Charles Roger Hérissé - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Charles Roger Hérissé



Naissance : 27 novembre 1896 - Lisors (27)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en décembre 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / CND Castille

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 77 ans - 10 octobre 1974 - Suresnes (92)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 291275

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 24563ligne 24565

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www.resistance60.fr 

" L'opération du 16 - 17 septembre 1943 - Claudine (SIS n°60)

Menée par le BCRA, cette mission est menée par deux Lysander du 161 Sqn de la RAF, pilotés par F/L Peter Vaughan-Fowler et F/O James Mc Cairms.
A la réception sur le terrain Pêche, Roger Hérissé (alias Dutertre et Dunois) prend en charge Robert Tainturier (alias Parcifal, alias Robert Heppel, alias Robert Eberhard) descendu du premier avion.
Embarquent lors de cette opération Jean Guyot (alias Gallois, alias Vasco), Jean-Claude Dumont (alias Claudius, alias Jean-Claude Claudel, de CND-Castille)
Le deuxième appareil ne compte pas de passager. Embarquent Lucien Lanoy (alias Lionel Le Fauve, de CND), Philippe Roberty (alias Philippe Pierrat), Jean Tillier (alias Debesse, puis Gaspard et Coligny) et sa femme Monique (alias Calypso, Nausicaa et Claudel).
Pierre Tillier (alias Rocher, neveu de Jean) et sa femme Véronique (alias Geneviève) n'ont pu embarquer.

Prolongements
Jean Tillier dirigera la Centrale Coligny du BCRA.
Robert Tainturier sera arrêté avec Jean-Pierre Geyer (alias Morel) le 6 octobre 1943 à Paris. Déporté, il décède à Dora le 17 mars 1944.
Jean Tillier et son épouse sont arrêtés le 12 novembre 1943. Ils sont morts en déportation."

Laurent Laloup le lundi 26 décembre 2022 - Demander un contact

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Rouen et sa région pendant la guerre (1939-1945)De Gontran Pailhès

Laurent Laloup le jeudi 25 août 2022 - Demander un contact

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"... L’opération du 15 au 16 juin 1943 - Nicolette (Sis n°41)

Une seconde opération a lieu dans la nuit du 15 au 16 juin 1943. Olivier Courtaud (alias Corot, alias Boudin), opérateur radio, et Maurice Camon se rendent à Gournay-sur-Aronde pour réceptionner deux Lysanders de la RAF pilotés par F/L Peter Vaughan-Fowler et Mc Caims.

Le comité de réception est déjà sur le terrain. Le premier Lysander atterrit sans difficulté.

André Fontaine (alias Jean Marchand, de Praxitele) et le radio Lucien Tregnier (alias Michel d'Erval, alias Michel Thierry, alias Loir, alias RK12, de Cohors-Asturie) descendent, Madame Fernand Grenier (femme du député communiste qui a déjà rejoint Londres) et Bernard Cordier (futur pilote RAF du 148 Sqn) embarquent. Le départ s'effectue normalement.

Un deuxième avion atterrit. Roger Hérissé (alias Dutertre, alias Roger Dunois) ainsi que Jean Ayral (alais Pal, alias Lt Robert Harow), Pierre d'Esneval, alias d'Infreville) et Robert Reyl (alias Berthier, dirigeant du réseau Manipule) embarquent.

Prolongements

Les valises sont entreposées chez Gaston Courseaux, dans les ruches de la ferme. Elles renferment trois postes émetteurs et des vêtements.

Le 23 juin, "Bertin" (Jean Arbeltier) et "Molitor" (Michel Avenier) récupèrent les valises puis repartent aussitôt pour Paris. A quelques kilomètres de Creil, deux feldgendarmes les arrêtent. Ils fouillent le véhicule et trouvent un poste émetteur. "Molitor" s’enfuit, "Bertin" est arrêté. Interrogé, il ne parle pas. Déporté, il revient des camps. Après la disparition de "Bertin", Courtaud met le terrain " Pêche " et son asile provisoire à l’index, par mesure de précaution.

Lucien Tregnier sera arrêté le 11 novembre 1943 à Paris par la Gestapo. Interné à Fresnes puis à Compiègne, il est déporté le 24 janvier 1944 à Buchenwald dont il sera libéré le 23 avril 1945. ..."

www.resistance60.fr 

Laurent Laloup le mardi 03 août 2021 - Demander un contact

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War Resistance and Intelligence
publié par K. G. Robertson



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Laurent Laloup le samedi 02 mai 2020 - Demander un contact

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Charles Herisse alias Dutertre

Extrait de "Mémoire d'un agent secret de la France libre T3", par Remy :

