Roger René Marie de La Grandière - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Roger René Marie de La Grandière



Naissance : 14 octobre 1916 - Grez Neuville (49)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien

Engagement dans la France Libre : Gibraltar en juin 1941

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 27 ans - 20 juin 1944 - Guégon (56)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 167199

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27832

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Roger René Marie de La Grandière - son Livre ouvert !
 

Les" Chroniques 39-45"-Partie 2 par La Gacilly Patrimoine 

Chatenay Jacques, Douglas, Georges
Né le 13mars 1924 à Doué-la-Fontaine (Maineet-Loire) parachutiste au 4th S.A.S. Regiment, une unité de la France Libre. est mort pour la France le 4 août 1944 à La Gacilly.
En 1979 la promotion E.O.R. de Saint-Cyr Coëtquidan prend pour nom «Jacques Chatenay». Voici un extrait de sa biographie qui fut lu le jour du baptême de la promotion.
«Âgé à peine de 18 ans, il passe par l’Espagne pour rejoindre l’Angleterre. Interné dans le fameux camp de Miranda, il gagne l’Angleterre où il est affecté à l’École des Cadets de la France Libre à Ribbesford. Il en sort en décembre 1943, promotion “Corse et Savoie”, et est affecté au 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes.
Jusqu’au débarquement il jouera le rôle périlleux d’agent de renseignements au cours de nombreuses missions sur le continent.
Après le débarquement de Normandie, en 1944, il saute avec son unité en Bretagne pour encadrer et organiser la résistance locale derrière les lignes ennemies entre Gueret Redon. Il participe alors au harcèlement des troupes allemandes...»
L’aspirant Jacques Chatenay fut décoré de la Médaille Militaire, à titre posthume.

