Robert André Pestieaux - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Robert André Pestieaux



Naissance : 1er avril 1920 - Paris 18e

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM5

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 100 ans - 18 octobre 2020 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 470684

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41149

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Hommage à notre PAPA

HOMMAGE A ROBERT PESTIEAUX
La France libre est en deuil, elle perd l'un de ses frères d'armes, combattants de la liberté devenus aujourd'hui de plus en plus rares.
Nous avons appris avec une immense tristesse le décès de notre ami Robert Pestieaux, Français libre de 1940, le 18 octobre 2020, à l'âge de 100 ans.
Parti de Granville dans la nuit du 25 au 26 juin 1940 sur un bateau de pêche nommé "Le gloire à Dieu", il faisait partie des tout premiers volontaires à rejoindre le général de Gaulle à Londres pour s'engager dans les Forces Françaises Libres.
Après neuf mois d'entrainement en Angleterre, il est envoyé en Afrique noire pour participer à l'encadrement et l'instruction des bataillons destinés à grossir les unités françaises libres. Il est affecté au bataillon de marche n°5 puis au bataillon de marche n°9 avec lequel il sert au Cameroun, en Afrique équatoriale Française, au Soudan, en Syrie et au Liban où il termine la guerre.
Après la Victoire du 8 mai 1945, il est affecté à Casablanca, au Maroc, dans le 6ème Régiment d'Infanterie Coloniale. Retourné à la vie civile le 1er juillet 1947, il ne rompt pas le lien avec l'armée et atteint le grade de Capitaine de réserve.
Robert Pestieaux est resté toute sa vie l'incarnation d'un des plus purs esprits de la France Libre. Très attaché à la transmission des valeurs de cette grande épopée, Robert Pestieaux ne manquait pas de venir témoigner auprès des élèves ou d'assister aux cérémonies patriotiques comme celle du 18 juin.
Cotoyer un homme tel que lui, c'était entrer en contact avec l'Histoire dans sa plus belle expression, c'était toucher un pan de la gloire de la France. C'était aussi le plaisir d'une rencontre exceptionnelle avec un homme brillant, courageux, élégant mais aussi tellement simple et modeste. Toutes ces qualités qui sont l'apanage des grands hommes.
Nous nous inclinons avec respect et nous saluons la mémoire de cet homme exceptionnel.
Merci Monsieur Pestieaux

jean luc pestieaux le dimanche 01 novembre 2020 - Demander un contact

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Avis de décès

Robert Pestieaux avait côtoyé Maurice Marland, chef de la Résistance de Granville lors de la Seconde Guerre mondiale. Ce dernier lui avait conseillé de gagner l'Angleterre au début de la guerre. Robert Pestieaux est décédé dimanche 18 octobre à l'âge de 101 ans.

Lire son interview sur : 



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LE BRETON Thierry le mardi 27 octobre 2020 - Demander un contact

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OUEST-FRANCE

Un article de OUEST-FRANCE du 10 juin 2010

"L'Angevin Robert Pestieaux fut l'un des premiers Français à rallier Londres après l'appel du général. Il témoigne 70 ans après.

L'histoire

Dans son appartement de la rue du Pré-Pigeon, Robert Pestieaux regarde avec tendresse les photos d'archives collectées au fil du temps. La première page de son « book » est consacrée au cliché d'un bâteau de pêche granvillais en noir et blanc. Pas n'importe quel bateau : « Regardez : il s'appelait le Gloire à dieu. C'est caché dans la cale que j'ai rejoint Jersey avant de traverser la Manche. »

A 90 ans, cet Angevin se souvient des moindres détails des jours qui ont suivi l'appel du 18 Juin 1940. C'était il y a 70 ans. « J'étais à Granville chez mon oncle. Insouciant, on était jeune et mes parents ne voulaient pas que je m'engage. On pleurnichait dans la rue à l'idée que Pétain voulait rendre les armes. Deux jours après l'appel de ce général qui, pour moi, était inconnu, une voisine m'a demandé de venir l'écouter à la radio. Je lui dis : Bof... Les généraux, on n'y croit plus. »

Robert y va quand même. Et là, c'est le déclic. «Le renouveau, c'était l'espoir. J'ai décidé de partir, déguisé en marin, en passant par Jersey. Un pêcheur, le père Daniel, a bien voulu m'emmener, caché sur son bateau. Cinq heures de traversée alors que j'avais le mal de mer !» De Jersey, il rejoint Chausey, puis la côte britannique, avec le consentement d'un consul. «Au-dessus de nos têtes, on a aperçu un avion avec une croix noire sur ses ailes. Il a fait demi-tour...»

