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| Roger René Marie de La Grandière | |
Naissance : 14 octobre 1916 - Grez Neuville (49)
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien
Engagement dans la France Libre : Gibraltar en juin 1941
Affectation principale : FAFL / parachutistes
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant
Décès à 27 ans - 20 juin 1944 - Guégon (56)
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 167199
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27832 |
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Roger René Marie de La Grandière - son Livre ouvert ! Un article d'Hervé Chabaud rédacteur en chef à “L’Union/ L’Ardennais” " Grandière: un fantassin de l’air exemplaire
Comment un jeune artilleur du 402e RA en 1939 est-il devenu une figure des Forces aériennes françaises libres et un exemple pour ceux qui appartiennent à l’infanterie de l’air? Il faut s’intéresser à Roger de la Grandière, compagnon de la Libération né dans le Maine-et-Loire à Grez-Neuville et dont la commune va inaugurer le 8 octobre en présence de Roland de la Poype représentant de l’Ordre de la libération et héros du Normandie-Niémen, un chemin portant son nom. Bien des villes et des villages de France ont encore un travail à accomplir pour que la mémoire de leurs fils nommés compagnon de la Libération ne soit pas oubliée.
Lorsqu’en janvier 1941, Roger de la Grandière accompagné de Michel de Camaret et Pierre de Bénouville gagne Marseille avec comme objectif de rallier l’Afrique du Nord puis la Grande-Bretagne, il n’imagine pas le périple cahotique et douloureux qu’il va devoir accomplir avant de signer son engagement dans les Forces françaises libres le 12 août 1942 puis de servir d’abord à l’état-major du général de Gaulle.
A peine arrivé à Oran, il est arrêté le 14 février 1941 mais il réussit à s’évader et gagne le Maroc où il est une fois encore interpellé avant d’être incarcéré à Rabat puis à Casablanca. Dans la prison de cette deuxième ville, il est rossé par ses géoliers et on le relève avec une fracture de la machoire et une jambe cassée. Transféré en septembre 1941 à la prison d’Alger, il est ensuite placé en résidence surveillée à Boo Arfa au Sahara. En mai 1942, il s’échappe gagne le Maroc, parvient à Tanger, réussit à monter à port d’un caboteur portugais qui le conduit jusqu’à Gibraltar où il parvient le 8 juillet.
Heureux de servir la France libre, il intègre le 1er janvier 1943, les Forces aériennes françaises libres et se retrouve à la 2e compagnie d’infanterie de l’air. Il est breveté parachutiste le 1er mars 1943 et effectue des stages de perfectionnement auprès des Polonais et des Britanniques. Il détient bientôt le record français de saut ( 50) et obtient son brevet d’instructeur. En juillet 1943, il sert au 1er bataillon d’infanterie de l’air puis à partir de novembre au 4e BIA. Au printemps 1944, il est intégré à des commandos d’action et parachuté le 17 juin en Bretagne. Il participe avec son groupe aux importants combats du maquis de Saint-Marcel. Alors qu’il se repose avec quelques hommes dans une ferme, ils sont attaqués le 20 par les Allemands. Blessé, il se bat à Guégon jusqu’au bout pour permettre à ses hommes de décrocher. Il est achevé sur place par l’ennemi.
Nommé lieutenant à titre posthume, fait chevalier de la Légion d’honneur et compagnon de la Libération, il est une belle figure parmi ces aviateurs morts au champ d’honneur pour la libération de la France dans les jours qui ont suivi le débarquement en Normandie. "
Jacques Ghémard le mercredi 05 octobre 2011 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Hommage à la mémoire de Roger de La Grandière La commune de Grez-Neuville, dans le Maine-et-Loire, où est né mon oncle Roger, inaugurera en l'honneur de sa mémoire, le "Chemin Roger de La Grandière, Compagnon de la Libération" le 8 octobre 2011.
Fait prisonnier par Vichy en Afrique du Nord avec son ami Michel de Camaret, il s'évade après un an de détention et rejoint à l'été 42 les "Français Libres" à Londres.
Participe successivement à l'Etat-Major du Général de Gaulle (où il rempli provisoirement le rôle d'Aide de Camp du Général), en mission pour le BCRA à la fin de l'année 42 avant de rejoindre les SAS à Camberley au printemps 43 où il retrouve ses amis Camaret, Cochin et Kérilis.
Parachuté en Bretagne avec le 2ème RCP du Commandant Bourgouin, il participe aux combats de St Marcel avant de tomber au champ d'honneur, criblé de balles par les allemands le 20 juin 44 alors qu'il permettait à son stick de battre en retraite en empêchant les allemands de progresser avec son courageux ordonnance, le sergent Plouchard. de La Grandière le jeudi 08 septembre 2011 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Je suis la fille unique de sa soeur jumelle Je confirme que mon oncle etait né chez ses parents au chateau de La Grandière (commune de Grez-Neuville 49)le 14 octobre 1916.
Il avait 4 frères et 2 soeurs.
Je peux répondre à vos questions le concernant, car j'ai la chance que ma mère, sa jumelle, soit encore avec nous, et peux nous apporter des témoignages.
Merci de me joindre par mail. De Scitivaux Marie-Christine le jeudi 02 juillet 2009 Recherche sur cette contribution Réponse : malheureusement, le mail indiqué n'est plus actif
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FAFL Je viens de découvrir la vie de ce para mais il me semble qu'il est né en métropole même s'il habitait Tahiti.
Irénée CORDONNIER Irénée le lundi 15 juin 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution Réponse : Son portrait sur le site de l'Ordre de la libération confirme votre remarque.
Merci
Jacques Ghémard
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