Guy Vourc'h - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Guy Vourc'h



Naissance : 2 mars 1919 - Plomodiern (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en novembre 1940

Affectation principale : Terre - Londres / divers

1er BFM commandos

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant de vaisseau

Décès à 69 ans - 3 juillet 1988 - Paris

Fils d'Antoine Vourc'h  et de Marguerite Le Doaré 
Frère de Jean Vourc'h  , Paul Vourc'h  , Yves Vourc'h  et Marguerite Vourc'h 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 599318

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 14489

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52218ligne 52220


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Guy Vourc'h - son Livre ouvert !
 

Biographie détaillée sur le site Ecole navale

ecole.nav.traditions.free.fr 

LE BRETON Thierry le jeudi 23 janvier 2020 - Demander un contact

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Réponse :

Déjà en lien en cliquant sur l'écusson des commandos


Regard sur l'anesthésie d'hier - Société Française des Infirmier(e)s Anesthésistes 

"... En janvier 1988, il eut conscience que le mal diffusait. Un scanner, fait en mars, montra des métastases cérébrales : il décida, sereinement, de vivre en famille ses dernières semaines sur notre terre. Il écrivit à quelques-uns d’entre nous que son temps était révolu et, en nous remerciant de l’aide apportée, il nous encourageait dans nos entreprises et nous demandait de tenir bien le cap. Il reçut le sacrement des malades des mains de Mgr Pezeril avec l’ancien aumônier des commandos, qui, bien malade lui aussi, avait tenu à partager avec lui cet ultime viatique. Il s’éteignit, le mot est vrai, au début juillet 1988 et fut enterré chez lui, à Plomodiern aux côtés d’Antoine, de Marguerite, qui avait reçu enfin la Croix de Guerre et la Médaille de la Résistance et de son frère Jean. ..."

Laurent Laloup le mardi 06 novembre 2018 - Demander un contact

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cherche contact avec Mme Ploux Vour'ch anne

Bonjour,
Je m'appelle Sens- Fortier Christelle, je fais des recherches concernant les actes de résistance de mon grand-père. Il s'agit de Fortier Georges Raymond. Je sais qu'il a appartenu au réseau Bordeaux-Loupiac puis au réseau Mithridate. Il a récupéré quelques aviateurs alliés dans les régions de l'Est, de l'Ouest et de la Normandie. A Paris il a organisé l'hébergement de quelques uns des ces aviateurs. Il a participé également à de nombreuses missions (son usine à Lyon servait à cacher des armes, il a imprimé quelques tracts, son appartement servait aux réunions de l'armée secrète etc...) Je cherche à étoffer mes informations. Connaissait il votre famille? Il a été arrêté par la Gestapo le 4 janvier 1944, torturé à la prison de Montluc et envoyé au camps de Buchenwald. Si toutefois vous avez d'autres informations pouvez vous me contacter. Merci beaucoup.

fortier christelle le lundi 09 février 2015 - Demander un contact

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Admiration

mon message n 'est pas à publier dans un livre quelconque, Simplement, j' ai connu à Wassigny (Aisne) où j'ai vécu une petite personne , très connue sous le nom de Juju, (Juliette) qui y avait travaillé,et retournait à Paris fréquemment dans cette famille, elle évoquait sans cesse la carrière de Monsieur Vourc'h et la gentillesse de tous avec elle. A l'époque je n'avais pas trop de connaissances à propos des commandos Kieffer, ensuite j 'y ai prêté attention à cause de cela et j 'y pense encore plus avec ces commémorations qui s'annoncent et des émissions à propos de ces héros dont on parle enfin plus..
Il n 'y a pas de mots pour dire l'admiration que je porte à ces hommes, grâce à Internet que je condamne souvent pour un tas d'autres raisons, je peux vous écrire ce message Voilà, bien que ne le connaissant pas personnellement, nous penserons à lui particulièrement en ces cérémonies, et à votre famille qui a bien "donné" à la France. "Juju" a eu bien de la chance de vous cotoyer, elle est maintenant décédée, j 'ai quitté Wassigny , mais l'occasion s'offrait avec mon ordinateur , alors ... j 'ai flanché avec mon émotion ..

