| | | | | Un Français Libre parmi 62933 | | | Joseph Abouchar | |
Naissance : 3 février 1903 - Damas, Syrie
Activité antérieure : liberal / cadre
Nationalité : Syrien
Engagement dans la France Libre : Liban en novembre 1941
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / santéAmbulance Hadfield-Spears
A participé à la bataille de Bir Hakeim
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 1825
Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 3385
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 284 |
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Registres de nationalité ouverts par les Forces françaises libres à Londres
ABOUCHAR, Joseph
Qualité : lieutenant-dentiste des Forces françaises libres. Naissance : 3 février 1903, Damas, Syrie. Résidence : lieu non indiqué. Type d'acte : acquisition de la nationalité française par naturalisation. Date de déclaration : 14 novembre 1941. Date de récepissé : 2 juin 1942. Remarque : père de quatre enfants mineurs nés à Paris. Laurent Laloup le mardi 01 octobre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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LA DRÔLE D'ÉQUIPE, de J. Duprey " Le personnel français s'augmente d'officiers, de sous-officiers et de soldats ayant rejoint après des aventures plus ou moins pittoresques. Outre le Médecin-Chef Fruchaud et le Capitaine Rabaté venus à Port-Suez, ce sont le Médecin-commandant René Quéneudec, le sergent-chef Henri Aurès, le sergent Pierre Mergier, les caporaux Fortuné Benedetto, Henri Boillot et Henri Freddy, le soldat Ernest Filuzeau. Pour évoquer le « coktail Spears », il suffit d'indiquer que Mergier, jeune étudiant de pharmacie parisien, avait pu joindre Plymouth dès le 22 juin 1940 sur un bateau de guerre anglais chargé de Polonais et qu'il avait participé aux campagnes du Gabon et d'Erythrée, que Benedetto était un vieux légionnaire ayant fait campagne à Narvick, que le Père Boillot, pour l'heure caporal muté de l'aviation avant de devenir l'aumônier de l'Ambulance, avait professe la physique dans un établissement religieux de Philippopoli.......
[...]
De la mi-août à la fin décembre 1941, lorsque la campagne proprement dite est achevée, l'Ambulance occupe les locaux de l'Hôpital civil allemand de Beyrouth, après une tentative d'installation malheureuse à « l'Hôpital militaire Maurice Rottier » en mauvaises conditions. Elle y joue le rôle d'un hôpital de garnison. Ses 100 lits confortablement installés sont presque toujours occupés par une trentaine de grands blessés intransportables, des accidentés et de nombreux malades, hospitalisés généralement jusqu'à gué-rison et renvoi sur leurs corps.
Au cours de cette calme période — et déjà à Damas à partir du 15 juillet — l'Ambulance achève de s'organiser et de donner une constitution plus ferme à ses effectifs. Elle perd, par mutation sur « l'A.C.L. », le Capitaine Durbach et les infirmières françaises Béguinot et Joland qui n'entraient pas dans le fameux statut du personnel féminin anglais invoqué par Lady Spears, ou encore le vieux Breton et pittoresque clochard Filuzeau. Elle gagne cependant une Française, Me Buterne, infirmière qui avait fait ses preuves en Erythrée avec le Commandant Fruchaud, maintenant médecin-chef, les sergents Cappelle et Raymond, le sous-lieutenant Albert, médecin et de plus rabbin à l'occasion, engagé au titre libanais, le sous-lieutenant Aboucher, engagé lui au titre syrien, le lieutenant-pharmacien Cantor, le soldat algérien Hadjali, le soldat tunisien Ibrahim ben d'Arch, le soldat malgache Rakoutoudrasoa, et, pratiquement, toutes les races des rivages méditerranéens tendent à être représentées, surtout avec l'appoint d'un personnel civil mouvant utilisé de temps à autre." Laurent Laloup le mardi 04 décembre 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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"La drôle d'équipe" de J. Duprey :
"Entre l'opinion des autorités anglaises hostiles à la présence d'un personnel féminin parmi les troupes combattantes et celle du Médecin-chef et chirurgien voulant opérer au plus près de l'action, le Colonel Kœnig fait accepter la sienne qui fixe l'Ambulance, du 23 juin au 15 août, dans les locaux de l'Hôpital civil italien de Damas. ^ Elle y prend en charge des blessés de l'armée Dentz, faits prisonniers, et retrouve des blessés de sa propre cause et de sa Division de « F.F.L. », qui avaient été faits prisonniers deux semaines plus tôt. Ces derniers avaient été laissés dans des conditions morales et matérielles lamentables, malgré ce qu'avaient tenté de faire pour eux Me Abouchar et son mari qui, père de quatre enfants laissés à Damas, suivra désormais l'Ambulance comme aide-chirurgical et dentiste dans toutes ses campagnes d'Afrique, d'Italie et de France.
Elle reçoit aussi les blessés, amis et ennemis, des combats qui continuent autour de la rivière Damour et dans les jardins de Damas jusqu'à la mi-juillet. Le 10, enfin, le Général Dentz sollicite un armistice. L'arrêt des hostilités a lieu le 12 à midi et le 14, la Convention de Saint-Jean d'Acre met fin à cette lutte fratricide. Le Général Catroux était devenu depuis le 24 juin, délégué général plénipotentiaire et commandant en chef des « Forces Françaises Libres » du Levant, le Général Spears et sa Mission s'installant à Beyrouth." Laurent Laloup le mardi 04 décembre 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Source : le Service de Santé de la France Libre, 1940 à 1943 de Guy Chauliac Laurent Laloup le lundi 23 avril 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution Réponse : On nous écrit : Sur cette photo, prise sans doute à Héliopolis, Egypte, les infirmières s'appellent Franka Kohen (juive polonaise) et Jean (prononcer Djiin) Williams
(Source: livre "Spearettes" par Rachel Millet - autre infirmière de la 1ère DFL )
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