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   Extrait de : "Les Compagnons du 1er jour" de Léon Rouillon 
(Aureille rejoint la France libre, en Gold Coast, en même temps que la batterie de Laurent-Champrosay) 
 
"...un garçon nommé Aureille, nous avions, en général, des instants de folle gaité, au moment du réveil, dus aux interventions drolatiques et aux bouffonneries de ce dernier, petit Marseillais à la verve endiablée et à l'accent truculent. 
...c'était un employé d'une firme de Côte d'Ivoire où il s'était acquis une solide réputation de joyeux farceur et de bon vivant chahuteur. 
il mettait dans notre logis du mouvement et de la vie, n'arrêtant pas de plaisanter et d'inventer des facéties. C'était un gosse, à peine échappé de l'école ; pour cela, on lui tolérait toutes ses blagues et on l'aimait bien, car il était serviable..." Laurent laloup le jeudi 08 mars 2007 Recherche sur cette contribution  |  |  
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   extrait de : www.fondationresistance.com   
 
On trouvera, ci-dessous, des extraits de l’allocution que M. Elie Jacques Picard, résistantdéporté, a prononcée à l’occasion de ses obsèques le 8 juin dernier en la Chapelle de l’École militaire à Paris. 
 
« […] Tu viens de nous quitter et nous sommes réunis ici dans cette chapelle de l’École militaire dédiée aux soldats. Là tu es bien à ta place. Tu l’étais aussi dans cette Maison de la France Libre quand j’ai eu la joie de te remettre, le 20 octobre dernier, à toi, Français Libre, la rosette de la Légion d’honneur. 
 
Dieu sait si tu la méritais, toi qui, dès le 24 juin 1940, tentais, avec un camarade (le fils de Louis Blériot), de gagner l’Angleterre, en embarquant à Bayonne dans un cargo partant pour Casablanca. Arrivés en bon port, le 3 juillet, après avoir vu le consul britannique dont vous obtenez un document officiel vous espérez partir rapidement à Londres. Malheureusement rien ne venant, vous êtes contraints de passer en Algérie. Comme tous les soldats isolés depuis la débâcle de juin, tu vas être démobilisé à Blida puis rapatrié en métropole, fin août. 
 
Dès le 1er septembre, toujours en quête d’un moyen pour atteindre l’Angleterre, tu rencontres, à Paris, la bibliothécaire de l’Ambassade des États-Unis qui te fait connaître sa collègue du Musée de l’Homme. Présenté à Boris Vildé, qui, avec le professeur Paul Rivet et Germaine Tillion, avait créé le réseau du Musée de l’Homme, celui-ci te demande de ne pas partir à Londres, mais de rester travailler avec lui. 
 
Chargé de faire franchir la ligne de démarcation à des prisonniers évadés et à des aviateurs britanniques abattus au-dessus de la France et récupérés par des patriotes, tu vas accomplir de nombreuses missions dans la région de Bourges que tu connais bien. 
 
Mais pour mieux connaître le jeune homme que tu étais, il me semble bon de relater un des épisodes de ta vie dangereuse d’alors. 
 
En décembre on te confie l’accompagnement d’un groupe d’Anglais vers l’Espagne. Tu traverses les Pyrénées, ce qui n’est pas un mince exploit, surtout en cette saison, (mais grâce à ton entraînement de scout, tu es aguerri à la marche et aux ascensions). Tu te rends auprès du consul britannique à Barcelone qui te fournit des renseignements pour organiser leur passage. 
 
De retour à Perpignan où tu avais laissé le groupe, tu ne le retrouves plus. Ne croyant pas à ton retour, ils avaient tenté leur chance tout seuls et avaient été arrêtés. 
 
Revenu à Paris, tu es de nouveau chargé en janvier 1941, d’une autre mission vers l’Espagne dans les mêmes terribles conditions climatiques. 
 
Parvenu une fois de plus à Barcelone, le consul britannique que tu avais déjà sollicité en décembre accepte de t’envoyer à Londres. Tu te nommes alors Jimmy Stanhope, de nationalité anglaise. 
 
Acheminé à Madrid en mars 1941, tu es malheureusement arrêté et transféré au camp de Miranda, de sinistre réputation, où de nombreux de nos compatriotes ont été internés. Mais tu es libéré avec un groupe d’Anglais, en août, par l’Ambassade du Royaume-Uni en Espagne et en octobre, un convoi maritime t’emmène de Gibraltar à Liverpool. 
 
Tu avais réussi. Enfin, en Angleterre et prêt pour être engagé. 
 
Comme tous les évadés de France tu es envoyé à Patriotic School, à Londres, où ton identité et ton parcours sont sérieusement contrôlés. Le 28 de ce même mois, tu es incorporé dans les FAFL (Forces Aériennes Françaises Libres) comme sous-lieutenant et détaché au BCRA (Bureau Central de Renseignements et d’Action). 
 
