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| Olivier Jacques Courtaud
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Olivier Jacques Courtaud - son Livre ouvert ! A VERIFIER
Olivier Jacques COURTAUD, serait un descendant acadien et québécois du Poitou. Aussi descendant de Madeleine et sa soeur Françoise BRUN dont les parents étaient de La Chaussée (Vienne).
Ma base généalogique : Roselyne GERME le samedi 27 août 2022 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"... L’opération du 15 au 16 juin 1943 - Nicolette (Sis n°41)
Une seconde opération a lieu dans la nuit du 15 au 16 juin 1943. Olivier Courtaud (alias Corot, alias Boudin), opérateur radio, et Maurice Camon se rendent à Gournay-sur-Aronde pour réceptionner deux Lysanders de la RAF pilotés par F/L Peter Vaughan-Fowler et Mc Caims.
Le comité de réception est déjà sur le terrain. Le premier Lysander atterrit sans difficulté.
André Fontaine (alias Jean Marchand, de Praxitele) et le radio Lucien Tregnier (alias Michel d'Erval, alias Michel Thierry, alias Loir, alias RK12, de Cohors-Asturie) descendent, Madame Fernand Grenier (femme du député communiste qui a déjà rejoint Londres) et Bernard Cordier (futur pilote RAF du 148 Sqn) embarquent. Le départ s'effectue normalement.
Un deuxième avion atterrit. Roger Hérissé (alias Dutertre, alias Roger Dunois) ainsi que Jean Ayral (alais Pal, alias Lt Robert Harow), Pierre d'Esneval, alias d'Infreville) et Robert Reyl (alias Berthier, dirigeant du réseau Manipule) embarquent.
Prolongements
Les valises sont entreposées chez Gaston Courseaux, dans les ruches de la ferme. Elles renferment trois postes émetteurs et des vêtements.
Le 23 juin, "Bertin" (Jean Arbeltier) et "Molitor" (Michel Avenier) récupèrent les valises puis repartent aussitôt pour Paris. A quelques kilomètres de Creil, deux feldgendarmes les arrêtent. Ils fouillent le véhicule et trouvent un poste émetteur. "Molitor" s’enfuit, "Bertin" est arrêté. Interrogé, il ne parle pas. Déporté, il revient des camps. Après la disparition de "Bertin", Courtaud met le terrain " Pêche " et son asile provisoire à l’index, par mesure de précaution.
Lucien Tregnier sera arrêté le 11 novembre 1943 à Paris par la Gestapo. Interné à Fresnes puis à Compiègne, il est déporté le 24 janvier 1944 à Buchenwald dont il sera libéré le 23 avril 1945. ..."
www.resistance60.fr Laurent Laloup le mardi 03 août 2021 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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La tribune du Progres
Mars 2016
"... Jacques Courtaud, Radio naviguant de l’équipe Mermoz, avant-guerre : Buenos Aires, Santiago du Chili. La Résistance s’organisa après juin 40. Il prit le bateau pour l’Angleterre. Ecole de commando, parachuté en France, il fut l’opérateur radio du Colonel Rémy. Pris en 1942, torturé par la milice puis la Gestapo, rue Lauriston, son mutisme sauva son réseau. Estropié sous la torture, il ne récupérera sa licence de vol qu’en 1947.Formé à la dure (Ecole des Mousses). Nous nous sommes connus sur la ligne d’Amérique du Sud et avons fait équipage ensemble.
