul BRIAT par le S.R. (Service de Renseignement] des Forces Française Libres, daté du 19 avril 1941 à Londres
[SHD Vincennes, TTC 41]
Les précisions ou corrections entre [ ] sont de moi, Jacques Omnès.
"BRIAT, Paul
Né le 22 mai 1922 à DINAN, Côtes du Nord.
Etudes secondaires.
Deux ans de navigation sur les navires de la Cie Havres Péninsulaire et de la Cie Transatlantique.
Se trouve le 1er septembre 1939 à MADAGASCAR à bord de la Ville de Metz - Havres péninsulaire. Rentre à bord de ce navire à BORDEAUX où il débarque.
Rembarque sur le SAN FRANCISCO de la Transatlantique, puis à bord de l'ILE DE FRANCE.
Se trouve le 28 juin 1940 à SINGAPOUR et se met aussitôt à la disposition de la Grande-Bretagne, ainsi que 34 de ses camarades sur 316 membres de l'équipage.
L'ILE DE FRANCE est saisi par les Anglais le 19 juillet. Un premier contingent de l'équipage est rapatrié en France, via Lisbonne, sur un bateau japonais. Un deuxième contingent est rapatrié au bout de deux mois sur un bateau hollandais, et un troisième et dernier contingent devait partir à bord d'un bateau portugais. Seuls le commandant FONTAINE et le Chef mécanicien ALLAIN furent détenus et internés en raison de leur attitude agressive à l'égard de l'Angleterre.
Onze officiers, dont le 2ème Capitaine [Jean ARNOLD ], se mettent à la disposition des Anglais.
Les lieutenants LEMAIRE et CHABOT, [en fait René CHABOT-MORISSEAU ] tous deux capitaines au long cours, rejoignent les Forces Françaises Libre avec BRIAT.
Le second Capitaine de l'Ile de France est promu Staff Captain dans la Mercantile Marine et prend le commandement en second de l'Ile de France sous les ordres d'un capitaine anglais.
Le premier Lieutenant est promu Chief Officer et reste à bord, ainsi que le Commissaire principal ROLLIN [en fait Roger RAULIN ] et le Dr. ABORD [ ], les trois officiers T.S.F. (MM. AUTIN [ , DESMAS [ ] et DOUCEPIS [en fait Léon DOUSPIS ]), les officiers mécaniciens TERNY [en fait René TRENY ] et ERNTZEN [ ] sont nommés respectivement Chief Ingeneer et Assistant Chief Ingeneer. L'équipage est complété par les indigènes LASCAR et GOUANIS.
L'Ile de France, transformé en transport de troupes (5.000 hommes) doit être utilisé entre l'Australie et l'Egypte et entre le Canada et l'Egypte. Le navire fait encore 20 nœuds de moyenne.
BRIAT, après avoir été nommé Junior Officer de la Mercantile Marine, est enfin embarqué à bord de l'ARCOUNDA [?] et par PENANG, COLOMBO, BOMBAY, MOMBASA, CAPE TOWN, FREE TOWN, GIBRALTAR, arrive en ANGLETEREE à GREENOCH [GREENOCK].
Le convoi est escorté par le REPULSE et le FURIOUS à partir de FREE TOWN, auquel se joignent l'AUGUST à GIBRALTAR, puis le LONDON qui remplace le RUPELS [REPULSE], et enfin cinq destroyers.
Pièce d'identité.- BRIAT possède un livret professionnel maritime portant des cachets de l'Inscription maritime de ST. MALO." OMNÈS Jacques le mardi 25 septembre 2018 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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"...Ce n'était pas l'avis du capitaine en second: Jean Arnold. Ni celui du commissaire Roger Raulin. Ni celui du docteur Alexandre Abord. ..."
Les rebelles de La Combattante Par Eddy Florentin  Laurent le mardi 08 décembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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