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André Emile Omer Oscar Pelabon

André Emile Omer Oscar Pelabon - son Livre ouvert !
 

Les services secrets du général de Gaulle / Sébastien Albertelli

" Quelques semaines avant le départ de Clamorgan était arrivé du Maroc un officier, l'ingénieur principal du génie maritime André Pélabon, qui devait rapidement devenir l'un des princi­paux responsables du BCRA et qui put compléter la liste de ses contacts, notamment parmi les officiers d'activé désirant rallier la France combattante. Ce polytechnicien de 32 ans avait été affecté dans la Marine au Maroc après l'armistice. Jusqu'au départ de Weygand, il était resté fidèle à Pétain et convaincu que l'AFN finirait par rentrer dans la guerre. Il avait alors entre­tenu de nombreuses relations avec les vice-consuls américains, auxquels il avait fourni des renseignements sur la situation au Maroc. En 1942, il avait décidé de rejoindre les FFL. En août, avec d'autres officiers, il parvint à gagner Gibraltar, puis Londres. Ces officiers étaient pain bénit pour les Français com­battants : ils assuraient que l'armée, en AFN, comptait de nom­breux officiers hostiles a priori à une opération alliée dont les gaullistes seraient exclus et qui n'accepteraient d'entrer en rela­tion avec les Anglo-Américains que sur ordre de De Gaulle Rapidement nommé à la tête de la section AFN du BCRA, Pélabon fut mis à contribution pour convaincre les services alliés d'aider la France combattante en AFN"

Laurent le samedi 17 octobre 2009 - Demander un contact

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Guillaume Piketty : Francais En Résistance - Carnets De Guerre, Correspondances, Journaux Personnels

"Pierre Brossolette"

" André Pélabon (1910-1984). Polytechnicien, spécialiste de l'aéronautique, il décida de rallier la France libre fin 1941. En septembre 1942, il parvint à Londres. En quelques mois, il s'imposa comme l'un des officiers les plus influents du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), les services secrets de la France combattante. Excellent connaisseur de l'Afrique du Nord, Pélabon fut intégré comme représentant officieux du BCRA à la mission de liaison avec le général Giraud que le général Catroux prit en charge à Alger à partir de la fin mars 1943. Au cours des mois d'avril et de mai, André Pélabon se signala par son activisme en faveur de la France combattante, souvent à rebours des démarches diplomatiques conduites par le général Catroux. Fin mai, il dut quitter Alger ; il y revint très vite dans le sillage du général de Gaulle. Il mit alors sur pied l'antenne algéroise du BCRA. À partir de novembre 1943, il dirigea le BCRAA, c'est-à-dire la base d'exécution algéroise de la direction générale des services spéciaux (DGSS) nouvellement créée par fusion du BCRA et des services secrets giraudistes. "

laurent le dimanche 12 juillet 2009 - Demander un contact

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"...Qui connaît encore le nom de “André PELABON” ?

Qui fut dans l'ombre le collaborateur des deux hommes d'état ayant laissé leur empreinte sur l'histoire de la République à la fin du XXème siècle.

1910 : - Naissance à Vieux-Condé (Nord)
- Polytechnique : Ecole des langues orientales - Séjour d'un an en URSS, sur invitation du gouvernement

24 ans : Ingénieur du génie maritime.

- Casablanca: affecté à un dépôt d'avions, organise un passage pour envoyer en Amérique des juifs fuyant l'Europe et des filières vers Gibraltar pour ceux qui voulaient rejoindre de Gaulle.
- Londres: affecté au BCRA, accueil d'un sous-marin russe expérimental ; lettre personnelle de Staline à Churchill pour remercier cet officier français.
- Envoyé à Alger avec la misson d'installer une centrale radio capable de travailler avec la métropole et connaissant les convois de péniches alimentant la Wehrmacht qui se bat contre l'armée rouge à l'embouchure du Danube, il en informe l'ambassade d'URSS à Alger. Chaque convoi arrivant en vue de l'Adriatique était détruit par un bombardement des russes.

35 ans : Nommé par de Gaulle à la tête de la sureté nationale, il lui revient de contrarier les tentatives de noyautage de la police par les communistes. Il crée les CRS et la DST (Service de contre-espionnage).

