Paul Jean Antoine Marie Vourc'h - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Paul Jean Antoine Marie Vourc'h



Naissance : 11 juin 1923 - Plomodiern (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en décembre 1941

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM24

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 29 ans - 2 mai 1953 -

Fils d'Antoine Vourc'h  et de Marguerite Le Doaré 
Frère de Guy Vourc'h  , Jean Vourc'h  , Yves Vourc'h  et Marguerite Vourc'h 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 599321

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52219


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Navires & Histoire 107



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Laurent Laloup le mardi 26 décembre 2023 - Demander un contact

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Article publié dans le Télégramme de Brest en juillet 2020



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LE BRETON Thierry le lundi 27 juillet 2020 - Demander un contact

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Article publié dans le Télégramme de Brest le 22/07/2020



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LE BRETON Thierry le lundi 27 juillet 2020 - Demander un contact

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Le Télégramme juillet 2020

"... Le Guipavasien Paul Vourch au milieu de ce side-car en compagnie de son instructeur à l’école des Cadets de la France libre, André Lehrman, lui aussi de Guipavas...."

Paul Vourch est un Guipavasien né en juin 1923. Il est le fils d’Antoine Vourch, né à Guipavas et médecin à Plomodiern. En étude à Quimper, Paul et ses amis n’entendent pas l’Appel du Général de Gaulle, le 18 juin 1940. On raconte que ce sont les curés de leur école qui leur ont appris la nouvelle. Alors, Paul quitte le lycée Saint-Yves pour rejoindre l’Angleterre.

« Il demanda que l’armée ne tire pas sur les femmes »

Outre-Manche, il intègre, en 1942, la promotion « Bir-hakeim » de l’école des Cadets de la France libre. Cette école, créée un an plus tôt par le Général de Gaulle, a pour objectif de former de jeunes officiers. Dans cette seconde promotion, Paul n’est pas le seul Finistérien : ils sont cinq sur les seize cadets. Preuve que le Finistère était terre de résistance. Il sort de la Seconde Guerre mondiale avec le grade de lieutenant et poursuit sa carrière militaire en Indochine. Dans le Pacifique, il se distingue : « Il a demandé là-bas que l’armée ne tire pas sur les femmes dans la rue », explique sa sœur, Anne Vourch.

Une famille engagée dans le réseau Johnny

Mais Paul Vourch n’est pas le seul de cette famille de neuf enfants à s’être engagé dans la Résistance : son père, Antoine, son petit frère Yves, sa mère Marguerite ont fait partie du réseau Johnny, groupe de résistants bretons. Dans la fratrie, Guy a participé au débarquement avec le commando Kieffer. Il y fut gravement blessé. Jean, un autre des frères, fut blessé lors de la libération de Paris en août 1944. Il mourut cinq jours plus tard au Mans. Il était adjudant.

Les filles aussi

Les filles n’étaient pas en reste. La sœur de Paul, Marie-Antoinette, aidait le réseau Shelburn. Elle participait au rapatriement des parachutistes et des aviateurs anglais, dont les avions avaient été abattus au-dessus de la France.

Anne Vourch, l’autre sœur de Paul, a des souvenirs très précis de cette période. Notamment de ce jour de février 1944. Alors que sa mère était sortie en mission pour le réseau Johnny, Anne fut interpellée par les Allemands : « Ce jour-là, ils m’ont interrogée toute la journée. Ma mère a été prévenue de mon interrogatoire et elle a pu s’enfuir à Paris où elle est restée jusqu’après la Libération ».

Paul Vourch décéda d’une tumeur au cerveau en 1953. Il repose dans le caveau familial, à Plomodiern."