Témoignage de son père
Victor Chatenay, (1886-1985) épouse Barbara Stirling. [GR 16 P 557361 | STIRLING épouse CHATENAY ( Barbara ) | 1891-06-03 | Londres | | ROYAUME-UNI | FFc DIR] De leur union naîtra quatre garçons et une fille. Il sera maire d’Angers (1947-1959), député du Maine-et-Loire puis sénateur, membre du Conseil constitutionnel, croix de guerre 1914-1918.
Résistant français il crée le réseau de résistance angevin, «Honneur et Patrie», qui comptait 300 membres. Sa femme sera arrêtée et déportée.
Dans «Mon Journal du temps du malheur» il décrit sa douloureuse quête. «Depuis mon retour en France, je ne pensais qu'à mon voyage à La Gacilly. J’y vais le lundi 11 décembre avec Louis Jafeu mon chauffeur et mon ami. Il fait un temps abominable. J’ai dans mon souvenir un arrêt près d’un passage à niveau. De grands arbres sont courbés sous les rafales de vent de pluie, Châteaubriant, Guémené-Penfao, Redon, la Bretagne rude et sévère… et nous sommes à La Gacilly.
Je vais tout de suite à la mairie où j'ai l'impression de trouver comme une gêne dans l'accueil, je vais à l'hôtel où l’hôtelier me parle de la libération de la ville et me fait le récit de la condamnation à mort d'un soldat allemand par un tribunal improvisé et de son exécution. Il a été impressionné par l’attitude d’un très jeune officier qui se tenait digne et éloigné et était assis dans une autre salle avec sa mitraillette en travers sur les genoux. Il me dit : «On voyait que c’ était un monsieur. C'est lui qui a été tué dans l'après-midi, son corps a été porté au café Lalys ».
J'y vais. Là encore, comme à la mairie, j’ai l’impression que mon arrivée met mal à l'aise ceux qui m’accueillent ; j’suis vraiment tout en trouble. Mais, après quelques minutes de conversation la jeune fille de la maison se prit à pleurer et me confia que les parachutistes avaient fait promettre de ne pas me dire comment Jacques avait été tué. C'étaient eux ses camarades, les parachutistes, qui tirant sur des Allemands que Jacques emmenait prisonniers, l’avaient tué d'une balle au cœur.
Avec Simone Lalys, charmante et distinguée jeune fille, j’allai sur la route qui mène à Malestroit, jusqu'au bois où les paras et le maquis avaient vécu pendant des semaines, au-dessus d’une ferme où ils venaient se ravitailler.
Le petit maquis comprenait vingt-sept maquisards et trois parachutistes Jacques, Servières et Zalay. Ils avaient, après le combat de Saint-Marcel, mené des actions de harcèlement contre les Allemands et avaient eu des accrochages assez rudes où ils avaient fait bien du mal à l’ennemi.
La décision avait été prise d'attaquer La Gacilly le 4 août, une soixantaine de soldats y stationnaient. Le chef des maquisards était le capitaine Zalay, fils d'un colonel et frère de l'un des paras.
Ce fut Jacques qui décida d'aller inviter les Allemands à se rendre. Il fit fabriquer un bout de drapeau blanc et accompagné d'un camarade qui parlait allemand, il s'avança vers les ennemis qui avaient leur cantonnement sur la route de Guer, un peu plus loin que le cimetière. Les Allemands sans coup férir se rendirent prisonniers et ils furent conduits vers un camp organisé sommairement au sud de La Gacilly vers la Forêt-Neuve.
Mais l’un d'eux avait, avant les pourparlers, tiré sur la foule et blessé quelqu'un et les maquisards énervés s'en emparèrent, le jugèrent et le fusillèrent devant le petit monument situé sur la place devant l'église, et je compris aux paroles de l'hôtelier que Jacques n'avait pas pu empêcher cette exécution.
Vers quatre heures de l'après-midi, Jacques demanda au jeune Zalay parachutiste, de l'accompagner pour faire une ronde dans le village où ils découvrirent quelques soldats cachés.
Comme ils les emmenaient rejoindre les autres prisonniers et comme ils suivaient la route qui traverse un bois à environ un kilomètre de La Gacilly, en direction de la Forêt-Neuve, une jeep montée par des parachutistes, dont le lieutenant de Camaret, apparut venant à leur rencontre.
Aussitôt, ces paras, apercevant les Allemands, ouvrirent le feu, les prisonniers s’enfuirent, Jacques voulut les arrêter et il tomba sur la route.
Les parachutistes ayant sauté de leur-jeep coururent après les Allemands et l’un d'eux, passant près de Jacques tombé sur la route, fut étonné de voir des souliers de para anglais.
Jacques avait reçu une balle au cœur, aucun Allemand n'était blessé. Il fut apporté au café Lalys. C'était le vendredi 4 août 1944.
Le lendemain, à ses obsèques, les paras, les maquisards et toute la population étaient présents. Le bruit courut, pendant l’office que des troupes allemandes approchaient.
La région en effet n'était pas encore libérée. Les paras quittèrent l’église pour aller prendre position et les accueillir aux abords du village.
L'église se vida et je pense que le curé que, hélas, j'ai connu, ne fut pas le dernier à se sauver et le cercueil y demeura abandonné.
Ce n'était qu'une fausse alerte.
Monsieur Guillet, le pharmacien dont le fils venait de naître ce jour-là donna au bébé le prénom de Jacques, me dit Simone.
Je revins de nombreuses fois à La Gacilly et je revis l’endroit où Jacques était tombé et je retournai dans le bois où était établi son petit cantonnement où, entre deux arbres, était suspendu son hamac.
Jacques enterré dans le cimetière parmi les tombes fut déplacé et placé à coté du capitaine Zalay tué peu de temps après lui dans un accident d'automobile.[...]
Ce voyage à La Gacilly m’avait abattu. Sans doute Jacques a-t-il vécu ses dernières années et surtout ses derniers jours en pleine exaltation. Sans doute a-t-il goûté les joies inexprimables du risque, du combat, du danger, de la victoire... mais les pères ne sont pas nés pour ensevelir leurs fils et quelle inconsolable douleur pour sa mère qu’il a quittée un soir dans les Pyrénées si jeune et si vaillant.
Le haut commandement avait accordé aux parachutistes français l’insigne honneur d’être les premiers à toucher le sol de France. Au jour «J» Jacques fut de ceux qui tombèrent en Bretagne dans la nuit du 5 au 6 juin. Il fût parachuté, je crois du coté de Pontivy. L'accueil que reçurent les parachutistes fut tellement enthousiaste, les maquisards accourant si nombreux, mais si mal armés, que le commandement décida d’envoyer aussitôt un officier en Angleterre pour exposer avec vigueur la situation et exiger de considérables parachutages d'armes Comme Jacques parlait l'anglais comme un Anglais, il fut désigner pour cette mission et réussit à franchir la Manche en vedette.
Et le 13 juin, il arrivait à motocyclette chez sa grand-mère à Rest Harrow pour y passer la nuit. Il sautait une seconde fois près de Malestroit dans la nuit du 17 au 18 juin, au lieu et au jour mêmes où se déclenchait la bataille de Saint-Marcel, en même temps je crois que le lieutenant de la Grandière.
J'ai trouvé par hasard, le récit de ce parachutage dans le journal Résistance Police de décembre 1954. C’est un véritable héros, nommé Erard, surnommé Crâne d’obus, qui est l’auteur du récit il était le deuxième à sauter de l’avion juste derrière Jacques... Et Jacques se retrouvait à La Gacilly après sans doute des péripéties mouvementées et de grands dangers traversés mais sur lesquels je n'ai pu obtenir aucun renseignement précis. Servières était le seul qui aurait pu m'en instruire mais je n'ai plus jamais rencontré Servières.
Lors d'un de mes voyages, je vis des camarades du maquis de Jacques et pris un repas avec eux. L'un d'eux se nommait Losco et était surnommé Tino, car il était le chanteur et le poète de la petite bande. Tous parlaient avec une grande affection et presque du respect de Jacques qu'ils appelaient le lieutenant Bébé, ce que je le crains, ne devait pas du tout apprécier Jacques. Ils célébraient sa bravoure qui donnait l’exemple à tous, et ils m'ont raconté quelques-uns des coups durs qu’ils ont eus, entre autres une rude bagarre sur le pont de la route de Redon.
Losco me donnera des poèmes qu'il a écrits, des chansons qu'il a créées et il viendra me remettre à Angers une relique infiniment précieuse, le petit fanion que Jacques avait sur lui pour rallier ses hommes et le petit fanion tricolore qui est taché de son sang.
Un jour j'irai avec Simone voir le pasteur pour lui demander de dire des messes pour Jacques, mais sa conversation est abominable pour moi, père douloureux. Il était un séide de Pétain, et avec son chef condamnait la résistance composée disait-il, de voyous, ennemis de la religion. Il déplorait la mort de l'Allemand que la troupe de Jacques avait fusillé. Je constatais là avec une précision effrayante, le mal fait à la patrie, mal dont les conséquences sont incalculables, par un gouvernement qui souhaitait la victoire de l'ennemi. Et Jacques, que ce pétainiste injurie si cruellement devant moi, a été tué à quelques centaines de mètres de ce presbytère. Il s'est dévoué pour que ce curé soit libre et puisse, après quelques années passées sans ennuis en compagnie de l’occupant, dire des messes pour lui, payées par moi.»

