Simon Henri Stoloff - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62933
 

Simon Henri Stoloff



Naissance : 21 juin 1917 - Paris 10e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Lorraine

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 83 ans - 16 avril 2001 - Rang-du-Fliers (62)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 557556

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 48416

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 2 multiplié par 6 =  ?


Simon Henri Stoloff - son Livre ouvert !
 

Je reconnais en regardant Simon le visage de son fils Jean mon ami si cher.
Simon je crois ne parlait pas trop de son passé de résistant. Jean était silencieux sur son père.
Joie de retrouver son père et un peu Jean aussi sur ces notes et ces images.
Jean Seban

Seban le jeudi 15 février 2024 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


www.france-libre.net 



Cliquez pour agrandir

Laurent Laloup le samedi 20 janvier 2024 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Videz vos poches. Histoire du Groupe Lorraine - p.m. lambermont

« Le Lorraine paye cher sa participation à ces raids, en particulier lors d'une mission au nord de Charleroi. a Courcelles ou l'ennemi fabrique et répare du matériel aeronautique. Ce jour-la, la D.C.A. boche est spécialement virulente.
- Plak à droite, crient à l'intercom les navigateurs.
A gauche...au-dessus...
Les Bostons zigzaguent, grimpent à 2.000 pieds-minute, virent à gauche, à droite... mais l'Allemand se pique au jeu. Le réseau des petits flocons noirs des obus se resserre de plus en plus. Au-dessus de l'objectif, ils deviennent de véritables essaims de mort. De noir, ils virent au rouge.
-Bah ! tant qu'on ne les entend pas, ça ne va pas trop mal.
Trop vite parlé. Un bruit sourd domine le vombrissement des moteurs. Le Boston vibre dans toutes ses fibres.
Il vient d'être touché. Comme un oiseau blessé, il tente dans un dernier soubresaut de s'échapper. Son aile droite est toute en feu. Soudain, l'avion se coupe en deux. Tels des feuilles mortes prises dans une rafale, les derniers débris du bombardier tournoient dans le ciel. Un seul parachute s'ouvre, Stollof est encore vivant. Emportés, Allain, Lang et Schteinberg venu du Brésil, s'écrasent parmi les ferrailles »

Laurent Laloup le mercredi 26 avril 2023 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


photo du Lt Simon Stoloff

Je suis en train d'écrire un livret sur l'escadre Lorraine. Je cherche une photo du Lt. Simon Stoloff.

hubert willems le mercredi 18 septembre 2013 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Le lieutenant Stoloff, son avion touché au-dessus de la Hollande n'a pas "sauté en parachute".
Il est resté près de son mitrailleur (tahitien) mourant, les jambes mutilées, l'a pris dans ses bras, l'a "bercé" tandis qu'il mourait. C'est une fois son mitrailleur mort qu'il est descendu de l'avion, lequel a immédiatement explosé.

viviane forrester le mercredi 19 décembre 2012

Recherche sur cette contribution

Réponse :

La page du mitrailleur, Julien Allain 


Merci!

Je cherchais des traces, mon père n'ayant rien laissé.
Merci pour ce travail qui permet au souvenir de perdurer.

Bernard Stoloff.
11 rue des Juifs
67000 Strabourg.

Bernard Stoloff le dimanche 04 novembre 2012 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


L’épopée d’un aviateur de la France Libre , par Yves Morieult



Cliquez pour agrandir

Laurent le lundi 05 octobre 2009 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Source , Yves MORIEULT :

Liste des équipages de la mission du 3 octobre 1943 tirée du livre de François BROCHE "LES BOMBARDIERS DE LA FRANCE LIBRE "GROUPE LORRAINE" publié aux Presses de la Cité en 1979



Cliquez pour agrandir

Laurent le samedi 03 octobre 2009 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


"Les sans culottes de l'air" du Général Valin et de François Sommer

" Les opérations se poursuivirent par intermittence jusqu'à la fin de 1943, gênées par le mauvais temps. Le 22 octobre, l'équipage du lieutenant Stoîoff est abattu en Hollande dans l'île de Walcheren. Le même jour, une boîte de six Bostons, bombardant des ateliers d'aviation dans la même région, se trouve au-dessus d'un estuaire, face à face avec un immense vol d'oiseaux de mer. Plusieurs avions sont endom­magés, des pilotes et des observateurs sont fortement contusionnés. Rousselot, le leader de la boîte, blessé aux yeux, perdit momentanément l'usage de la vue; il fut dirigé par son observateur Andlauer1 dans tous ses gestes, jusqu'à l'atterrissage réussi sur un terrain de secours de la côte anglaise."