Laurent Laloup le vendredi 24 juillet 2020 - Demander un contact

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André Casalis : " Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

" Comme Jean. Il est démobilisé en novembre, regagne Lanmeur et commence immédiatement à se renseigner pour me suivre de l'autre côté de l'eau. C'est grâce à Jean Lavalou, ancien élève de papa, qu'il est mis en rapport avec une filière d'évasion.
La traversée à la voile dure trente-cinq heures sur le langoustier L'Émigrant, nom prémonitoire. Parti le 16 décembre de Camaret il arrive le lendemain en Cornouailles. Quelques jours après j'ai la surprise de voir mon frère se pointer à Rake-Manor où se trouve alors la Légion des Jeunes Volontaires Français et où il a retrouvé ma trace. Je n'ai pas besoin de te dire ma joie d'avoir des nouvelles de la famille : les premières depuis cinq mois.
Ton frère s'est engagé dans les Forces Françaises Libres, je suppose ?
Oui, mais dans des circonstances bien spéciales que je n'ai connues en détail qu'après la guerre, à mon retour de Nouméa.
Jean fait la traversée avec d'autres garçons, Daniel Lomenech et Jean Milon notamment. Ils reviennent d'une difficile mission de renseignement effectuée pour le compte de la French Section du MI 6. Ils lui parlent de leurs expériences et, tout naturellement, au lieu de passer à Patriotic School comme tous les nouveaux arrivants pour être examiné à la loupe par le contre-espionnage britannique, il se retrouve bouclé dans un hôtel qui sert de centre de regroupement à la French Section.
Interrogé, on découvre qu'il est radio. Quelle aubaine inattendue ! Un officier, le commander Dunderdale, ancien correspondant du MI 6 à Paris -où il suivait l'affaire de la machine Enigma - auprès du colonel Rivet du SR français, et directeur de la French Section, lui propose d'effectuer une mission en France pour son compte. Tu dois savoir que Dunderdale, comme beaucoup de fonctionnaires britanniques de l'époque, ne croit pas du tout en de Gaulle, et encore moins, si possible, dans les services naissants du commandant Passy.
Mon frère est alors présenté à Robert Alaterre, ancien archiviste de l'ambassade de France, évadé sur la Petite Anna : évasion dont tu as entendu parler.
A vrai dire; non. Que s'est-il passé ?
C'est une longue histoire, je t'en reparlerai... Jean commence donc son entraînement, surtout à Saint-Alban, avec le capitaine Émery, spécialiste des transmissions. Il avait posé comme condition première de pouvoir s'engager dans la France Libre. Ne voyant rien venir au bout de trois mois, il demande à plusieurs reprises où en est la question. On tente de le dissuader, arguant du manque de professionnalisme des équipes du T Bureau FFL, etc., tant et si bien qu'il finit par refuser tout net de partir la veille du jour prévu pour son embarquement.
Consternation, discussions et, pour finir, concession. Accompagné du capitaine Roy et de l'enseigne de vaisseau de Lesseps - alias de Chamfort - il est reçu par le capitaine de corvette Querville, remplaçant de Passy, absent, pour signer son engagement.
Mais, dis-moi ! Cet Alaterre n'a aucune expérience du renseignement, me semble-t-il, et on le lâche comme cela en territoire contrôlé par les Allemands !
Il n'en a pas plus que Rémy ou Passy ! Jean m'a expliqué plus tard que son chef s'était rallié de manière spectaculaire. Prisonnier évadé et se dirigeant vers la Bretagne, il avait rencontré de jeunes militaires qui voulaient comme lui, rejoindre de Gaulle. Guy et Jean Vourc'h, le frère de Paul qui viendra plus tard aux Cadets. Je l'ai bien connu à Malvern. Un garçon sympathique que tout le monde aimait beaucoup. Robert Alaterre et cinq autres évadés étaient donc partis de Douarnenez en octobre 1940 sur la Petite Anna. Reçu par le Général, Alaterre se met d'accord avec Estienne d'Orves, patron temporaire du 2e Bureau d'alors, pour préparer une mission sous la houlette de Dunderdale."

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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Extrait de "Routes d'amitié" de JMF Birac

" L'offensive dure une semaine et l'on atteint Saorge. La 1re DFL est alors mise au repos à Falicon près de Nice. Le capitaine Gory, successeur de Le Gall, ayant été blessé à Saint-Véran, Etienne reprend le commandement de la 1re compagnie et l'on fête joyeusement la prise de Berlin, et le retour de Paul Vourc'h, évadé d'Allemagne après avoir été pris à Obbersheim, et qui rejoint sa division."