Laurent Laloup le lundi 16 décembre 2019 - Demander un contact

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Date d'engagement

Son portrait sur le site de l'Ordre de la Libération dit " En mai 1942, après plus d'un an de détention, Roger de la Grandière et ses camarades parviennent à s'évader et à rejoindre le Maroc. Grâce à des complicités, il embarque à Tanger sur un petit bateau portugais qui le conduit à Gibraltar le 8 juillet 1942. De là, il gagne Londres où il s'engage dans les Forces françaises libres le 12 août 1942.

Il est affecté à l'Etat-major particulier du général de Gaulle en qualité d'officier d'ordonnance du Général puis, le 15 septembre 1942, il est promu au grade de sous-lieutenant.

Affecté, le 21 septembre 1942 au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) et chargé d'une mission spéciale de contre-espionnage, il prend le nom de Roger Dalmas."

Mais sa page Wikipedia dit " Sous un nom d'emprunt Dalmas, il est affecté au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) où il effectue une mission de contre-espionnage. Le 12 Août 1942 il s'engage enfin officiellement sous son vrai nom dans les Forces Françaises Libres. À sa demande, il est affecté aux troupes parachutistes de la France Libre: 1°C.I.A, 4° BIA, 4th SAS Rgt (French Rgt), 2°R.C.P . Le Général de Gaulle, lui demande d'abord de remplacer par intérim son secrétaire particulier et aide de camp pendant sa maladie et sa convalescence. En vue du débarquement, il est affecté à l' état-major du 4th S.A.S Rgt (Britannique) ou il obtient et prépare 4 jeeps . Pour la première fois au monde, en temps de guerre sur un théâtre d'opération, il saute le 17 juin 1944 avec des jeeps armées (1 parachute à chaque roue) sur le camp de Saint-Marcel en Bretagne ou lui et ses jeeps participent activement aux combats.