Laurent le dimanche 28 juin 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


" Lors d'une mission du groupe de bombardement Lorraine contre une usine d'aviation à Charleroi en Belgique, le Douglas Boston BZ393 est touché par la Flak au moment du passage de la côte hollandaise et tombe à Veere.
Le lieutenant navigateur Lang, le sergent radio Allain et le sergent mitrailleur Schteinberg sont tués tandis que le lieutenant pilote Stoloff, ayant pu sauter en parachute, termine la guerre comme prisonnier. "

www.memoresist.org 

Laloup laurent le jeudi 23 août 2007 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


musee.delaresistance.free.fr 

Raymond Tournier (FFL- Compagnon de la Libération)

" La vie en Angleterre n’a rien de comparable avec la vie du désert de Libye où nous battions certes, contre l’Afrika-Korps, mais aussi contre le sable, la chaleur, la soif, le manque d’eau. Là, le « luxe » ! Réveil charmant par une waaf qui nous apporte la « nice-cup of tea » et qui prend nos vêtements pour les brosser, nos chaussures pour les cirer, pendant que nous prenons notre douche. L’entraînement ne se fait pas sans quelques accrochages. Le capitaine Roques, affecté au « Groupe Bretagne » destination Tunisie, se tue en Tripolitaine. Le Lieutenant de Grammont se tue à son 1er lâché. Ducors et Armfield, à l’entraînement en rase mottes percutent la planète et se tuent.
Enfin prêt, nous effectuons la première mission opérationnelle sur les côtes de France, le 12 juin 1943, par le bombardement des docks de Rouen.

Que c’est beau de revoir les côtes de France ! Et pourtant, à chaque passage, nous recevons un violent mitraillage de la DCA. Le 3 juillet, au cours d’une mission « Cloud Cover », Pineau et Raymond Pétain, son navigateur, sont descendus et tués. Les objectifs se succèdent : Flushing, les usines Dornier, Meaule, les usines Potez, la gare d’Abreville. Leur avion sérieusement touché, De Brette et Hetigin se tuent au retour d’une mission… Lucchesi et Barulier se crashent sur une plage anglaise. Le dimanche 3 octobre à 13 heures 45 précises, nous lâchons nos bombes, en rase mottes sur la centrale électrique de Chevilly la Rue. Un « bombing » particulièrement précis, pas une bavure, mais une DCA meurtrière. Deux équipages au tapis : Lamy, dont le Boston est sérieusement endommagé, se crashe volontairement dans la Seine, se sacrifiant, pour éviter les maisons de Paris, son équipage et lui-même sont tués.

L’équipage Lucchesy se crashe dans une clairière de la forêt de Fontainebleau, rien n’est plus déchirant que d’entendre, dans la radio, ce camarade, d’ont l’avion est touché à mort, appeler le colonel de Rancourt « Attendez-moi, attendez-moi, mon moteur droit m’a lâché ! »
Ce que nous avons toujours apprécié chez nos camarades de la RAF, c’est la préparation de chaque mission avec minutie et précision, que nous connaissions, avant le décollage, le nombre et le type des pièces de DCA allemandes que nous allions rencontrer, le type et l’altitude des nuages, qui, éventuellement pouvaient nous être utiles pour nous camoufler, nous avions les photos verticales et horizontales de l’objectif, ses dimensions précises et nous partions confiants certain que s’il nous arrivait malheur, nous avions les moyens de nous en sortir.
Ezanno, ayant quitté le Lorraine pour un groupe de chasseurs bombardiers, je continue mes missions comme observateur bombardier de remplacement. En volant avec de nombreux différents pilotes, je constate que je n’avais plus la même précision qu’en équipage constitué. Ezanno avait un pilotage d’une finesse rare, et nous avions ensemble effectué un tel entraînement avec 54 missions qu’il me semblait que notre équipe était invulnérable.

