Jean Claude Edouard Alexandre Marie Laurent Champrosay - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Claude Edouard Alexandre Marie Laurent Champrosay



Naissance : 19 aout 1908 - Le Havre (76)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Engagement dans la France Libre : AEF en aout 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : colonel

Décès à 35 ans - 19 juin 1944 - Radicofani, Italie

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 343146

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 317

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 10463ligne 29225

Dossier Légion d'Honneur

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Dossier Légion d'Honneur de la base Léonore (21 pièces)

roumeguere le mercredi 29 novembre 2017 - Demander un contact

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Réponse :

Et c'est un dossier très intéressant ! Merci !


Jean Claude Laurent-Champrosay

Site des Compagnons du Havre 

roumeguere le dimanche 16 juin 2013 - Demander un contact

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émotion

Ce sont de tels hommes qui ont redonné à la France son Honneur et sa Dignité.

Je salue avec beaucoup d'émotion et un immense respect la mémoire de cet homme qui a vécu la solitutde terrible des héros.

Biraud Bénédict le mardi 19 mai 2009 - Demander un contact

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Souvenirs d'un officier d'artillerie coloniale, de Paul Morlon

" Le 17 juin, LAURENT-CHAMPROSAY accompagné du Commandant RAVET, son adjoint, décide de faire une liaison vers l'AD de la 3e DIA qui progresse à notre gauche. Le Colonel conduit lui-même le Command-car.
Arrivés à un chemin très près du front, RAVET conseille à son chef de ne pas continuer : des mines antichars ont été récemment posées et sont très visibles. Le Colonel n'insiste pas et revient.
Le lendemain, il envoie le Capitaine MESSAGER (X 34), de son État-Major, pour faire la liaison. Le chemin n'a pas été déminé.
L'officier fait demi-tour au même endroit, revient et rend compte.
«- Auriez-vous peur ?»
«- Non, mon Colonel, mais j'applique le règlement qui est formel.»
«- Bon, je vais y aller moi-même ; les mines, cela s'évite.»
Et les voilà partis. LAURENT-CHAMPROSAY prend une ultime précaution, il se fait précéder par l'Adjudant-Chef BIRAUD, l'homme des missions délicates ou frôlant l'impossible, au volant d'une jeep. En vain.
Le rendez-vous avec la mort est programmé.
Toutes les mines ne seront pas évitées, et l'une d'elles, sur laquelle la jeep est passée sans dommage, saute sous la pression de la roue avant-gauche du véhicu­le, blessant très grièvement le Colonel. MESSAGER est très choqué, mais n'a rien de cassé.
La nuit suivante, LAURENT-CHAMPROSAY meurt à l'ambulance chirurgicale.
Le 18 au matin, le Lieutenant DE QUINSAC, du 1er groupe, est tué en liaison auprès de l'infanterie.
Le 19 juin, ma batterie est retirée du combat pour rendre les derniers honneurs aux deux officiers, lors de leur enterrement à SAN-LORENZO. Discours émouvant du Général DE LARMINAT (commandant le corps d'armée des deux divisions en­gagées) pendant que la canonnade, très proche, se fait entendre.
Je note à l'époque :
"Nous avons perdu un chef qui a été parfois très dur, injus­te, mais dont la haute valeur morale, la conscience militaire s'imposaient à tous."
Il était également dur pour lui-même et vivait comme un ascète. Son régime ali­mentaire était des plus sommaires : les rations les plus simples de l'armée améri­caine, les rations K les moins encombrantes, les moins gastronomiques, mais les plus vite mangées. Il manquait de chaleur humaine, à moins qu'elle ne fut cachée."