Il est abattu par les Allemands à Guégon le 20 juin 1944. Le Général de Gaulle attribue la croix de la Libération au Lieutenant Roger de La Grandière le 20 novembre 1944 :

« Jeune officier engagé dans les forces françaises libres dès 1941, après avoir assuré les fonctions d’Aide de camp du Général de Gaulle, choisit l’arme particulièrement dangereuse des parachutistes. Parachuté à Saint-Marcel, prend brillamment part à la tête d’un peloton de voitures armées, aux combats qui se déroulent autour de ce village. Cerné, réussit à retirer ses voitures du champ de bataille sans en perdre une seule et les camoufle de telle façon qu’on les retrouve intactes deux mois après. Attaqué par un ennemi très supérieur en nombre au cours d’une patrouille dans les environs de Guégon, tombe grièvement blessé d’une balle à la poitrine. Ordonne à ses hommes qui voulaient le secourir de décrocher en l’abandonnant et est achevé sur place par l’ennemi »."

Ecochard dit "Gibraltar en juin 1941" qui semble être la date de son emprisonnement à partir duquel son engagement serait "de fait".

Jacques Ghémard le dimanche 17 juin 2018 - Demander un contact

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www.arecmo.ec56.org 

"...nous avons écouté notre guide local, Gérard Le Jéloux, évoquer le drame qui eut lieu à proximité le mardi 20 juin 1944, 5 hommes y ayant perdu la vie .
Parmi ceux-ci, le lieutenant Roger de La Grandière, 27 ans, blessé d’une balle à la poitrine, puis achevé d’une autre balle à la tête, et le sergent Jean Plouchard, 20 ans, percé par les baïonnettes allemandes. Tous les 2 faisaient partie de la quinzaine d’hommes, maquisards et parachutistes, dispersés dans la région depuis la bataille de Saint-Marcel (18 juin). Autres victimes, ce même jour : 3 civils guégonnais . A Boccabois, Constant Le Guennec, 44 ans, père de 5 enfants, près du jardin duquel les Allemands découvrirent les sacs de couchage des paras ; au Bot, village voisin, où étaient arrivés, le matin même, une cinquantaine de maquisards, les Allemands passent par les armes, sous les yeux de sa mère, Joseph Le Coq, 20 ans ; dans le haut du bourg, enfin, le jeune Jean Bertho, 14 ans, qui s’enfuit à la vue des Allemands, meurt sous leurs balles. Gabriel Brogard, 9 ans au moment des faits et présent, ce jour-là, au Bot, est venu nous apporter son poignant témoignage , son père, Jacques Brogard, ayant été embarqué dans un camion allemand, où se trouvaient déjà des parachutistes attachés 2 par 2, direction Saint-Marcel ; il y passera la nuit dans une soue à cochons, avant d’être longuement interrogé, menotté et suspendu à une poutre. Les tortures subies lui laisseront des séquelles indélébiles...."

Laurent le mercredi 13 janvier 2016 - Demander un contact

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Renseignement

Bonjour,
Je me permets de vous contacter car mon grand-père est né, et habite toujours, à Guegon, et il nous a fait part récemment de son désir de retrouver un livre que la mère du Lieutenant Roger de la Grandiere aurait écrit en hommage a son fils. Pourriez-vous s'il vous plait me renseigner le titre de ce livre, ou de tout autre ouvrage qui pourrait intéresser mon grand-père?
Par avance, je vous remercie.

Camille le samedi 13 décembre 2014 - Demander un contact

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Témoignage de Mme Anne-Marie André Josselin

Ma mère était la nièce de la famille Mounier chez qui le lieutenant Roger de la Grandière et ses hommes s'étaient réfugiés à Boccabois en Guégon.
Le 20 Juin 1944 en rendant visite à son oncle et sa tante, elle s'est trouvée en présence des parachutistes SAS à qui Madame Mounier avait préparé un repas . Michel de Camaret blessé était alité.
Peu de temps après son arrivée un voisin du village qui était allé chercher de la viande pour les parachutistes est arrivé en leur disant "sauvez vous les gars il y a des boches partout"
Il était aussi allé voir le Dr Delbecque de Josselin pour lui demander de venir soigner le blessé. Il lui avait répondu qu'il ne se déplaçait pas pour ces gens là.
Aussitôt le lieutenant de la Grandière a donné l'ordre aux parachutistes de quitter les lieux.
Ma mère et sa cousine ont aidé le lieutenant de Camaret à s'habiller et se chausser pour pouvoir suivre le groupe et en suivant la demande du lieutenant de la Grandière elles ont caché les armes que les parachutistes avaient laissées.
Elles se sont ensuite sauvées au travers des champs pendant que les combats commençaient.
Quelques heures après , alors que les combats avaient cessé, elle est revenue à Boccabois. Le village semblait vide. Près du four à pain , un homme était à terre, il avait reçu une balle dans la tête. Madame Mounier était dans sa maison avec un de ses fils . C'est elle qui lui dit ce qui s'était passé: les allemands les avaient alignés contre le four à pain . Un coup était parti tuant net Mr Constant le Guennec, l'homme du village qui était allé chercher du ravitaillement et des secours.

