Guy Vourc'h - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Guy Vourc'h



Naissance : 2 mars 1919 - Plomodiern (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en novembre 1940

Affectation principale : Terre - Londres / divers

1er BFM commandos

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant de vaisseau

Décès à 69 ans - 3 juillet 1988 - Paris

Fils d'Antoine Vourc'h  et de Marguerite Le Doaré 
Frère de Jean Vourc'h  , Paul Vourc'h  , Yves Vourc'h  et Marguerite Vourc'h 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 599318

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 14489

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52218ligne 52220




Guy Vourc'h - son Livre ouvert !
 

erreurs dans la fiche

Guy est né en 1919
Il n'était pas médecin pendant la guerre
C'est son frère Jean qui est né en 1920
Yves(1924-1998 était agent du réseau Johnny puis du réseau d'évasion Bordeaux-Loupiac avant de partir pour l'Angleterre
Paul (1923-1953) agent du réseau Johnny est parti pour l'Angleterre sur le Sea-Lion en novembre 1941 et non 1942 après avoir été agent de liaison du réseau Johnny
Ma mère Marguerite née Le Doaré (1893-1950 était agent du réseau Johnny, Jade-Amicol et a beaucoup aidé Camors chef du réseau Bordeaux-loupiac (mais on ne peut être retenu comme agent de deux réseaux au même moment )
Ferchaud, Joseph n'est pas sur la liste des FFL ; Il est parti pour la Nouvelle-Calédonie

vourc'h le jeudi 20 septembre 2007 - Demander un contact

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Yesterday’s Anaesthesia

Ernest Kern, Jean Lassner, Guy Vouc’h

Because of an extraordinary combination of circumstances, three men – Ernest Kern, Jean Lassner and Guy Vourc’h – who did not know each other, but who were all in the Free French Forces, chose, after the Second World War, the same medical speciality, anaesthesia. Having become friends, they became the leaders of a profession, which, in France, only fully developed after the war.
On the occasion of Jean Lassner’s 90th birthday, the sole survivor of this trio, their colleagues and their students remember them and their work.
From a France at war to the birth of anaesthesia in Europe, this book presents accounts from anaesthesiologists whose stories combine professional observations with personal memories.

Laurent Laloup le samedi 25 août 2007 - Demander un contact

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D-Day

" Les Commandos traversent la plage au pas de course et parviennent à atteindre l’angle mort des tirs ennemis. Certains cherchent à les esquiver en se jetant à terre, ils sont blessés ou tués. Il reste à traverser un champ de barbelés qu’il faut cisailler. Au point de ralliement, l’ancienne colonie de vacances, ils sont 114 sur 177, très provisoirement à l’abri. Ils étaient divisés en 3 troupes. La troupe 1, avec l’enseigne de vaisseau Guy VOURC'H est très éprouvée, y compris parmi ses officiers, le commandant Philippe KIEFFER est blessé à la cuisse. Tous les valides prennent la route du littoral et se dirigent vers l’ancien casino de Ouistreham. La troupe 8 avec l’officier des équipages LOFI et la section « K-Guns » (mitrailleuses) n’avaient pas pu déclancher leur attaque et avaient pris du retard. "

Laurent Laloup le samedi 25 août 2007 - Demander un contact

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" Le projet de création d'un Institut Culturel Breton fut relancé dès 1951 par le Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons (CELIB) dans le cadre sa commission culturelle, que présidait le docteur Guy Vourc'h, héros de la France Libre, et il figura, mais sans succès, dans le projet de loi-programme pour la Bretagne "

www.institutcultureldebretagne.org  

Laurent Laloup le samedi 25 août 2007 - Demander un contact

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Revue de la Fondation de la France libre N°17