Tu fais plusieurs stages de préparation à des missions en France, entre autres, entraînement de parachutiste près de Manchester. Malheureusement tu vas être atteint d’une tuberculose pulmonaire bilatérale qui va t’empêcher de repartir sur le continent et te condamner à rester en service en Grande Bretagne auprès du BCRA. 
 
[…]. » 
 
En terminant nous tenons à rappeler l’humilité de cet homme qui n’a eut d’égal que son courage. 
 
Ainsi, lors de son intervention du 8 décembre dernier à la Fondation de la Résistance, le souci d’Edmond Pilat a été de rendre hommage à ses camarades fusillés au Mont Valérien.  
 Laurent laloup le mercredi 07 mars 2007 Recherche sur cette contribution  |  |  
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   Extrait de : www.memoresist.org   
   
" Diversité des parcours, Robert Pestiaux   et Christian Roy n'ont pas compris, en juin 1940, comment un Maréchal de France ait pu demander de déposer les armes " c'était une honte infinie et une peine totale ". Ils répondent en rejoignant en Angleterre le général de Gaulle et vont faire partie des premiers de Français libres qui défilent le 14 juillet à Londres. Puis ils racontent, à l'appui d'anecdotes originales et passionnantes ce que furent leurs premiers pas en Grande-Bretagne, l'accueil qu'ils reçurent, la méfiance aussi à leur égard et enfin la découverte d'un général " immense " qui après qu'il eut parlé " …nous avons compris que nous n'étions pas une sorte de légion étrangère…mais des Français Libres qui voulaient continuer le combat avec les Anglais… ". Ils seront de tous les combats menés par la 1ère DFL pendant les campagnes d'Erythrée, de Tripolitaine, de Tunisie, d'Italie et enfin le débarquement d'août 1944 en Provence. L'aventure, leur aventure va durer cinq ans : "Cinq ans que nous avons vécu à l'air libre ! ". Laurent laloup le mercredi 07 mars 2007 Réponse : Christian Roy est l'un des 17 du Léopold II   
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   Extrait de : www.memoresist.org   
 
Diversité des parcours, Robert Pestiaux et Christian Roy   n'ont pas compris, en juin 1940, comment un Maréchal de France ait pu demander de déposer les armes " c'était une honte infinie et une peine totale ". Ils répondent en rejoignant en Angleterre le général de Gaulle et vont faire partie des premiers de Français libres qui défilent le 14 juillet à Londres. Puis ils racontent, à l'appui d'anecdotes originales et passionnantes ce que furent leurs premiers pas en Grande-Bretagne, l'accueil qu'ils reçurent, la méfiance aussi à leur égard et enfin la découverte d'un général " immense " qui après qu'il eut parlé " …nous avons compris que nous n'étions pas une sorte de légion étrangère…mais des Français Libres qui voulaient continuer le combat avec les Anglais… ". Ils seront de tous les combats menés par la 1ère DFL pendant les campagnes d'Erythrée, de Tripolitaine, de Tunisie, d'Italie et enfin le débarquement d'août 1944 en Provence. L'aventure, leur aventure va durer cinq ans : "Cinq ans que nous avons vécu à l'air libre ! ". Laurent laloup le mercredi 07 mars 2007 Recherche sur cette contribution  |  |  
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 Le père Bigo   Extrait de : www.lepays.fr    
 