En 1994 à l'occasion du cinquantenaire une importante cérémonie commémorative à eu lieu à Guégon. Il y avait de nombreux parachutistes SAS. Ma mère y avait été conviée par le maire. Des noms de rue ont été donné au nom du lieutenant de la Grandière, du sergent Plouchard, autre victime SAS et de Mr Constant le Guennec.

Fin 1997 alors que je préparais un dossier récapitulatif sur cette commémoration j'ai pris l'initiative d'appeler au Chateau de la Grandière ce qui m'a permis d'avoir une longue et passionnante conversation avec Mr Pierre de la Grandière qui m'a indiqué qu'il était le frère ainé de Roger de la Grandière. Il m'a donné des détails très intéressants sur la personnalité de son frère, les conditions de sa captivité au Maroc et ses relations avec le Général de Gaulle.

Michel JOSSELIN

Michel JOSSELIN le samedi 18 mai 2013 - Demander un contact

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cérémonie du 8 octobre 2011 à Grez Neuville

Discours prononcé par Jacques de La Grandière, neveu du Compagnon de la Libération
Lieutenant Roger de La Grandière, parachutiste SAS mort au champ d’honneur le 20 juin 1944, à l’occasion de l’inauguration du chemin qui porte désormais son nom à Grez-Neuville depuis le 8 octobre 2011 lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, Monsieur Marc Laffineur :
Merci, Monsieur le Ministre, d’honorer de votre présence cette inauguration en hommage à la mémoire d’un Ancien Combattant, mort au champ d’honneur, pour la France.
Je salue chaleureusement le représentant officiel de l’Ordre de la Libération en la personne de notre voisin et ami, Roland de La Poype, l’un des 35 Compagnons survivants à ce jour, Grand-Croix de la Légion d’Honneur, Héros de l’Union Soviétique en reconnaissance de ses 16 victoires homologuées dans ses combats aériens contre l’ennemi en qualité de pilote de chasse qui fut l’un des 2 ou 3 as du légendaire Régiment des Forces Aériennes Françaises Libres baptisé Normandie-Niemen. Merci, Roland, de ta présence qui nous est si chère.
Merci à vous, M. le Sénateur, Président du Conseil Général de Maine et Loire, de marquer votre considération pour un évènement que votre génération honore comme un devoir de mémoire.
Je remercie également au nom de ma famille la présence M. le Député Joseph Bossé, de M. Richard Samuel, Préfet du Maine et Loire, de Mme Claire Wanderoild, Sous-préfet de Segré.
Notre gratitude s’adresse aussi tout particulièrement au Docteur Jean-Gabriel Cesbron, Président de l’Association du Patrimoine de Grez-Neuville, à qui nous devons la tenue de cette cérémonie.
Que monsieur Jean-Yves Surrault, maire de Grez-Neuville, qui a consacré beaucoup de temps à cet évènement, tout comme le personnel de la mairie dont nous soulignons ici le dévouement, soient remerciés.
Nous devons au colonel Richard l’ordonnancement de cette cérémonie et à Mme Boutillier-Pelletier la liaison avec les Anciens Combattants dont nous saluons ici la grande participation.
Mesdames et Messieurs,
Roger de La Grandière fut d’abord un enfant de Grez-Neuville avant de devenir un Français Libre.
Né le 14 octobre 1916, il vécut toute son enfance à La Grandière au milieu de ses 4 frères et 2 sœurs dont sa jumelle ici présente qui n’a pas voulu manquer cet ultime rendez-vous avec Roger, ce frère jumeau qui la quittera prématurément à l’âge de 27 ans.
Pas facile d’être le fils d’un héros de Verdun qui reçut sa croix de la Légion d’Honneur sur le champ de bataille. Ce père qui fut 40 années durant Maire de Grez-Neuville, Conseiller Général du Lion d’Angers et dont le frère aîné, Palamède, était Sénateur du Maine et Loire. Je veux parler de Jacques de La Grandière, notre cher grand-père, celui que nous appelions affectueusement « Bon-Papa ».
D’autant moins facile que Roger contracte la tuberculose à la fin de son adolescence.
Certains caractères, comme le sien, affrontent les épreuves de l’existence avec d’autant plus de courage que la difficulté semble importante.
Dans un premier temps, il accepte de suivre sa mère et sa sœur jumelle à Lourdes pour favoriser une éventuelle guérison.
Mais l’impatience le gagne et il s’échappe du sanatorium de Pau pour rejoindre Marseille d’où il s’embarque pour Tahiti.
Ce premier refus de la soumission face à la maladie montre déjà sa force de caractère.
Devenu Planteur à Tahiti, il est dispensé de service militaire, mais dès lors qu’il apprend la déclaration de guerre, il veut combattre et rentre en France. Il a 23 ans et le soleil du Pacifique semble l’avoir guéri à défaut de croire aux miracles de Lourdes.
Incorporé à Angers le 2 novembre 1939, il suit une formation d’Elève Officier de Réserve à l’école d’artillerie de Vincennes dont il sort Aspirant le 13 juin 1940.
Fait prisonnier au Havre le 20 juin 1940, l’aspirant de La Grandière s’évade rapidement, mais il est repris. Au cours de l’interrogatoire, il montre beaucoup de virulence et d’arrogance envers l’ennemi : pour Roger, il est impensable de capituler. Alors qu’il doit être fusillé, il parvient à nouveau à s’évader et à passer en zone libre pour rejoindre Vichy.
