Bruno Marie Larat - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Bruno Marie Larat



Naissance : 2 mai 1916 - Villeurbanne (69)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / BCRA

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine

Décès à 27 ans - 5 avril 1944 - Dora, Allemagne

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 295488

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 9446ligne 28872

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Bruno Marie Larat - son Livre ouvert !
 

Daniel Cordier, son secrétariat, ses radios: Essai critique sur Alias Caracalla

De Pascal Convert

Laurent Laloup le samedi 29 janvier 2022 - Demander un contact

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Bonjour,
Je suis André Larat, fils de Pierre Larat né en 1925, lui-même fils de René Larat né en 1900.
Je sais peu de chose de la famille de mon père si ce n'est qu'il a passé sa jeunesse à Lyon. Ce que je sais également, c'est que le nom de Larat ainsi orthographié est très rare. Bruno Larat qui est plus jeune que moi et qui apparaît sur les photos aux côtés du grand résistant Bruno Larat est un de mes cousins. Enfin, ma fille Marion Larat est cette jeune femme qui a fait un AVC dont l'origine est une pilule de troisième génération et qui est la première à avoir porté plainte au pénal en décembre. Elle aussi lutte et a déjà sauvé des vies et épargné des centaines de familles.
Si vous êtes en mesure de me préciser si mon grand père est cousin germain voire issu de germain du Grand Homme, je vous saurai gré de bien vouloir m'en informer.
Cordialement,
André Larat.

André Larat le vendredi 17 mai 2013 - Demander un contact

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hommage aux vrais resisistants

Lyonnais depuis toujours, agé de 72 ans, je me suis passionné pour la résistance et ai énormément lu. Je suis arrivé à la conclusion que son histoire a été accaparée, récupérée par les politiques. Comment éxpliquer que B LARAT, Henry FRENAY tous deux LYONNAIS une partie de leur vie, les colonels LACAZE et SCHWARSFELD, tous raflés le 21 juin 43 à LYON (sauf H.FRENAY) n'ont même pas une rue à leur nom à LYON pour rappeler ce jour ; c'est honteux ! Quant au general DELESTRAINT, il y à bien un tout petit square à son nom mais pas un seul LYONNAIS ne le connait.
Vous aurez remarqué qu'ils étaient tous militaires de carriere ?
Regardez comme ces officiers qui se sont engagés en 41 pour leur pays, ont été écartés au CNR et remplacés par des politiques et même des syndicalistes!!!???.
Bravo Madame ESCOFFIER.

paumard le mardi 21 février 2012 - Demander un contact

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mon oncle

Merci de contribuer à la mémoire de mon oncle Bruno, ainsi il est encore présent dans nos vies, et contribue a donner l'exemple aux générations futures pour savoir dire - non-lorsque c'est nécessaire !

régine excoffier -do valle martins le jeudi 08 avril 2010 - Demander un contact

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Né le 2 mai 1916 à Villeurbanne dans le Rhône Mobilisé comme EOR de cavalerie au début de la guerre, Bruno LARAT a demandé a passé dans l'armée de l'air. Aspirant observateur, il fut immatriculé aux FAFL sous le numéro 30.126 avec effet du 27 juin 1940, date de son arrivée en Grande-Bretagne.

Source : Yves MORIEULT

Laurent le jeudi 15 octobre 2009 - Demander un contact

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Un document probablement élaboré dans le cadre du concours de la Résistance 

Jacques Ghémard le mercredi 14 octobre 2009 - Demander un contact

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"... Troisième approche. Tranquille, un projecteur s'allume sous le nez de l'avion, illumine le terrain. L'appareil ralentit, descend, se pose, stoppe, donne les gaz pour faire demi-tour, roule vers nous, encore un demi-tour pour se mettre en position de départ, puis s'arrête. Sur le côté de la carlingue, une porte s'ouvre. Un homme s'y encadre, pistolet au poing. Mot de passe! Salutations! Rassuré, il rentre dans l'avion. Deux hommes sautent à terre. On fait la chaîne pour décharger les colis. Nous sommes huit à embarquer, plus des paquets de courrier et quelques bouteilles que Jannik et Bruno Larat remettent à l'équipage. Adieux rapides. On ferme la porte. Le pilote lance ses moteurs, les freins serrés, puis lâchés. L'avion fonce dans l'herbe du pré, un dernier cahot: il s'envole..."

Laurent Laloup le dimanche 12 août 2007 - Demander un contact

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Portrait

extrait de : 

" Chaque année, la France commémore l'anniversaire du 18 juin 1940, date de l'Appel aux armes lancé par le général de Gaulle. On avait besoin d'hommes et de femmes prêts à l'action et au sacrifice. Parmi ceux-là : Bruno Larat […] il fut affecté au cabinet du général [et] se porta volontaire pour l'organisation des réseaux d'action en France". Discours du général Kœnig, le 10 novembre 1960, lors de l'inauguration de la rue Bruno Larat, à Romans.