"... Enfin, dans la soirée du 20 octobre 1940, Bernard Scheidhauer, accompagné de cinq camarades : les frères Guy et Jean Vourc'h, Charles de La Patellière, Robert Alaterre, et Joseph Ferchaud, réussit à embarquer à Douarnenez, à bord d'une pinasse toute neuve de douze mètres de long, pontée, avec deux voiles et un moteur, la Petite Anna (Dz 3388). Mais la traversée allait manquer de devenir une tragédie... Le bateau avait été livré avec, dans son réservoir, cent quatre-vingt litres d'essence, ce qui constituait une quantité juste suffisante pour atteindre la cote anglaise. Par sécurité, il eût fallu disposer d'un peu plus de carburant car on devait compter avec les impondérables. Toutefois, si on avait pu disposer à bord d'un marin expérimenté, capable d'utiliser la voilure à bon escient, la quantité d'essence eût sans doute suffi. Mais, dans l'impatience de partir, les jeunes gens firent abstraction de ces considérations et passèrent outre. De plus, Bernard Scheidhauer avait fait des essais de moteur avec Marcel Laurent, mareyeur et patron de la Petite Anna. Mais, contrairement à ce que Bernard déclara à ses camarades, ces essais durèrent plusieurs heures, et non un quart d'heure. Ce fait allait avoir, plus tard, des consé­quences dramatiques.
....
Vers onze heures, ils aperçurent un énorme rocher solitaire et désolé, sans trace de vie, qu'ils doublèrent. Ils faillirent sombrer alors, car la Petite Anna se trouva au milieu d'écueils sur lesquels une mer monstrueuse écumait ; d'énormes remous secouant la pinasse, menaçaient à tout moment de la faire chavirer. Les passagers crurent leur fin arrivée, et Robert Alaterre raconta par la suite que Guy Vourc'h se mit à réciter la prière des agonisants. C'est précisément au mo­ment où ils avaient perdu tout espoir que, du bouillonne­ment de la mer en furie, surgit un cargo britannique, le SS Cairngorn, intrigué par la présence, en ces lieux inhospitaliers, d'un si petit navire semblant désemparé. L'accostage se réalisa dans des conditions difficiles. Le capitaine et l'équipage britannique leur réservèrent un accueil chaleureux et s'évertuèrent à apporter le réconfort que nécessitait leur état ; deux étaient scorbutiques, un autre commençait à perdre la raison...

A la tombée de la nuit du 31 octobre, ils entrèrent dans le port de Milford Haven, terme de leur longue randonnée, mais aussi d'un martyre de onze jours ! "

Laurent Laloup le samedi 25 août 2007 - Demander un contact

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Guy VOURC’H a 20 ans en 1940 dans une famille qui donnera de nombreux Résistants entre 1940 et 1945 : son père, sa mère, ses frères Yves, Jean et Paul, et ses soeurs.
Il est élève aspirant de réserve à l’école des élèves officiers de Fontenay-le-Comte. Comme ses camarades, il refuse le message du maréchal Pétain. Alors que les officiers d’encadrement dans leur ensemble font confiance au général Weygand, il engage ses camarades à déserter cette armée que l’on oblige à rendre les armes, et à partir pour l’Angleterre continuer le combat.
Il se rend à Rochefort où, croit-il, il va pouvoir s’embarquer. Malheureusement, la défaite apporte un désordre inouï, même dans la caserne du 3ème régiment d’infanterie coloniale où il séjourne. Les Allemands sont aux portes de la ville et ordre est donné de bien les accueillir. Personne n’envisage de leur résister. Guy VOURC’H quitte alors Rochefort et rentre dans sa famille en pays breton à Plomodierne près de Douarnenez. Son père, futur membre de la résistance bretonne s’étonne qu’il ne soit pas déjà en Angleterre. Un jour, alors que des Allemands veulent utiliser sa barque de pêche pour se détendre, il préfère la détruire devant leurs yeux plutôt que de la leur prêter.
Après au moins deux tentatives ratées pour traverser la Manche, Guy décide d’acheter une pinasse de 11 mètres pour 40 000 francs. Son frère Jean qui vient de toucher d'une assurance 25 000 francs les donne, le reste est apporté par les autres compagnons d'équipée. Finalement il embarque avec un équipage composé de son frère cadet Jean qui a été blessé durant la campagne de France, ses amis Charles de la PATELLIERE camarade de peloton à Fontenay- le-Comte, Robert ALATERRE, FERCHAUD et SCHEIDHAUER. La traversée devait durer moins de 24 heures. Elle durera plus de 11 jours et imposera les privations que l’on imagine. Sans vivre et sans eau, la petite équipe est sauvée par un cargo anglais le S.S. Cairngorn qui la débarque à Milford Haven.
Les six jeunes gens se rendent à Londres où ils sont accueillis par le commandant d'ESTIENNE d'ORVES. Guy sera en 1942 incorporé comme officier dans le bataillon de fusiliers marins commandos. Le 6 juin 1944, il débarque à Ouistreham où il est blessé. Aussitôt rétabli, il participe aux combats de Flessingue. Son frère Jean a rejoint Leclerc au Tchad. Il débarque en Normandie, et tombe mortellement blessé pour la Libération de Paris à Voisins-le-Bretonneux le 24 août 1944.
La PATELLIERE et FERCHAUD gagnent l’Afrique du Nord, et font campagne dans les FFL. Robert ALATERRE devient agent secret et passe plusieurs fois en Bretagne pour y organiser la Résistance. SCHEIDHAUER devient pilote dans les FAFL. Son avion abattu, il sera fusillé au mépris de lois de la guerre en 1943.
De son côté, la famille VOURC’H poursuit une résistance acharnée. Le père Antoine rejoint le réseau Johny. Poursuivi par la Gestapo, il gagne l’Afrique du Nord. Sa femme échappe de peu à l’arrestation et se cache au plus profond de la campagne bretonne. Paul VOURC’H, troisième frère de Guy passe en Angleterre en 1942. Yves, le quatrième, gagne lui aussi l’Angleterre en janvier 1944. Il a 19 ans et s’engage dans le bataillon de fusiliers marins dans lequel son frère Guy est officier.
Cette famille a montré les qualités traditionnelles de courage et ténacité de ses ancêtres bretons. Après la guerre, Guy retourne à sa vocation médicale et devient un des premiers spécialistes mondiaux de l’anesthésie.