Decobecq Geneviève le jeudi 29 mai 2014 - Demander un contact

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J'ai ete honnore de l'aide de Mr le Pr Vourc'h qui m'a acceuilli dans son service a l'hopital Foch.

J'ai ete frappe par sa simplicite et son autorite .

Je ne l'ai jamais oublie .

Docteur Pierre Chirouze ,anesthesiste a Toulouse.

chirouze pierre le jeudi 01 mai 2014 - Demander un contact

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èloge funèbre

j'ai prononcé l'éloge funèbre Guy VOUR'CH, dont j'ai été l'élève, dans l'église de Plomodiern
A la demande de sa famille qui me les avait confiées, j'ai passé six mois à classer ses archives personnelles et professionnelles ( travaux ). j'ai remis le fruit de mon travail, il y a une dizaine d'années, à son fils Jean Guy

Georges LE BOURLOT le lundi 29 juillet 2013 - Demander un contact

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Merci de me communiquer vos choix de références
Guy ne s'est pas inscrit aux FFL en juillet mais en novembre 1940. Arrivé en G.B le 1er novembre, il s'est inscrit à son arrivée à Londres vers le 5 novembre.

Je ne sais rien sur Faul.

Pour quelle raison regroupez-vous les textes concernant mes frères Jean, Paul, Yves ou ma mère sous la fiche de Guy et non sur leur propre fiche ? La suite du livre de Broussine évoque le départ du Breiz-izel au sujet d'Yves et de ma mère.
L'article de Louis Le Roux concerne Paul, Yves et mes parents(réseau Johnny)
Cela éviterait les mélanges (nombreux) entre les uns et les autres

Le texte sur Jean m'apprend qu'il était scout- si cela était ce ne fut qu'épisodique

La fiche de ma mère devrait être classée à Vourc'h et non à Le Doaré. c'est sous le nom de Vourc'h qu'elle a été connue dans la résistance et s'est inscrite aux FFL. Le patronyme de naissance la distingue seulement d'autres homonymes.

Anne Ploux née Vourc'h le dimanche 25 octobre 2009 - Demander un contact

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Réponse :

Voilà, j'ai essayé de mettre un peu d'ordre et de mettre en évidence les endroit où ces différents textes parlent de Guy.

N'hésitez pas à compléter les livres d'or de vos autres frères et de vos parents.

Amicalement
Jacques Ghémard


Michel Faul à Radio-Gaulle

Bonjour
juste pour d'une part vous signaler que je porte le prénom de mon oncle homonyme en son souvenir. Michel Faul a été fait Compagnon de la Libération à titre posthume par le Général de Gaulle. Il est s'est éteint en Alsace ayant reçu un obus allemand.
je serais évidemment preneur de toute information que quiconque aurait sur l'activité de Michel à Londres. Cordialement
Michel FAUL

faul michel le samedi 24 octobre 2009 - Demander un contact

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Réponse :

La page de Michel Faul 


L'Evade De La France Libre ; Le Reseau Bourgogne
Auteur : Broussine, Georges :