A son arrivée, il se présente au Maréchal Pétain qui le nomme au poste de directeur-adjoint à l’Information mais, profondément gaulliste dans l’âme, Roger ne cache pas ses idées et sa volonté de rejoindre la Grande-Bretagne. Michel de Camaret et Roger de La Grandière, qui partagent les mêmes points de vue, deviennent aussitôt amis. Ils se mettent tous les deux à la recherche d’une filière pour passer en Afrique du Nord.
Le 13 décembre 1940, le vice-président du conseil, Pierre Laval, est chassé du Gouvernement et les Groupes de Protection participent activement à son arrestation et à celles de ses collaborateurs. Trois jours plus tard, sous la pression allemande, Laval reprend ses fonctions. Le vent tourne et les hommes du colonel Groussard sont à leur tour recherchés : ils doivent quitter la région.
C’est à la date du 16 janvier 1941 que fut enregistré l’engagement de Roger dans les F.F.L., les fameuses Forces Françaises Libres que le Général de Gaulle dirige depuis l’Angleterre.
Mais il ne rejoindra Londres que 18 mois plus tard, après avoir été emprisonné par les autorités de Vichy d’abord en Algérie d’où il s’évade, puis repris au Maroc où il est incarcéré à Rabat avant d’être transféré à la prison de Casablanca où il se trouve détenu avec son ami Michel de Camaret dans des conditions effroyables.
Roger se montre particulièrement méprisant envers ses geôliers. Il est battu avec une telle sauvagerie qu’il a une jambe cassée et la mâchoire fracturée. Enfin, une cour martiale condamne les 2 amis à un an de prison et, en septembre 1941, ils sont transférés à la prison d’Alger. Pendant 6 mois, les prisonniers ne voient pratiquement pas le jour mais, heureusement, ils reçoivent la visite d’une ambulancière, la Comtesse du Luart dite « La Circassienne », profondément gaulliste, qui s’inquiète de l’état de santé des détenus. Elle obtient qu’ils soient transférés en résidence surveillée dans le Sahara à Bou-Arfa d’où ils s’échapperont pour rejoindre Tanger avec sa complicité . Ils arrivent à Gibraltar le 8 juillet 1942, après plus d’un an de captivité. Ils embarquent ensuite vers le Portugal et rejoignent Londres où ils arrivent le 1er août 1942.
Breveté parachutiste, Roger de La Grandière est nommé sous-lieutenant par le Général de Gaulle le 15 septembre 1942. Il est affecté à l’Etat-major particulier du Général où il exercera provisoirement les fonctions d’Aide de Camp avant de remplir une mission de contre-espionnage sous le pseudonyme Dalmas jusqu’au début de l’année 1943, au seing du B.C.R.A : le fameux Bureau Central de Renseignement et d’Action.
Car c’est effectivement d’action dont il a besoin.
Il demande son affectation à ces troupes d’élite formées par les SAS dans l’armée de l’air anglaise. Il intègre alors la 2ème compagnie parachutiste au seing des FAFL (Forces Aériennes Françaises Libres) et détiendra bientôt le record de 50 sauts homologués dans son unité basée d’abord à Camberley puis à Manchester dont il dirige l’instruction.
C’est ensuite la longue attente du débarquement où ces parachutistes SAS se préparent à encadrer les patriotes bretons afin de paralyser les forces d’occupation par des actions de sabotage. C’est ce que feront avec succès les 700 parachutistes SAS, français, anglais, belges et polonais afin d’empêcher les 150.000 soldats allemands stationnés en Bretagne de faire la jonction avec la Normandie.
La fin de Roger est proche en ce mois de juin 1944. Il tombera le 20 juin.
Ecoutons les termes qu’emploie le Général de Gaulle en attribuant la croix de la Libération au Lieutenant Roger de La Grandière le 20 novembre 1944 :
« Jeune officier engagé dans les forces françaises libres dès 1941, après avoir assuré les fonctions d’Aide de Camp du Général de Gaulle, choisit l’arme particulièrement dangereuse des parachutistes. Parachuté à Saint Marcel, prend brillamment part à la tête d’un peloton de voitures armées, aux combats qui se déroulent autour de ce village. Cerné, réussit à retirer ses voitures du champ de bataille sans en perdre une seule et les camoufle de telle façon qu’on les retrouve intactes deux mois après. Attaqué par un ennemi très supérieur en nombre au cours d’une patrouille dans les environs de Guégon, tombe grièvement blessé d’une balle à la poitrine. Ordonne à ses hommes qui voulaient le secourir de décrocher en l’abandonnant et est achevé sur place par l’ennemi ». Signé Charles de Gaulle
C’est pourquoi nous perpétuons aujourd’hui ce devoir de mémoire, témoignage de notre reconnaissance et de notre admiration pour ceux que le Général de Gaulle a voulu distinguer à travers l’Ordre de la Libération, véritable ordre de chevalerie des temps modernes.
Pour conclure, je citerai ces quelques mots que le général prononça à l’occasion du deuxième anniversaire de son appel du 18 juin :
« Nous dirons à la France, simplement, comme Péguy : Mère, voici vos fils qui se sont tant battus ».