Courcelle – Charleroi, mission du 22 octobre 1943, catastrophique ! Le Uring entier en law level rentre dans un vol d’oies sauvages, plusieurs Boston sont endommagés. L’équipage Stolof – Lang est abattu par la DCA, le capitaine Ladousse est grièvement blessé. Roussellot blessé au visage rentre de justesse. Mon pilote Ratisbonne me signale que le moteur droit flanche, il faut choisir, où se cracher sur la côte française ou tenter la traversée de la Manche, nous réussissons à rejoindre la côte anglaise. En rentrant au terrain d’Hartford-Bridge nous trouvons le lit de notre cher camarade Colcanad qui couchait dans notre chambre, enveloppé en « paquet de tabac ». Ceci est significatif. Il s’est tué accidentellement au cours d’une mission d’entraînement, avec Laurent son pilote. Comme il doit être malheureux de ne pas être mort au combat !

Un nouveau genre d’objectif nous est confié : les rampes de lancement des V1. Ces objectifs sont particulièrement bien camouflés et difficilement repérables. Nous y arrivons cependant, en rase mottes, quand la Flack se déclenche, découvrant ainsi leur position. Ces missions ne sont pas sans pertes. Le 23 décembre 1943 à Mesnil-Allard, l’avion de Lynch-Goychman se crashe, Prandi-Ginestal sont tués. Le Boston de Petit-Ghigliotti descendu en flammes sur la côte française… Rien de plus triste que de voir un ami quitter le vol du groupe, en feu, seul avec lui-même et de rester impuissant devant le drame qui l’attend, sans pouvoir lui tendre la main… Heureusement, apprenions quelques jours plus tard, que Petit était prisonnier, hospitalisé, grièvement brûlé.

Tous les trois mois, la RAF nous octroie un petit repos. Londres est un lieu de prédilection pour un célibataire de la France Libre en permission. Je loge dans un petit hôtel, près de Kessington. Mais les nuits londoniennes ne sont pas de tout repos, toutes les ½ heures un V1 tombe sur la ville, et ce soir là, un de ces engins explose à une si courte distance de nous, qu’une partie des cloisons séparant les chambres s’effondre, et c’est ainsi que je fis la connaissance de ma voisine. Mon troisième tour d’opération se termine – devant retourner en OTU pour reconstruire un équipage. Le colonel de Rancourt obtient de m’expédier à l’école de pilotage. Je quitte, bien triste, le « Groupe Lorraine », mais sachant que j’y reviendrai comme pilote.

Mes connaissances techniques me permirent de passer, rapidement toutes les écoles d’instruction au sol, car dès mon arrivée, je subissais l’examen final avec succès. Je prends ma première leçon de pilotage le 5 juin 1944, pour être breveté « above avérage » le 4 avril 1945, soit en 10 mois. Un record de vitesse ! Mais cependant, pas encore assez vite ! Le Boston, équipant le « Groupe Lorraine » avait été remplacé par le Mitchell. C’est alors que j’effectuais mon solo sur ce type d’avion le 16 mai 1945, que la tour de contrôle me donna l’ordre de me poser d’urgence, la guerre étant finie.

Une profonde joie se mêlait au regret de ne pouvoir faire mes preuves comme pilote avec mes camarades du « Groupe Lorraine ». Il m’a permis de me justifier dans cette spécialité en Tunisie, au Maroc, en Indochine et en Algérie, terminant ma carrière avec un total de plus de 500 heures de vol, dans près de 1000 heures de guerre en 280 missions.

Il faut donc tourner cette belle page d’histoire, en laissant derrière elle ses précieux souvenirs et cette fraternelle camaraderie dans le combat. Nous avons subi de cruelles pertes, mais la guerre est enfin terminée… et il faudra se séparer, dans la médiocrité de la paix retrouvée.
De tous mes camarades morts pour la France, je garde en mémoire leur silhouette éclatante de jeunesse, ceux qui ne vieilliraient jamais, et je leur demande pardon de ma chance qui n’a pas voulu que je reste jeune avec eux. "

Laloup laurent le jeudi 23 août 2007 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le jeudi 15 février 2024

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.95 s  8 requêtes