Source :D’après Philippe Lacarrière : « Les volontaires de l’aube » Editions du Félin, 1999 et François Fouré
www.memoresist.org 

Laurent Laloup le samedi 05 mai 2007 - Demander un contact

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Par un concours de circonstances extraordinaire, trois hommes, Ernest Kern, Jean Lassner et Guy Vourc’h qui ne se connaissaient pas, tous engagés dans les Forces françaises libres, ont choisi, après la deuxième guerre mondiale, la même spécialité médicale : l’anesthésie.Devenus amis, ils représentent les premiers maîtres de cette profession qui n’a pris, en France, son essor qu’après la guerre. À l’occasion des quatre-vingt-dix ans de Jean Lassner , seul survivant aujourd’hui, leurs collègues et élèves se souviennent…Depuis l’aventure de la France combattante jusqu’à l’éclosion de l’anesthésie en Europe, ce livre nous présente des récits très personnels d’anesthésistes de nombreux pays ; leurs histoires mêlent, parfois avec humour, la vie professionnelle à la vie tout court : la vie vécue..

Regard sur l'anesthésie d'hier.Ernest Kern, Jean Lassner, Guy Vourc'h
Ouvrage collectif
Collection : Histoire, médecine et société
14 x 20,5 cm. 350 pages
ISBN : 2-911119-33-9



Guy Vourc'h, fils du docteur Vourc'h de Plomodiren, héros de la Résistance, partit avec un de ses frères et s'engagea à Londres comme combattant. Le 6 juin 1944, il débarqua à Ouistreham sur la côte française avec le célèbre commando Kieffer de la Marine qui perdit la moitié de ses effectifs. il devint après les hostilités, professeur d'anesthésiologie à l'Hopital Foch à paris

N° FFL : 1967

S'était enfui sur la "petite Anna" avec 1 frère et 4 amis.

Source : le Service de Santé de la France Libre, 1940 à 1943 de Guy Chauliac

Laurent Laloup le samedi 05 mai 2007 - Demander un contact

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Un livre :

Par un concours de circonstances extraordinaire, trois hommes, Ernest Kern, Jean Lassner et Guy Vourc’h, qui ne se connaissaient pas, tous engagés dans les Forces françaises libres, ont choisi, après la deuxième guerre mondiale, la même spécialité médicale : l’anesthésie. Devenus amis, ils représentent les premiers maîtres de cette profession qui n’a pris, en France, son essor qu’après la guerre. À l’occasion des quatre-vingt-dix ans de Jean Lassner, seul survivant aujourd’hui, leurs collègues et élèves se souviennent… Depuis l’aventure de la France combattante jusqu’à l’éclosion de l’anesthésie en Europe, ce livre nous présente des récits très personnels d’anesthésistes de nombreux pays ; leurs histoires mêlent, parfois avec humour, la vie professionnelle à la vie tout court : la vie vécue..

Regard sur l'anesthésie d'hier.Ernest Kern, Jean Lassner, Guy Vourc'h
Ouvrage collectif
Collection : Histoire, médecine et société
14 x 20,5 cm. 350 pages
ISBN : 2-911119-33-9

Laurent Laloup le mercredi 02 mai 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 23 janvier 2020

 

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