Bruno Larat est né en 1916, sa famille est implantée à Romans depuis plusieurs générations. Après sa licence en droit obtenue à Lyon en 1938, il prête serment et s'inscrit au barreau de cette ville. Mais la situation internationale ne lui laisse que le temps de quelques plaidoiries, la guerre va faire basculer sa destinée. Mobilisé en septembre 1939, Bruno Larat est volontaire pour l'armée de l'Air où il est affecté à Bordeaux-Mérignac. Le 18 juin 1940, a-t-il entendu l'appel du général de Gaulle ? Nous l'ignorons mais il ne peut se résoudre à l'Armistice, il falsifie un ordre de mission pour pouvoir se rendre à St-Jean-de-Luz où il embarque sur un bateau polonais dès le 22 juin 1940, jour de la signature de l'armistice. Il est l'un des tout premiers à rejoindre de Gaulle dans son premier QG londonien de St Stephen House. En choisissant de s'exiler pour agir, Bruno Larat prend le risque d'être incompris ou stigmatisé comme déserteur, il sera d'ailleurs rayé du Tableau du conseil de l'ordre des avocats du barreau de Lyon. Le jeune Romanais est affecté comme sous-Iieutenant dans la RAF mais des ennuis de santé l'obligent à devenir instructeur en octobre 1941. Au même moment, le BCRA (Bureau Central de Renseignements d'Actions) c'est à dire le " 2° bureau " du comité français de Londres, dirigé par le colonel Passy, crée sa section " Action ", il manque de personnel et recrute des volontaires pour des missions en France. Bruno Larat, impatient d'agir, rejoint alors l'état-major du général de Gaulle. A en croire le témoignage du général Koenig, il se serait également porté volontaire pour l'organisation des réseaux en France et aurait été, par deux fois, parachuté, près de Tours et dans la région parisienne. Le 5 octobre 1942, le jeune homme se retrouve chez André Philip, avocat au barreau de Lyon lui aussi, avec notamment Pierre Brossolette, pour un réunion sur la question de l'information et la propagande à destination de la France. C'est aussi à cette période qu'il rencontre Jean Moulin et bénéficiant de la confiance de ces hommes, s'apprête au début de l'année 1943 à prendre de lourdes responsabilités.

Bruno Larat, nommé capitaine, prend la direction du Centre d'Opération de Parachutage et d'Atterrissage (COPA) dont le rôle est de permettre le transport de personnalités entre la France et l'Angleterre, la réception des parachutages et des fonds destinés aux mouvements de la Résistance, aux journaux clandestins, aux partis, aux syndicats. Parachuté en France, en mars 1943, Bruno Larat, alias Luc ou Xavier, est de plus chargé de diriger les opérations dans la région lyonnaise. Il installe son bureau à Lyon, organise des équipes et durant trois mois assume ses lourdes responsabilités. Ainsi, il mène à bien plusieurs opérations. Par exemple, dans la nuit du 13 au 14 avril, sur le terrain " Marguerite " près de Macon, un passager est réceptionné, quatre sont embarqués pour un retour en Angleterre : Henri Queuille, Emmanuel d'Astier de la Vigerie, Jean-Pierre Lévy (créateur du mouvement Franc- Tireur), Daniel Mayer (futur secrétaire général de la SFIO).

En mai 1943, de Gaulle, pour encadrer la Résistance intérieure crée le " Conseil National de la Résistance " dont la présidence est confiée à Jean Moulin.

La dernière opération à laquelle participe Bruno Larat est celle du 16 juin. Dans la semaine qui suit, c'est une vague d'arrestation à Marseille, le retournement par la Gestapo d'un agent de Combat. Quelques imprudences de la part d'autres résistants conduisent à l'arrestation du général Delestraint, chef de l'Armée Secrète. Il devient alors indispensable de réunir au plus vite les représentants de chacun des grands mouvements de la Résistance afin de trouver un successeur à Delestraint. Tel est entre autres, l'objet de la réunion de Caluire dans la maison du Dr Dugoujon, le 21 juin 1943. Jean Moulin y a convoqué André Lassagne, Raymond Aubrac, le lieutenant Aubry, le Colonel Lacaze, le lieutenant-colonel Schwartzfeld et Bruno Larat ; un huitième homme s'est joint à la réunion sans y être invité, René Hardy, responsable pour "Combat " de la "résistance-fer ". Vers 15 heures, les hommes de la Gestapo, sous les ordres de Klaus Barbie, investissent la maison. Ils frappent les personnes présentes avant " d'embarquer " la plupart vers le QG de la Gestapo à Lyon, où Jean Moulin et ses compagnons sont torturés. Bruno Larat est ensuite transféré au fort de Montluc où se poursuit l'interrogatoire sanglant mené par Klaus Barbie. Bruno Larat reste à Montluc jusqu'à la fin du mois d'août, puis est envoyé à Fresnes. Il est ensuite déporté vers le camp de Buchenwald : il trouve la mort le 5 avril 1944 à Dora dans le " Tunnel de la mort ", il n'avait que 28 ans.

Toutes les personnes qui l'ont connu s'accordent à lui trouver une personnalité rayonnante. " Il respirait la droiture, la détermination, la gentillesse et la délicatesse, c'était l'image même du héros " dit Catherine Fillon, historienne du droit à qui l'on doit la réhabilitation de la mémoire de Bruno Larat au barreau de Lyon. En 1960, lorsque la rue Bruno Larat est inaugurée à Romans sous la présidence du Général Koenig, ce dernier donne lecture d'un message du général de Gaulle : " Du fond du cœur, je m'associe à l'hommage que la ville de Romans va rendre à l'exemplaire mémoire du lieutenant Bruno Larat, qu'elle s'honore de compter parmi ses fils. A cet hommage, moi qui ai apprécié les éminentes qualités d'intelligence, de dévouement, de courage de ce jeune officier, j'ajoute le témoignage de mon fidèle souvenir ".

Laurent Laloup le vendredi 01 décembre 2006 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 29 janvier 2022

 

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