Laurent Laloup le dimanche 24 août 2008 - Demander un contact

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Merci de la création de cette fiche Paul né 11/06/1923 à Plomodiern décédé le 2/05/1953. En philo à Quimper en 1940-41, voir l'article sur Yves pour les émisssions de leur chambre pour le réseau Johnny
Reçu au bac, il sera agent de liaison porte les messages
départ pour l'Angleterre le 28 novembre 1941 de Concarneau sur le bateau de pêche Veac'h Vad de Sébastien BRIEC. Rejoint le sous-marin Sea-Lion dans la nuit du 28 novembre 1941. Arrivée le 30/11/41
Signe son engagement aux FFL le 15/12/41. Ecole des Cadets promo Bir Hakeim puis Fezzan Tunisie (voir notice Yves) Aspirant 1/6/43 Affecté 4ème Brigade de la 1DFL au Caire puis Tunisie Affecté à la CAC4, 1re DFL Campagne d'Italie Débarque à Cavalaire 16/8/44 Campagne d'Alsace fait prisonnier à Obenheim, janvier 45. S'échappe d'Allemagne 3 mois plus tard et rejoint la 1ère DFL. Nommé sous-lieutenant puis Lieutenant démobilisé rappelé à l'activité EMGDN à Hanoi dans cabinet de Sainteny
Chevalier LH décret 6/12/45 Médaille de la résistance Croix de guerre avec palme 3 citations
Démobilisé travaille chez Pierre Louis Dreyfus. Marié père de deux garçons meurt d'un cancer avant d'avoir 30 ans
PS il y a 6 FFL dans la famille ma mère Marguerite 11/06/1893- dcd février 1950 est également FFL

Ploux-Vourc'h Anne le dimanche 22 juin 2008 - Demander un contact

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"Evasion : 1941 : Embarque sur le bateau de pêche « VEACH MAD » Patron Sébastien Briec, du port de Concarneau le 28 Novembre, transbordé avec ses camarades d’évasion sur le sous-marin anglais « SEA LION » au large des Glénans. Arrive à Darmouth le 1er Décembre 1941
...

Nota : Camarades d’évasion en 1941 [ de Roland Hascoet  ] : Jean LAVALOU, Robert ALATERRE, Paul VOURC'H"

Laurent Laloup le mercredi 04 juin 2008 - Demander un contact

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Secret Flotillas De Brooks Richards : 