CHAMPAGNEY Le père Bigo  
 
Tous les hommes du bataillon l'appelaient « Padre ».  
Dans les troupes du 22e BMNA, recrutées en Algérie, Tunisie, Maroc, donc essentiellement composées de musulmans, agissait avec énergie et efficacité un prêtre, aumônier catholique qui, à la fin de juin 1944, avait reçu des mains du général De Gaulle la croix de Libération. Le Révérend père Bigo  que tous les hommes du bataillon appelaient « Padre »  ne portait jamais d'armes. Il était détenteur de la Croix des prêtres en campagne ; portait toujours sur lui le saint-sacrement pour donner l'absolution aux mourants ; et était accompagné de trois brancardiers porteurs de la Croix-Rouge. Le matin du 2 octobre, un tirailleur du 22e BMNA, compagnie lourde, est blessé à mort dans le secteur du four à coke, territoire de Magny-Danigon, proche de Ronchamp. Ce soldat se trouve sur un glacis exposé au feu des Allemands. Enfreignant les ordres, le prêtre se rend vers ce blessé, pour lui apporter le secours de la religion. Un soldat allemand du 18e Bataillon Bavarois intercepte alors le prêtre. Des témoins affirment avoir entendu quelques mots, puis une rafale de mitraillette, puis deux coups de feu. Le lendemain, les troupes du 22e BMNA avancent, et trouvent le cadavre du prêtre couché sur le ventre, blessé à mi-corps. Un médecin militaire du bataillon affirme que le père Bigo a été abattu d'une rafale de mitraillette dans le dos. A Eboulet, les mêmes soldats trouvent les cadavres de quatre des leurs, étouffés par de la terre dans leur bouche, lardés de coups de couteau. C'en est trop pour ces hommes qui, devant le Temple de Magny-Danigon peu après, là où ils sont cantonnés, ramènent le corps de l'aumônier, font passer devant lui 38 ou 48 (variable selon les témoignages) soldats allemands prisonniers ; leur font saluer la dépouille et, un à un, les abattront d'une rafale de mitraillette. Deux soldats allemands épargnés sont renvoyés dans leurs lignes, afin qu'ils témoignent auprès de leurs camarades, de quelle façon a été puni le crime de guerre commis par les Allemands lors de la bataille de Eboulet-Ronchamp. De plus, il est noté dans le journal de marche du 22e BMNA compagnie lourde que, tout le temps que le bataillon sera en ligne, soit une quinzaine de jours, les hommes ne feront aucun prisonnier allemand. Laurent laloup le dimanche 04 mars 2007 Recherche sur cette contribution  |  |  
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 Extrait de "Cavalerie de marine" par René Guillemin  "... De Maseveaux, l'aumônier du régiment, le père Duhautoy, est allé visiter son village natal, quitté depuis bien des années pour les missions de l'Ouganda. A peine a-t-il repris contact avec les siens qu'une contre-attaque allemande fait refluer les Français. A défaut de ses chers fusiliers-marins, le père Duhautoy rassemble les légionnaires les plus proches et lutte pour éviter une nouvelle occupation..." Laurent laloup le dimanche 04 mars 2007 Recherche sur cette contribution  |  |  
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 Extrait de  "Cavalerie de marine" par René Guillemin :  "...Colmay ramène le corps de Bernier. Cette mort porte un coup terrible à l'escadron. Bernier combattait depuis quatre ans aux fusiliers-marins. Chef de pièce de DCA à Bir-Hakeim, Chef de patrouille en Italie et en France c'était un merveilleux baroudeur. Ce héros de la Libération n'aura même pas eu la chance de revoir sa femme, sa femme qui l'attend depuis quatre ans en Bretagne" Laurent laloup le samedi 03 mars 2007 Recherche sur cette contribution  |  |  
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 Dans la "Revue de la France Libre"  n°76, mars 1955 
 
Notre camarade Joseph Halléguen, ancien des FAFL, vient de disparaître le 31 janvier à Quimper, sa ville natale où s'était passée sa jeunesse studieuse, et où, depuis la guerre, il jouait un rôle de premier plan. 
 
Licencié ès lettres et diplômé d'études supérieures de philosophie, sous les drapeaux en 1938, l'Appel du 18-Juin le trouve détaché de l'armée d'Orient à la liaison militaire en Palestine. II y répond sur-le-champ et pendant 11 mois fait partie de l'équipe de RadioFrance Libre qui, sous la direction de Repiton Préneuf, maintient de Jérusalem le contact avec les États du Levant. 
 
Apte par sa formation à prendre part à la lutte sur les ondes, Joseph Halléguen a rallié la France Libre pour se battre et fait de longue date acte de candidature au peloton de Brazzaville. C'est en mai 1941 qu'il obtient enfin sa mutation et en octobre qu'il peut, comme aspirant, entrer à l'École de pilotage de Camberley. 
 
Breveté navigateur, il est versé au groupe « Lorraine » et va désormais participer à tous les combats de cette magnifique unité. Au cours de 72 missions de bombardement avec le squadron 342 il satisfait son besoin d'action et fait preuve des plus belles qualités de courage, d'endurance et de sang froid. Blessé et abattu avec son appareil en territoire belge, il parvient à rejoindre l'Angleterre et à reprendre sa place au combat où il aura gagné quatre citations. 
 
Promu chevalier de la Légion d'honneur et médaillé de la Résistance avec rosette, il est démobilisé en 1945 et oriente son activité vers la vie publique. Après avoir été chargé de mission au ministère de l'Information, il devait se consacrer, comme maire de Quimper et conseiller général, à l'administration de sa petite patrie dont il se plut à faire revivre les vieilles traditions. Élu député en 1951, il s'était fait remarquer au cours de fréquentes interventions à l'Assemblée nationale par ses qualités d'orateur et la profondeur de ses convictions. 
 
Ardent patriote, homme d'action, de grande culture et de caractère, Joseph Halléguen disparaît à 39 ans, mais nous pouvons assurer sa jeune veuve et sa fille que demeurera parmi nous l'exemple d'une vie magnifique de droiture et de dévouement.  
 Jacques Ghémard le vendredi 02 mars 2007 Recherche sur cette contribution  |  |  
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 neveu de Alfred Dreyfus  Jacques Kayser était un neveu de Alfred Dreyfus 
 
Source : "Un Journaliste sur le front de Normandie " Laurent laloup le vendredi 02 mars 2007 Recherche sur cette contribution  |  |  
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