" — Vous êtes Allemand et je suis Français. Votre pays eût été envahi que vous auriez fait comme moi, et vous auriez eu raison.
Un silence. Puis :
— Ça va. Descendez.
Je regagne la salle d'attente, ayant toujours les me­nottes aux poings. Deux ou trois petits voyous, autono­mistes bretons engagés par la Gestapo, montent la garde, tenant leurs mitraillettes braquées sur moi.
14 heures. — Je remonte. Attention.
— Connaissez-vous Dordain ?
Dordain, c'est Lecerf, dont je sais qu'il est mort.
— Oui.
— Et Loubatié ?
Loubatié, c'est Alevin. La sueur me perle aux tempes.
— Loubatié ? Oui, mais comme simple commerçant. Il n'a jamais travaillé pour nous et n'appartient pas au réseau.
— Et Millour ?
C'est Castillan. Je le sais en fuite et peux y aller :
— Oui.
— Allez! vous connaissez tout le monde. Parlez, ou gare !
— Bon. Je vais vous donner mon emploi du temps de­puis mon intégration au réseau.
Je reprends ma déposition de Paris. Les précisions d'ordre général que je leur fournis sur la centrale pa­raissent leur donner satisfaction sans que je leur apporte rien de nouveau. A partir de ce moment, je m'aperçois que leur connaissance de l'affaire porte surtout sur la partie la plus intéressante déjà débrouillée par Paris, savoir :
1) la destruction de la centrale ;
2) l'organisation de la liaison aérienne, dans laquelle ils m'entraînent et où je les suis docilement car, n'y connaissant rien, je ne puis, par conséquent, compromet­tre personne. J'en déduis que Dutertre n'est pas pris ;
3) la liaison maritime sauvée par Sorel et en partie par Coco.
Puis arrive sur le tapis ce que je redoutais le plus : la question des U.C.R. Je déclare que seul l'U.C.R. Ajonc a été équipé et me décharge tant que je peux Sur le pauvre Lecerf qui en était responsable, puisqu'il est mort.

Je déclare qu'en effet j'ai été chargé d'établir des U.C.R. en Bretagne, mais que j'ai seulement repéré sur le terrain un observatoire contrôlant les points straté­giques importants, comme les croisements de routes na­tionales et de voies ferrées. Puis je me décharge de tout le travail sur Alex, qui est mort, alléguant qu'il n'a fait que me transmettre les différents réseaux qu'après les avoir organisés, même le réseau Chevalière. Ma de'posi-tion, établie sur trois pages, ne compromet que les morts et ceux qui sont à Londres. Ils me font signer, c'est fini. Pourvu que cela tienne ! On m'appelle, je descends, ces messieurs de la Gestapo sont là.
— Vous ne connaissez personne d'autre à Quimper ?
— Non.
— Et Cariou ?
La question est accompagnée de deux coups de poing dans la figure. Le nom de Cariou est inconnu dans le réseau.
— Cariou ? Connais pas.
— Appelez Loubatié !
Le pauvre Alevin descend, soutenu par un camarade. Il a été roué de coups de la tête aux pieds. J'auais reconnu que je le connaissais en tant que commerçant et cela a suffi pour lui faire recevoir une magistrale correction dont il ne me tient pas rigueur, car ce n'est pas à cause de moi qu'il a été arrêté pour la seconde fois. Ils l'ont repris le 3 juin, jour où je quittais l'Allemagne, à la suite des déclarations d'un type que je ne connais pas, ami de Castillan, et qui a accolé les deux noms : Faucon et Loubatié. Après, c'est fini, ils me laissent en paix.
16 juin 1944. — A la prison, en communiquant par les fenêtres, je retrouve Lhermitte dans la cellule au-dessus de moi, arrêté pour des raisons étrangères au réseau. Je retrouve aussi les filles du Lutteur, notre ami Le Caïonnec (asile radio de Saint-Thuriau), deux admirables petites Françaises dont je ne saurais trop faire remarquer l'esprit de dévouement, de sacrifice et de bravoure.
29 juin 1944. — Je suis désigné pour repartir en Alle­magne.
30 juin 1944. — Nous partons. Je retrouve Alevin et Lhermitte. Nous embarquons de nuit à Saint-Jacques-de-la-Lande, en wagons à bestiaux. 36 hommes par wagon et la Wehrmacht pour nous convoyer. Ça va : ce ne seront pas ces imbéciles qui m'enverront en Allemagne. ..."

Laurent Laloup le vendredi 26 septembre 2008 - Demander un contact

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Charles ou Roger de la CFD ?

"Lucien Lanoy, dit "Le Fauve", est né à Paris le 11 septembre 1902 . Gérant des Coopérateurs Normands à Lyons, il est le voisin du pharmacien, Roger Vinay. Il est le premier élément recruté sur Lyons par la C.N.D au sein de laquelle il est chargé des transmissions radio et de l'organisation matérielle des liaisons aériennes vers l'Angleterre dans le cadre d'opérations aériennes dirigées par un officier de réserve originaire de Lisors, Roger Hérissé pseudo "Dutertre" (son oncle par alliance)."

perso.orange.fr/serge.ollivier 

Laurent Laloup le dimanche 12 août 2007 - Demander un contact

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Sur cette photo, de piètre qualité, on voit le général de Gaulle serrer la main d'un officier anglais devant le capitaine de l'A A: R. Hérissé, alias Dutertre, ex responsable des Opération aériennes des zones M1 P1 pour la CND.

Source :Philippe Bauduin & www.aerostories.org

Laurent Laloup le lundi 04 juin 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 26 décembre 2022

 

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