Jacques de La Grandière le mardi 25 octobre 2011 - Demander un contact

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legion d' honneur

En 1946, 2 ans après sa mort, l'administration militaire qui l'avait soit disant nommé Lieutenant a titre posthume a cause de sa mort héroïque en juin 1944, décernait au Sous-lieutenant Roger de La Grandière, la Croix de Guerre.

En 1948 soit 4 ans après sa mort, la Légion d'honneur pourra être remise a titre posthume au Sous-lieutenant Roger de La Grandiére lors d'une prise d'arme.

Aujourd'hui, 8 octobre 2011, le Secrétaire d'État aux Anciens Combattants, en s'inclinant sur sa tombe, comprendra qu'il est temps 68 ans aprés de lui rendre enfin son grade de LIEUTENANT pas posthume. Roger de La Grandière

Roger de La Grandière le vendredi 07 octobre 2011 - Demander un contact

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brevet parachutiste d'un aspirant d'artillerie

Ils ne sont que quelques uns à avoir un brevet pareil.

Roger de La Grandière le vendredi 07 octobre 2011 - Demander un contact

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Citation et Croix de Guerre

Malgré les erreurs sur la date de la mort, sur le Grade même à titre posthume et sur le Régiment 2° RCP et non pas 4° RCP, voici sa citation par les services de l'armée qui ne se trompent jamais. Je recherche au milieu de toutes mes archives, sa remise de la légion d' honneur qui devrait arriver dans quelques jours.

Roger de La Grandière le vendredi 07 octobre 2011 - Demander un contact

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un verso tres special et rarement vu

Un acte d' engagement dans les FFL , avec des mentions pareilles au verso , l' administration militaire mettra du temps a s' en remettre . Engagement effectif en 1941 , avec une promotion au grade de sous lieutenant sous un faux nom et retour a la case départ avec engagement officiel signé sous le vrai nom .

Roger de La Grandière le mercredi 05 octobre 2011 - Demander un contact

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Roger de La Grandière le mercredi 05 octobre 2011 - Demander un contact

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Lieutenant mais pas a titre posthume.

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Lieutenant mais pas a titre posthume.