Laurent Laloup le mercredi 04 juin 2008 - Demander un contact

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Revue de la France libre

" Yves Vourc'h, le dernier des quatre garçons de sa famille qui, tous, avaient rejoint les FFL, est décédé à Plomodiern le 19 novembre dernier. Ses obsèques ont été célébrées le 21 novembre en l'église de Plomodiern, là où il était né le 7 juillet 1924.
Parmi les références dont Yves Vourc'h pouvait se prévaloir, la première dans l'ordre fut son appartenance au réseau Johnny.
En mars 1941, lorsque les fondateurs du réseau débarquèrent sur la côte nord du Finistère, Yves et Paul Vourc'h étaient élèves au collège Saint-Yves à Quimper. En ville, ils occupaient une chambre située au-dessus du bureau de poste de Kerfunteun, commune aujourd'hui intégrée à Quimper.
C'est de leur chambre que débutèrent, le 27 mars 1941, les premières liaisons radiotélégraphiques durables entre la zone occupée et l'Angleterre.
Un point d'histoire : avant son départ en mission, fin décembre 1940, d'Estienne d'Orves convint d'un rendez-vous avec Robert Alaterre, chef du futur réseau Johnny, pour le 20 mars 1941 à Nantes chez Mlle de La Patellière.
Cependant, le départ de Robert Alaterre et de ses trois compagnons n'avait pu se faire à temps, puisque c'est précisé­ment dans la nuit du 19 au 20 mars qu'ils débarquèrent sur la côte nord du Finistère.
Robert ne se rendit à Nantes que le 5 avril 1941. C'est alors que Vf de La Patellière lui apprit que d'Estienne d'Orves était arrêté depuis le... 21 janvier. Alaterre rentra aussitôt à Quimper. C'est de la chambre d'Yves que fut transmis le message qui informa le commandant Passy que d'Estienne d'Orves avait été arrêté deux mois et demi plus tôt. Au cours de cette période, le commandant Passy avait cru qu'il échangeait messages avec d'Estienne d'Orves alors que son correspondant était le colonel Dernbach, chef de l'Abwehr pour l'ouest de la zone occupée. On connaît aujourd'hui la trahison de Gaester.
La chambre d'Yves Vourc'h et de son frère Paul fut le seul lieu d'émission du réseau Johnny jusqu'au 12 avril 1941.
Le 28 novembre 1941, Paul rejoignit l'Angleterre par l'une des liaisons mari­times du réseau Johnny. À cette date, Yves ne savait pas que le départ de son aîné allait le conduire, à terme, à reprendre son activité dans la Résistance.
En effet, à son arrivée en Angleterre, Paul entra à l'Ecole des Cadets . Il se lia d'amitié avec l'un de ses condis­ciples. Celui-ci, à sa sortie de l'école, fut affecté au BCRA.
Il reçut la mission de retourner en France afin d'y organiser un réseau d'évasion. Bien entendu, Paul lui avait donné l'adresse de sa mère et de son frère. C'est ainsi que, en février 1943, Jean-Claude Camors , l'ami de Paul, fut parachuté sur la France pour prendre la tête du réseau d'évasion Bordeaux-Louplac. Il se présenta à Plomodiern, où, naturellement, il fut reçu à bras ouverts par Mme Vourc'h et le plus jeune de ses garçons.
« En octobre 1943, Jean-Claude Camors n'a pas encore 24 ans... Il est en train de monter sa première grande opération maritime à partir de la Bretagne. »
«Mais le 11 octobre 1943, Jean-Claude Camors est mortellement blessé par la Gestapo alors qu'il se trouvait au café de l'Époque à Rennes. Son corps ne sera jamais retrouvé. »
Cependant, l'équipe de Plomodiern, composée de Mme Vourc'h, d'Yves, de Pierre Philippon, Jean de La Patellière, Jos Le Bris et Pierre Drevillon, «était bien décidée à remplir jusqu'au bout la mission que Jean-Claude Camors leur avait confiée ».
En janvier 1944, Yves Vourc'h et ses amis réussirent une extraordinaire éva­sion vers l'Angleterre. Il s'engagea dans les commandos. Son frère aîné s'y entraînait depuis longtemps avant d'être parmi les Bérets verts français qui, sous les ordres du commandant Kieffer, débarquèrent le 6 juin 1944 à Ouistreham. Ce jour, Guy Vourc'h fut grièvement blessé.
Plus tard, Yves débarquera, lui aussi, en Normandie. Puis il se battra en Hol­lande avec les Bérets verts de Kieffer.
Toutes ces actions exemplaires lui ont valu d'être décoré de la Légion d'hon­neur, de la croix de guerre, de la médaille de la Résistance et de h Modal of Freedom USA.
À la droite du catafalque, lors de I cérémonie funèbre, des anciens de b Résistance s'étaient réunis autour d'hautes personnalités de la Résistance intérieure et extérieure. Pour la première on notait la présence des docteurs Maubras et Oison. La seconde était représentée par le commandant Schlumberger, Compagnon de la Libération, et M. Le Gall, président des Anciens de la 1re DFL.
L'allocution du docteur Olsen, qui témoigna en parfaite connaissance du parcours d'Yves Vourc'h, fut, comme d'habitude, remarquée et très émouvante."

Laurent Laloup le dimanche 02 décembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 26 décembre 2023

 

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