A son arrivée à Londres, il est placé comme d'autres étrangers dans un camp de réfugiés. «Je disais à qui voulait l'entendre que je souhaitais m'engager dans l'armée du général de Gaulle, mais cela ne semblait pas fait réagir.»

La visite du général

C'est le lundi 1er juillet 1940 que l'Olympia, un ancien hall d'exposition dans le quartier de Hammersmith, ouvre ses portes aux premiers Français ralliés au général de Gaulle. On ne les appelle pas encore «Français libres». «Un bus anglais nous a conduits dans ce grand bâtiment. On était une centaine. Quelques jours après, le général en personne est venu nous saluer. Je me souviens d'un grand bonhomme coiffé d'un képi feuille de chêne. Il était tout jeune, 49 ans, cela me surprenait ! Son discours a été empreint d'émotion. Ce n'est pas le chef militaire qui parlait, mais l'homme qui représentait notre pays, la France.»

Les Français libres arrivent par centaine à Londres. Parmi eux, Robert défile dans les rues, habillé en marin pêcheur, sous les acclamations des Anglais qui criaient : «Vive la France». Ce qu'il a vécu, ensuite, appartient à l'Histoire...

Arnaud WAJDZIK."

Laurent le samedi 05 décembre 2015 - Demander un contact

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Super PAPA

Je suis admiratif de ton parcours, ton fils Jean Luc

Pestieaux jEAN lUC le dimanche 24 août 2014 - Demander un contact

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" Témoignage : Parmi ceux-là, Robert Pestiaux, âgé de 18 ans à peine, , il rencontre, après que sa grand-mère l'eût "approché", "le Professeur", sur la place Guépratte et lui fait part de son désir de partir pour Londres pour répondre à l'appel du Général de Gaulle à la résistance. Le lendemain, à la tombée de la nuit, il embarque, sous le feu vert, en compagnie de Jacques Lamort et Julien Ozenne sur le Gloire à Dieu; à Chausey une vedette viendra les prendre à son bord pour gagner Jersey. Leur camarade Alain Robin les rejoindra le lendemain matin à bord de la Mouette pour s’embarquer avec eux vers l’Angleterre.(extrait de Maurice Marland L'homme, le professeur, le résistant de Yannn Le Pennec)"

www.etab.ac-caen.fr 

Laurent le jeudi 19 novembre 2009 - Demander un contact

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Extrait de : www.memoresist.org 

Diversité des parcours, Robert Pestiaux et Christian Roy  n'ont pas compris, en juin 1940, comment un Maréchal de France ait pu demander de déposer les armes " c'était une honte infinie et une peine totale ". Ils répondent en rejoignant en Angleterre le général de Gaulle et vont faire partie des premiers de Français libres qui défilent le 14 juillet à Londres. Puis ils racontent, à l'appui d'anecdotes originales et passionnantes ce que furent leurs premiers pas en Grande-Bretagne, l'accueil qu'ils reçurent, la méfiance aussi à leur égard et enfin la découverte d'un général " immense " qui après qu'il eut parlé " …nous avons compris que nous n'étions pas une sorte de légion étrangère…mais des Français Libres qui voulaient continuer le combat avec les Anglais… ". Ils seront de tous les combats menés par la 1ère DFL pendant les campagnes d'Erythrée, de Tripolitaine, de Tunisie, d'Italie et enfin le débarquement d'août 1944 en Provence. L'aventure, leur aventure va durer cinq ans : "Cinq ans que nous avons vécu à l'air libre ! ".

Laurent laloup le mercredi 07 mars 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 01 novembre 2020

 

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