"Ce fut celui de l'émigration française qui nous apparut d'abord, avec ses passions, ses enthousiasmes, ses rivalités et ses affrontements. Deux jeunes gens nous ouvrirent la porte de ce petit monde agité, dès le lende­main de notre installation. L'un, Guy Hattu, était un neveu de Georges Bernanos. Le hasard fait que nous avions croisé l'autre, Guy Vourc'h, l'un des quatre fils d'un médecin de Bretagne, durant l'année scolaire 1938-1939, à la faculté de médecine de Paris. Avec un troi­sième camarade, Michel Faul, ils participaient à une opération très secrète. Ils étaient attachés à une station de radio, prétendument installée « clandestinement » quelque part sur le territoire national. Elle émettait en réalité, sur ondes courtes, des environs de Londres, sous le nom de Radio-Gaulle : Vourc'h, Hattu et Faul étaient chargés des émissions qu'ils rédigeaient, selon l'actua­lité, sous le contrôle conjoint du Commissariat à l'Inté­rieur des FFL et des Britanniques. Tous trois exerçaient leur fonction avec talent depuis environ un an, mais cette situation privilégiée leur pesait. Ils entendaient bien, en effet, participer directement aux combats alliés et surtout au débarquement lorsqu'il se produirait. Ils avaient donc demandé à changer d'affectation et cette demande avait été acceptée sous condition : avant de quitter leur poste, ils devaient se trouver des successeurs et les former. C'est la raison pour laquelle ils fréquen­taient assidûment Pembroke Square à la recherche de remplaçants éventuels parmi les nouveaux arrivants. Ni Boileau ni moi n'avons accepté cette proposition. Nous étions trop avides de combat, de sacrifice et de gloire pour nous complaire dans le charme pourtant délicieux de la vie dans la campagne anglaise ou dans celui de la fréquentation quotidienne des plus hauts responsables "

laurent le dimanche 30 août 2009 - Demander un contact

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Pierre Philippon

à Madame Ploux,

Bonjour Madame,

merci pour ces précisions.
Effectivement, j'étais en contact avec Pierre voici quelques années. Il était très discret mais devait me faire le récit de son parcours.
Il est malheureusement décédé avant d'en avoir le temps.
Si vous avez des précisions le concernant, vous pouvez me contacter via mon site internet FFLSAS.

Cordialement,
David

David le lundi 24 août 2009 - Demander un contact

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Alias Caracalla de Cordier Daniel

"Dimanche 12 janvier 1941
Guy Vourc'h

Quelques semaines après le début du peloton, je lie connais­sance avec Guy Vourc'h récemment arrivé parmi nous. Je sym­pathise aussitôt avec ce garçon légèrement plus âgé que moi,d'une vive intelligence, stimulée par l'humour, et d'une insatia­ble curiosité.
Vourc'h est auréolé de la gloire de s'être « évadé » de la France occupée. Il y a quelques semaines seulement, en compa­gnie de cinq camarades, il a dérivé dix jours en mer sur une pinasse, sans essence ni vivres. Ils ont été repêchés in extremis, par les Anglais au cours d'une tempête, non loin de Bristol.
Nous fêtons leur arrivée au camp. Par leur entremise, c'est la première fois que nous avons des nouvelles directes et récentes de la France occupée. Ils nous racontent le comportement des Allemands, mais aussi la vie des Français : difficultés matériel­les, rationnement, chômage.
Je lis parfois dans France que des communistes sont arrêtés pour distribution de tracts ou que la police a découvert des imprimeries clandestines. Mais ces informations sont si ellipti­ques qu'elles suscitent diverses interprétations
Grâce à Vourc'h, je peux questionner un témoin sur la vie quotidienne des jeunes, leur intérêt pour la guerre, pour Pétain, de Gaulle... Le plus réconfortant est d'appendre qu'il y a une vraie résistance aux Allemands en France, qu'on y espère la victoire anglaise et la nôtre et que les Français ont confiance dans la légion de Gaulle.
D'après ce qu'il dit, cette résistance est surtout une attitude morale de la population, qui isole les collaborateurs et crée le vide autour des Boches.
Je m'imaginais la résistance sous la forme d'une guérilla, telle que les Espagnols l'avaient pratiquée contre Napoléon. Transposée dans la France de 1940, cela signifiait pour moi que des trains sautaient et que les Boches étaient assassinés un à un.
Vourc'h explique que le travail des résistants consiste surtout à recueillir des renseignements militaires pour informer les Français libres et les Anglais, ainsi qu'à aider les prisonniers évadés et les aviateurs alliés dont les avions ont été abattus. Cette activité ne signifie pas grand-chose pour moi. En dépit de ma déception, ce que je retiens de son témoignage est l'appro­bation des Français."