Laurent Laloup le vendredi 27 février 2009 - Demander un contact

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Souvenirs d'un officier d'artillerie coloniale, de Paul Morlon

" Le 3 novembre, LAURENT-CHAMPROSAY envoie son adjoint le Commandant GAULARD (que j'avais connu au TCHAD comme Capitaine d'une compagnie de transport automobile) en reconnaissance de nouvelles positions, avec les quatre Capitaines de batterie de 25 pounders. Les cinq officiers montent dans une jeep conduite par GAULARD. Reconnaissance difficile.
Une fois terminée, un des camarades suggère d'aller rendre une visite de poli­tesse à l'État-Major de l'unité britannique qui occupe le secteur ; proposition adop­tée. Les officiers anglais nous invitent gentiment à prendre un pot à leur popote. Nous ne pouvons refuser. Nous nous attardons un peu. Du coup, ils nous invitent à dîner. QUIROT et moi sommes très réticents. CHAVANAC et RIVIÉ entraînent GAULARD. Nous restons donc.
Quand il s'agit de repartir, la nuit sans lune est déjà bien noire, aux étoiles près. Par ailleurs, elle est très fraîche et nous sommes en tenue légère de jour. Je porte mes lunettes correctives noires du TCHAD et, personnellement, je n'y voit goutte.
Assez rapidement nous nous apercevons que nous sommes paumés. Arrêt pour tenir conseil. Il est décidé que les quatre camarades partiront à pied, chacun sur un point cardinal pour faire un aller et retour de 2 km. C'est bien le diable si l'un d'eux ne trouve pas un repère. Les voilà partis, se guidant à la boussole et aux étoiles. Je suis chargé de garder la voiture.
Au bout d'un certain temps, enlevant mes lunettes de soleil, je devine, malgré ma myopie, une colline sur la droite de la voiture avec un téton au sommet.
je m'y rends en marchant près de 100 mètres et je trouve au sommet une borne géodésique, comportant les fûts superposés avec les indications habituelles. Reve­nu à la jeep, en m'éclairant discrètement à la lampe torche, je retrouve la borne sur la carte.
Au bout d'une heure, les quatre camarades reviennent, bredouilles. Je devine les mines déconfites ! Après l'arrivée du dernier, je prends la parole :
«- Eh bien, vous n'avez rien trouvé, mais MORLON, avec sa vue basse et ses lunettes noires, vous montre la borne Z !» - que je pointe du doigt.
«- Vous me devez un pot.»
L'un d'eux alla contrôler les coordonnées et l'on repart vers le régiment où nous arrivons au petit jour. Nous trouvons les positions vides. CAULARD prend alors la direction des nouvelles positions.
L'accueil du Patron est plutôt froid. LAURENT-CHAMPROSAY avait donné l'or­dre de mouvement des quatre unités, faisant lui-même une reconnaissance préa­lable très rapide des emplacements de pièces.
GAULARD, après notre départ vers les batteries, puis vers nos observatoires res­pectifs, dut recevoir un savon... mémorable !"

Laurent Laloup le jeudi 26 février 2009 - Demander un contact

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Notre première victoire. La 1ère D.F.L. à Bir-Hacheim de Jean LEBUCOIS

" 4 h. 30.
Artillerie. — Presque toute la colonne com­mandée par le commandant Champrosay est sortie. Beaucoup de blessés.
Les mitrailleuses tirent à ras de terre. Les camions en flammes forment des points de mire pour l'ennemi.
L'adjudant Maillet, accompagné de l'adjudant Rouillon, réussit à passer avec son camion atelier et un gros bouledogue empli de tirailleurs. Ils rencontrent un camion de D. C. A. de fusiliers-marins immobilisés avec un sous-lieutenant et 40 hommes.
Ils réussissent à le remorquer et arrivent au point de rassemblement après s'être perdus puis retrouvés avec environ 80 hommes qu'ils ont pu ramener.
Pas un blessé."

Laurent Laloup le mardi 17 février 2009 - Demander un contact

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En raison de l'avance rapide, les liaisons avec les éléments voisins se font mal : le colonel Laurent-Champrosay part lui-même reconnaître une route vers Scotte Morte, pour assurer le contact avec la division qui se trouve à la gauche du Régiment : il saute sur une mine.

Transporté à l'hôpital divisionnaire, il meurt dans la nuit des suites de ses blessures.
Le 19 juin, le Régiment apprend qu'il vient de perdre le chef qui l'avait non seulement formé, mais qui l'avait si fortement marqué de sa personnalité. Le lieutenant- colonel Maubert prend le commandement du Régiment.

www.francaislibres.net 

Laurent Laloup le samedi 18 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 29 novembre 2017

 

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