44 ans : Directeur du cabinet de Pierre Mendès-France à la présidence du conseil. Lorsque ce dernier accompagné du maréchal Juin, doit se rendre à Tunis pour proclamer l'indépendance, il envoi Pélabon en avant-garde ..."

pelabon.unblog.fr 

Laurent Laloup le samedi 30 mai 2009 - Demander un contact

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"Coupé de mes camarades du BCRA pendant six mois, je découvris à mon retour à Londres la fusion effectuée, non sans peine, entre nos services et ceux des « professionnels » réapparus à Alger sous les ordres du général Giraud. Elle avait abouti à la création de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux) ayant à sa tête Jacques Soustelle, assisté du colonel Passy, et deux organes d'exécution : le « BCRA, Londres » avec le lieutenant-colonel Manuel, et le « BCRA, Alger » avec André Pelabon, ingénieur en chef du Génie Maritime, qui nous avait rejoint à Londres en juin 1942.
Ma section A/M, placée pendant mon absence sous les ordres du commandant Rewez (Jacques Robert), venait de disparaître, fondue dans un « bloc opérationnel » à la tête duquel était le commandant Saint-Jacques, assisté du commandant Lejeune, venu d'Alger."

www.fondationresistance.org 

L. Laloup le dimanche 25 mai 2008 - Demander un contact

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Historique des FNFL

PELABON André, Emile, Orner, Oscar
Né le 14 mars 1910 à Vieux Condé (Nord)
Entré à l'Ecole polytechnique en octobre 1928. Diplômé de l'École supérieure d'aéronautique (1932) et de l'École des langues orientales (1936). Ingénieur de lère cl. du génie maritime du 25 janvier 1938, détaché à la section « hydravions et avions de porte-avions » du ser­vice technique aéro du ministère de l'Air de 1937 à 1940. Muté quelques jours avant l'armistice au service aéro du ministère de la marine et envoyé en mission au Maroc où il organise la mise en place de dépôts camouflés de matières premières et de machines outils pro­venant des bateaux déroutés sur Casablanca au moment de l'armistice.
Nommé ingénieur principal le 6 octobre 1941, sous-directeur de l'atelier industriel de F Air à Casablanca de mars 1941 à juillet 1942.
Il rallie avec l'aide du consul américain à Casablanca, la France Libre à Gibraltar le 9 août 1942.
Affecté au Commissariat à la marine à Londres de février 1943 à octobre 1943, puis à l'Etat-major particulier du général de Gaulle à Alger d'octobre 1943 à septembre 1944. Promu ingé­nieur en chef de 2e cl. le 1er avril 1943.
Il est placé en mission hors cadre en septembre 1944 et quitte le service actif le 1er avril 1946.
L'ingénieur en chef de lère cl. du génie maritime (H) Pélabon était officier de la légion d'honneur (1954).

L. Laloup le dimanche 25 mai 2008 - Demander un contact

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qu'André Pelabon, nommé Directeur de la Sûreté Nationale au Ministère de l'Intérieur

"Au cours d'une escale à Alger, Wybot tint à me rencontrer. C'était en avril ou mai 1943. Il avait belle allure dans son uniforme d'officier et témoignait toujours à mon égard d'une respectueuse amitié.

Il m'exposa son expérience peu concluante dans le B.C.R.A. et sa satisfaction de servir dans une unité combattante.
Je lui proposais de le reprendre et de réaliser avec moi ce qu'il n'avait pu réaliser à Londres.

Dans les rapports trop distants que nous entretenions avec Passy à cette époque, j'entrevoyais ainsi une amorce de clarification et d'union.
Son refus fut courtois, mais catégorique.

Je ne le revis qu'en octobre 1944 alors qu'André Pelabon, nommé Directeur de la Sûreté Nationale au Ministère de l'Intérieur, lui proposait de remettre d'aplomb la surveillance du territoire totalement dissoute en France occupée depuis novembre 1942. Le challenge le séduisait. "

www.aassdn.org 

Laurent Laloup le samedi 13 octobre 2007 - Demander un contact

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" Après le débarquement en Normandie, PASSY est parachuté en Bretagne, et le B.C.R.A. d’Alger est alors dirigée par l’ingénieur du Génie Maritime André PELABON (X1926)."

x-resistance.polytechnique.org 

Laurent Laloup le samedi 13 octobre 2007 - Demander un contact

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Chef du détachement précurseur du BCRA en AFN

Commandant au BCRa en AFN en 42-43 (Adjoint : capitaine bienvenue)

Extrait de "la guerre secrete de Joséphine Baker" de Jacques Abtey 

Laurent Laloup le samedi 13 octobre 2007 - Demander un contact

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