Gustave Marius Joseph Jabouin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62924
 

Gustave Marius Joseph Jabouin



Naissance : 28 mai 1914 - Montenotte, Alger, Algérie

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Orient

Engagement dans la France Libre : Chine en janvier 1941

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / train

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 302907

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 25657

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 6 plus 3 =  ?


Gustave Marius Joseph Jabouin - son Livre ouvert !
 

"... La prévôté de la Force L : une poignée de prévôtaux

La prévôté de la Force L est créée le 25 décembre 1941, avec le départ de cette troupe pour l’Égypte. Son commandement est confié à un gendarme expérimenté, l’adjudant Pierre Laplaud. Rallié aux FFL le 5 août 1941, celui-ci continue d’assurer son service à la prévôté des FFL avant d’être promu sous-lieutenant et nommé prévôt de la Force L. Sur les 7 gendarmes que compte alors la prévôté, 4 sont encore des élèves-gendarmes, qui sont passés de l’infanterie à la police militaire un mois ou deux seulement auparavant. Leur formation est, par conséquent, encore loin d’être achevée et se fera en grande partie « sur le tas ». Le prévôt ne peut ainsi compter sur l’aide que de deux gendarmes expérimentés, les maréchaux des logis chefs Alcide Pénasse, qui a appartenu à la prévôté du Levant avant de se rallier aux FFL en juillet 1941, et Lucien Walter. Ce gendarme, alors en service à Pondichéry, passe également à la France Libre en juillet, et débarque en septembre au Levant où il intègre aussitôt la prévôté.
Déjà confronté au manque d’expérience de la plupart des gendarmes qui composent sa prévôté, le sous-lieutenant Laplaud doit rapidement faire face à une pénurie d’hommes. Au mois de mars, ils ne sont plus que cinq prévôtaux : le prévôt, ses deux maréchaux des logis et les élèves-gendarmes François Garcia et Gustave Jabouin. Des deux autres élèves-gendarmes qui composaient la prévôté, l’un, Roger de la Gardelle, tombé malade, a été rapatrié sur le Levant par mesure sanitaire dès la fin du mois de janvier 1942, et ne pourra réintégrer la prévôté qu’en septembre 1942. L’autre, l’élève-gendarme Paul Pérénou, a été muté de la prévôté pour faute disciplinaire le 1er avril. De ce dernier, Laplaud disait, dans un rapport adressé au général Koenig le 25 mars 1942, que c’était un « élève-gendarme médiocre, ne pouvant remplir le devoir qui lui incombe. Sans attitude militaire, a une conduite déplorable avec une tenue extrêmement négligée. Se livre à la boisson et au jeu, allant de ce fait jusqu’à contracter des dettes. » Alors que le prévôt demande qu’une punition de huit jours de prison soit infligée à cet élève-gendarme indiscipliné, le sévère Koenig la fait porter à quinze jours et ordonne la mutation de l’intéressé.
Laplaud éprouve les plus grandes difficultés à étoffer ses maigres effectifs. En janvier déjà, il avait voulu s’adjoindre les services de deux militaires volontaires qui lui avaient adressé une demande pour s’engager dans la gendarmerie. Malheureusement, ils n’ont pas respecté la hiérarchie militaire en adressant leur demande directement au prévôt et non à leurs supérieurs. Ils sont donc punis de prison et voient leur demande rejetée. Laplaud, quant à lui, est sévèrement rappelé à l’ordre par le commandement dans une note qui témoigne un certain mépris, sinon pour les gendarmes, du moins pour les élèves-gendarmes, soupçonnés de vouloir intégrer l’Arme par paresse :
« Je [le lieutenant Fénaux] demande que l’attention du sous-lieutenant Laplaud soit attirée sur le fait qu’il ne doit pas accepter directement de demande sans l’avis du commandant de l’unité de l’intéressé. Cette façon de faire est contraire aux règlements et faciliterait trop les “tireurs au flanc” car il est inadmissible qu’en opération de guerre, des militaires demandent à entrer dans la gendarmerie, emploi qui nécessite un stage à l’arrière au moment où l’on demande d’eux tout leur dévouement. »
De mars à avril, le prévôt adresse plusieurs notes au général Koenig dans lesquelles il souligne les difficultés engendrées par la pénurie de gendarmes à laquelle il doit faire face. Le 13 avril 1942, il déclare que l’effectif de la prévôté est même « totalement insuffisant pour assurer le service courant ». En mai, le prévôt recrute enfin un nouvel élève-gendarme, l’ancien légionnaire Charles Drollinger, alias Durand. Lors de son admission dans la gendarmerie, ce légionnaire d’origine allemande, naturalisé français en 1939 seulement, adresse une demande en vue de recouvrer son véritable nom. Demande qui, de toute évidence, lui est refusée puisqu’il conserve son pseudonyme à consonance française. Sans doute le commandement préfère-t-il éviter que les origines germaniques de ce militaire soient trop clairement identifiables, en particulier chez un gendarme chargé de faire régner l’ordre au sein de la troupe. Cependant, en l’absence de toute formation, Durand n’intègre pas la prévôté avant plusieurs mois. L’effectif de la prévôté de la Force L reste par conséquent bloqué à cinq gendarmes jusqu’au début du mois de novembre 1942, date à laquelle les deux brigades françaises sont finalement regroupées pour former les FFWD. Les prévôtés des deux brigades fusionnent alors en une « prévôté des FFWD » dont le commandement est confié, le mois suivant, au prévôt de la deuxième brigade, le sous-lieutenant Zickenheiner....."

Laurent Laloup le samedi 04 novembre 2017 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Réponse :

"Force L" pour "Larminat" et pas "Leclerc", donc


www.france-libre.net 

laurent le mardi 23 février 2016 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


"Cilù, une histoire dans le siècle" par René Berthier

laurent le mardi 23 février 2016 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Revue de la France Libre Janvier 1953

Médaille Militaire

laurent le samedi 02 janvier 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le samedi 04 novembre 2017

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.87 s  8 requêtes