laurent le samedi 15 août 2009 - Demander un contact

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Réponse à DAVID

Information pour David
Oui Pierre Philippon était dans les SAS
Jos Le Bris de PLOMODIERN dans le n° 4 commando de Kieffer

Tous deux ont beaucoup aidé Camors et ma mère pour organiser et réussir l'hébergement, les convoyages et l'évasion des aviateurs de Camaret sur la Suzanne-Renée en octobre 1943 puis sur le Breiz-Izel en janvier 1944 de Douarnenez. Ils étaient d'ailleurs à bord ce jour là sur le bateau de Gabriel Cloarec

Camors étant arrivé à Plomodiern pour demander l'aide de ma mère fin août 1943, l'activité des agents ayant participé à ces départs aussi glorieuse que soit leur action ne leur donne pas le titre de Français libres. C'est dommage car ils ont tous été indispensables pour la réussite de ces évasions
Ma mère, mon frère Yves sont français libres en tant qu'agents de Johnny (1941)
si vous inscrivez les résistants aussi bien que les français libres j'ai beaucoup de noms à ajouter à votre liste. Dites le moi.
Guy est né à PLOMODIERN,

Anne Ploux née Vourc'h le mercredi 01 juillet 2009 - Demander un contact

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Réponse :

Pour la liste, je me limite aux noms relevés par Henri Ecochard  et je n'ajoute que les quelques français libres oubliés mais dont l'engagement est certain. Pour la résistance intérieure, si je commençais à ajouter des noms, je craindrais trop de me tromper.
Mais vous pouvez parler de ceux que vous connaissez, ici ou sur le forum.
Amicalement
Jacques Ghémard


Ferchaud et les autres

Concernant Joseph Ferchaud, il faut se reporter à sa fiche.
Après la Nouvelle-Calédonie, il rentre en Grande-Bretagne en avril 1943 et se porte volontaire pour les parachutistes. Il est alors affecté au 1er BIA puis au 3e SAS où, comme chef de stick, il sera parachuté dans la région lyonnaise.

Concernant Pierre Philippon et Jo le Bris, s'agit-il des deux qui s'engageront aux SAS?

David

David le lundi 29 juin 2009 - Demander un contact

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Extrait de "Routes d'Amitiés" de JMF Birac