Lorsqu'il atterrit avec son stick, aprés avoir parachuté ses 4 jeeps S.A.S, Roger touche le sol de France avec ses barettes de Lieutenant. Il était arrivé en Angleterre comme aspirant d' artillerie. Sous le pseudo de Roger Dalmas, a la demande du general de Gaulle, il mène avec succès une mission très dangereuse de contre espionnage qui permettra de neutraliser 2 taupes. Il sortira a sa demande du "Bureau central de renseignement militaire" en qualité de sous lieutenant "Roger Dalmas". Aprés quelques péripéties, il parvient a se faire affecter aprés plusieurs demandes, chez les paras SAS ou il retrouve enfin ses copains : Camaret, Benouville, Kerillis et Cochin. N'étant pas breveté il va chez les paras comandos polonais en exil pour faire ses sauts. Il n'a donc pas de brevet parchutiste francais mais un brevet polonais. Il continue sa formation jusqu'à devenir instructeur para. Il crée a Manchester l'école des paras de la France libre, ou nombreux sont ceux qui y ont été brevetés. En début 43 il gagne avec son stick le championnat de parachutisme interarme, battant les Anglais, les Canadiens, les Américains, les Australiens et les Polonais .
Le général, ravi de voir que ses Paras français sont les meilleurs de toutes les armées alliées, demande expressément au general Vallin de l'armée de l'air de promouvoir l'aspirant d'artillerie r.L;G au grade de Lieutenant. L'administration militaire ne l'entends pas de cette oreille car elle ne sait pas qu'il est déja sous lieutenant avec le nom Roger Dalmas. Plus d' un an aprés avoir été nommé sous lieutenant sous son nom alias, l'administration le renomme sous lieutenant sous son vrai nom, en désobéissant au General de Gaulle qui lui savait quel était son grade.

Roger de La Grandière le mercredi 05 octobre 2011 - Demander un contact

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Un article d'Hervé Chabaud rédacteur en chef à “L’Union/ L’Ardennais”

" Grandière: un fantassin de l’air exemplaire

Comment un jeune artilleur du 402e RA en 1939 est-il devenu une figure des Forces aériennes françaises libres et un exemple pour ceux qui appartiennent à l’infanterie de l’air? Il faut s’intéresser à Roger de la Grandière, compagnon de la Libération né dans le Maine-et-Loire à Grez-Neuville et dont la commune va inaugurer le 8 octobre en présence de Roland de la Poype représentant de l’Ordre de la libération et héros du Normandie-Niémen, un chemin portant son nom. Bien des villes et des villages de France ont encore un travail à accomplir pour que la mémoire de leurs fils nommés compagnon de la Libération ne soit pas oubliée.

Lorsqu’en janvier 1941, Roger de la Grandière accompagné de Michel de Camaret et Pierre de Bénouville gagne Marseille avec comme objectif de rallier l’Afrique du Nord puis la Grande-Bretagne, il n’imagine pas le périple cahotique et douloureux qu’il va devoir accomplir avant de signer son engagement dans les Forces françaises libres le 12 août 1942 puis de servir d’abord à l’état-major du général de Gaulle.

A peine arrivé à Oran, il est arrêté le 14 février 1941 mais il réussit à s’évader et gagne le Maroc où il est une fois encore interpellé avant d’être incarcéré à Rabat puis à Casablanca. Dans la prison de cette deuxième ville, il est rossé par ses géoliers et on le relève avec une fracture de la machoire et une jambe cassée. Transféré en septembre 1941 à la prison d’Alger, il est ensuite placé en résidence surveillée à Boo Arfa au Sahara. En mai 1942, il s’échappe gagne le Maroc, parvient à Tanger, réussit à monter à port d’un caboteur portugais qui le conduit jusqu’à Gibraltar où il parvient le 8 juillet.

Heureux de servir la France libre, il intègre le 1er janvier 1943, les Forces aériennes françaises libres et se retrouve à la 2e compagnie d’infanterie de l’air. Il est breveté parachutiste le 1er mars 1943 et effectue des stages de perfectionnement auprès des Polonais et des Britanniques. Il détient bientôt le record français de saut ( 50) et obtient son brevet d’instructeur. En juillet 1943, il sert au 1er bataillon d’infanterie de l’air puis à partir de novembre au 4e BIA. Au printemps 1944, il est intégré à des commandos d’action et parachuté le 17 juin en Bretagne. Il participe avec son groupe aux importants combats du maquis de Saint-Marcel. Alors qu’il se repose avec quelques hommes dans une ferme, ils sont attaqués le 20 par les Allemands. Blessé, il se bat à Guégon jusqu’au bout pour permettre à ses hommes de décrocher. Il est achevé sur place par l’ennemi.

Nommé lieutenant à titre posthume, fait chevalier de la Légion d’honneur et compagnon de la Libération, il est une belle figure parmi ces aviateurs morts au champ d’honneur pour la libération de la France dans les jours qui ont suivi le débarquement en Normandie. "

Jacques Ghémard le mercredi 05 octobre 2011 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 16 décembre 2019

 

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