Prisonnier, il avait été libéré en 1945 et avait connu son épouse, elle-même déportée avec sa mère et sa sœur. Sa mère mourut en camp dans les bras de ses filles. Avec son épouse, il s’occupait des 6 orphelins de son réseau, privés de leur père et/ou de leur mère afin qu’ils puissent faire des études normales..." Laurent Laloup le samedi 02 mai 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Claudel = Claudius ? "Jean Tillier, dit « Debesse » avant de se nommer « Coligny », dont je venais de faire mon adjoint après avoir dirigé Prévost et sa femme sur l'Angleterre, se présentait à son tour en compagnie de son jeune beau-frère Jean-Claude Dumont, dit « Claudius ». Le bureau commençait de bourdonner comme une ruche, tandis que les documents reçus de nos agences s'accumulaient devant nous. Il fallait les lire avec soin, démêlant - souvent dans un même paragraphe - des renseignements qui se rapportaient à des objets différents, puis les rapprocher des informations déjà classées sans rien y changer, avec l'indication chiffrée qui se rapportait à leur source et que notre expérience acquise de courrier en courrier nous permettait de coter en fonction de la valeur de l'informateur : « A1 » signifiant de tout premier ordre; « A », très bon; « B », bon; « C », moyen; « D », douteux, sans oublier, selon la teneur du rapport, les mentions de visu et de auditu. Sammy, qui n'était plus de la première jeunesse, ne cessait, en tapant sur le clavier de sa machine, de protester contre le temps qu'il faisait, contre les hommes en général et les Allemands en particulier, contre les transports, contre l'écriture de nos correspondants. J'avais renoncé à lui confier la copie des rapports que notre excellent camarade René L’homme, dit « Cyclo » pour son amour du vélo, et chef de l'agence « Vintage », persistait à griffonner au crayon sur du papier hygiénique. « Si jamais je me fais ramasser, m'avait-il dit, je demande à aller au petit endroit, et hop ! en cinq sec, tout disparaît. » Un éclatant coup de trompette nous faisait sursauter. « Sacré rhume qui n'en finit pas ! rouspétait Sammy en roulant son mouchoir. Crève de froid ! Pas de charbon chez soi! Pas étonnant : foutu gouvernement! Sait pas s'organiser, tous des veaux ! » Renée étouffait de rire. Imperturbables, Debesse et Claudius découpaient avec leurs ciseaux de minces bandes de papier que je classais méthodiquement d'après les rubriques numérotées du questionnaire que j'avais établi à Londres avec l'aide d'experts de l'armée de terre, de l'aviation, de la marine, de l'industrie, avant de les coller sur des. feuillets que je tendais aux dactylos. L'heure du déjeuner nous dispersait pour peu de temps, et nous nous remettions au travail. Dans la soirée notre camarade Olivier Courtaud, dit « tacot », chef de notre service radio, m'apportait les messages reçus dans la journée sur nos postes, et repartait avec mes télégrammes chiffrés qui contenaient les informations les plus urgentes. Le colonel Touny, chef de l'O.C.M., me rendait souvent visite, suivi de notre camarade Marcel Verrière, qui gérait la trésorerie du réseau alimentée par les dollars que nous recevions de Londres et qu'il savait changer au meilleur cours, par personnes interposées, auprès des Allemands qui s'en montraient friands. Le bon colonel Lévy ne manquait pas de venir prendre l'air de la « centrale » à l'heure de la fermeture, qui se faisait vers huit heures du soir. Après un léger repas, je regagnais mon gîte de la rue Chardon-Lagache. Bénissant l'inventeur des caleçons longs qui, faisant partie de mon personnage, m'empêchaient de trop souffrir du froid, je me déshabillais après avoir étendu mon manteau sur la couche étroite dans laquelle je me glissais comme dans un étui. Le lendemain était semblable à la veille. Pas de dimanches, pas de jours de fête, pas d'exploits à sensation, pas de coups de main, rien d'autre qu'une vie de bureau dont la monotonie me satisfaisait entièrement, car j'avais appris à me méfier du pittoresque. Jamais le rendement du réseau n'avait été si élevé."
Comment devenir agent secret
De Colonel Rémy, Laurent Laloup le mercredi 04 mars 2020 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Colonel Remy : Memoires D'un Agent Secret De La France Libre T2 " COURTAUD (Olivier), p. 280. —Opérateur radio et technicien des opérations de liaison aerienne envoyé de Londres à Rémy le 28 mai 1942 Pseudonyme : JACOT." laurent le dimanche 13 septembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Dès juillet 1940 les F.F.L. créent le Bureau Central de Renseignement et d'Action (BCRA) dont ils confient le service information à Gilbert Renaud (Rémy), qui pour l'alimenter organise avec Bertrand du Pouget, un industriel d'Evreux, le 1er réseau de renseignement, la Confrérie Notre Dame (C.N.D.).
Celle-ci recrute deux Officiers de réserve Dumont et Roger Hérissé (Dutertre), natif de Lisors et qui a de la famille à Lyons.
Pour réaliser des transmissions radio et liaisons aériennes avec l'Angleterre, Dutertre s'adresse à son neveu par alliance Lucien Lanoy alors gérant de la COOP de Lyons, qui devient le premier recruté pour la C.N.D. sous le nom de LEFAUVE.
La Confrérie Notre Dame est bien organisée :
Les opérations aériennes ont pour chef Dutertre-Hérissé.
Les liaisons radio sont assurées par Olivier Courtaud (Jacot) qui opère à partir de la pharmacie de Lyons tenue par Roger Vinay (Potard ou Caducée) secondé par sa femme Denise et leur employée Germaine Duval. Jacques Ghémard le vendredi 04 mai 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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