" Mais Etienne agissait ainsi avec sagesse, car, sachant les réflexions que son jeune âge et son air de gosse attiraient, il préférait garder envers ces jeunes hommes, malgré l'attirance qu'il pouvait res­sentir à leur égard, une certaine réserve, une certaine froideur même parfois, qui, jointes à sa droiture, en imposaient malgré tout.
Cela ne l'empêchait pas de prendre avec ses cama­rades officiers de bonnes détentes où sa gaîté et sa gami­nerie de collégien se donnaient libre cours. C'est que la popote de la 12e compagnie est particulièrement sympa­thique : Danis, Silvy, l'aspirant médecin Jacob, Soulet*, Paumier.
Mais Etienne n'a pas d'amis que parmi les officiers. Il y a aussi à Fort Archambault quelques sous-officiers blancs, échappés comme lui de justesse à l'occupation, et que les hasards de la vie militaire n'ont pas fait passer par les écoles d'officiers. Il se lie rapidement avec eux, et en dehors des heures de service, passera en leur com­pagnie de bonnes heures de détente.
De Boisseson, fils d'une famille nombreuse, restera son fidèle adjoint pendant des années, et nous le retrou­verons dans tous les combats.
Jean Vourc'h. ** scout de France, breton du Finis­tère, et dont tous les frères sont ou seront en campagne. Avec son frère Guy, il s'est engagé fin 39 et il été blessé pendant la campagne de France en 1940. Rentré chez lui, il songe aussitôt à repartir, et avec son frère, cherche pendant trois mois un pêcheur qui veuille bien les em­mener ou leur louer son bateau. Enfin, ils arrivent à acheter un bateau de pêche. On est en fin d'octobre, les nuits sont longues, la mer mauvaise, le temps bouché, circonstances providentielles pour une évasion.
Pas de temps à perdre pour rassembler des provisions ou chercher un pilote : l'Angleterre est en face, il suffit de cingler vers le Nord. II n'y a qu'à s'embarquer, et avec quelques camarades, en route !
Mais le vent tourne à la tempête, personne ne sait conduire le bateau par un temps pareil, personne n'a idée des courants violents qui alternent surtout d'Est en Ouest.
La journée se passe, puis la nuit, puis une autre journée, une autre nuit... La fatigue, la faim et surtout la soif se font sentir... et onze jours après leur départ de Bretagne, un cargo anglais arraisonne, au large des côtes d'Angleterre, un bateau de pèche vide, et trouve à fond de cale une poignée de jeunes gens agonisants, que l'on eut bien du mal à ramener à la vie.
Guy restera en Angleterre, participera avec les com­mandos au débarquement de Normandie, sera blessé, repartira avec son plus jeune frère Yves, et tous deux mèneront la campagne jusqu'en Hollande.
Jean reste peu de temps en Angleterre, et part pour l'Afrique Equatoriale et Fort Archambault où Etienne le rencontrera, dans ce milieu du Tchad où tous avaient les mêmes pensées, officiers, sous-officiers et gradés.
Parmi ces derniers, Etienne se fait aussi un ami ; le jeune Paul Tripier *** est un cyrard comme lui, et ne sait pas plus que lui le résultat du concours de 1940. Il est parti en Angleterre, puis expédié en Afrique, n'a pas été repris par les écoles et se trouve simple caporal, mais la différence de galon n'a rien à voir avec l'amitié, et ces amitiés personnelles ne font que renforcer l'esprit d'équipe qui anime les compagnies du régiment du Tchad, et particulièrement la 12ème."

* Mort prisonnier en Allemagne.
** Tué à Voisins-le-Bretonneux en août 1944.
*** Tué en Italie en 1944

Laurent Laloup le samedi 23 août 2008 - Demander un contact

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Revue de la France libre

"YVES VOURC'H

Yves Vourc'h, le dernier des quatre garçons de sa famille qui, tous, avaient rejoint les FFL, est décédé à Plomodiern le 19 novembre dernier. Ses obsèques ont été célébrées le 21 novembre en l'église de Plomodiern, là où il était né le 7 juillet 1924.
Parmi les références dont Yves Vourc'h pouvait se prévaloir, la première dans l'ordre fut son appartenance au réseau Johnny.
En mars 1941, lorsque les fondateurs du réseau débarquèrent sur la côte nord du Finistère, Yves et Paul Vourc'h étaient élèves au collège Saint-Yves à Quimper. En ville, ils occupaient une chambre située au-dessus du bureau de poste de Kerfunteun, commune aujourd'hui intégrée à Quimper.
C'est de leur chambre que débutèrent, le 27 mars 1941, les premières liaisons radiotélégraphiques durables entre la zone occupée et l'Angleterre.
Un point d'histoire : avant son départ en mission, fin décembre 1940, d'Estienne d'Orves convint d'un rendez-vous avec Robert Alaterre, chef du futur réseau Johnny, pour le 20 mars 1941 à Nantes chez Mlle de La Patellière.
Cependant, le départ de Robert Alaterre et de ses trois compagnons n'avait pu se faire à temps, puisque c'est précisé­ment dans la nuit du 19 au 20 mars qu'ils débarquèrent sur la côte nord du Finistère.
Robert ne se rendit à Nantes que le 5 avril 1941. C'est alors que Vf de La Patellière lui apprit que d'Estienne d'Orves était arrêté depuis le... 21 janvier. Alaterre rentra aussitôt à Quimper. C'est de la chambre d'Yves que fut transmis le message qui informa le commandant Passy que d'Estienne d'Orves avait été arrêté deux mois et demi plus tôt. Au cours de cette période, le commandant Passy avait cru qu'il échangeait messages avec d'Estienne d'Orves alors que son correspondant était le colonel Dernbach, chef de l'Abwehr pour l'ouest de la zone occupée. On connaît aujourd'hui la trahison de Gaester.
La chambre d'Yves Vourc'h et de son frère Paul fut le seul lieu d'émission du réseau Johnny jusqu'au 12 avril 1941.
Le 28 novembre 1941, Paul rejoignit l'Angleterre par l'une des liaisons mari­times du réseau Johnny. À cette date, Yves ne savait pas que le départ de son aîné allait le conduire, à terme, à reprendre son activité dans la Résistance.
En effet, à son arrivée en Angleterre, Paul entra à l'Ecole des Cadets . Il se lia d'amitié avec l'un de ses condis­ciples. Celui-ci, à sa sortie de l'école, fut affecté au BCRA.
Il reçut la mission de retourner en France afin d'y organiser un réseau d'évasion. Bien entendu, Paul lui avait donné l'adresse de sa mère et de son frère. C'est ainsi que, en février 1943, Jean-Claude Camors , l'ami de Paul, fut parachuté sur la France pour prendre la tête du réseau d'évasion Bordeaux-Louplac. Il se présenta à Plomodiern, où, naturellement, il fut reçu à bras ouverts par Mme Vourc'h et le plus jeune de ses garçons.
« En octobre 1943, Jean-Claude Camors n'a pas encore 24 ans... Il est en train de monter sa première grande opération maritime à partir de la Bretagne. »
«Mais le 11 octobre 1943, Jean-Claude Camors est mortellement blessé par la Gestapo alors qu'il se trouvait au café de l'Époque à Rennes. Son corps ne sera jamais retrouvé. »
Cependant, l'équipe de Plomodiern, composée de Mme Vourc'h, d'Yves, de Pierre Philippon, Jean de La Patellière, Jos Le Bris et Pierre Drevillon, «était bien décidée à remplir jusqu'au bout la mission que Jean-Claude Camors leur avait confiée ».
En janvier 1944, Yves Vourc'h et ses amis réussirent une extraordinaire éva­sion vers l'Angleterre. Il s'engagea dans les commandos. Son frère aîné s'y entraînait depuis longtemps avant d'être parmi les Bérets verts français qui, sous les ordres du commandant Kieffer, débarquèrent le 6 juin 1944 à Ouistreham. Ce jour, Guy Vourc'h fut grièvement blessé.
Plus tard, Yves débarquera, lui aussi, en Normandie. Puis il se battra en Hol­lande avec les Bérets verts de Kieffer.
Toutes ces actions exemplaires lui ont valu d'être décoré de la Légion d'hon­neur, de la croix de guerre, de la
médaille de la Résistance et de h Modal of Freedom USA.
À la droite du catafalque, lors de I cérémonie funèbre, des anciens de b Résistance s'étaient réunis autour d hautes personnalités de la Résistance intérieure et extérieure. Pour la premiàe on notait la présence des docteuB Maubras et Oison. La seconde éta représentée par le commandant Schlumberger, Compagnon de la Libération, et M. Le Gall, président des Anciensd la 1re DFL.
L'allocution du docteur Olsen, qui témoigna en parfaite connaissance du parcours d'Yves Vourc'h, fut, comme d'habitude, remarquée et très émouvante."

Laurent Laloup le dimanche 02 décembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 23 janvier 2020

 

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