André Louis Jean Baptiste Guyot - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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André Louis Jean Baptiste Guyot



Naissance : 6 février 1922 - Algrange (57)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en février 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / BCRA

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 53 ans - 7 novembre 1975 - Besançon (25)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 282156

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 23646

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André Louis Jean Baptiste Guyot - son Livre ouvert !
 

1943 L'ANNEE DU RASSEMBLEMENT www.gers.pref.gouv.fr  
""LIBE-SUD", UNE EQUIPE DYNAMIQUE

" Libération", dit aussi "Libé-Sud", a également tardé à donner son adhésion pleine et entière. C'est un mouvement qui ne compte pas beaucoup d'adhérents mais il dispose, tout au moins à Auch, d'une équipe particulièrement agissante. La distribution des tracts ne constitue qu'une partie de ses activités.

Lorsque la Légion fête le troisième anniversaire de sa création, le 29 août 1943, les câbles d'alimentation des hauts-parleurs ont été sectionnés dans la nuit en plusieurs endroits et une ampoule brisée. De ce fait, les discours de circonstance n'ont pu être entendus par l'assistance. Les auteurs, des amis de DAGUZAN : GAUDFRAIN, CRETAZ et DELTRIEU ont signé leur forfait, en glissant un tract "Libération" dans un des appareils sabotés.

Dans la nuit du 2 au 3 octobre, ce sont des crayons allumeurs qui sont placés dans le garage de CAZES, ardent collaborateur, rue Guynemer, sous un camion appartenant à l'armée allemande. Les dégâts sont minimes car les voisins ont rapidement donné l'alerte. Dans un autre dépôt du même garagiste, rue Desaix, l'équipe "Libération" s'empare, quinze jours après, de 4 motocyclettes réquisitionnés pour les besoins de la police ainsi que d'une 11 chevaux Citroên, au parc des Ponts et Chaussées, boulevard Sadi-Carnot.

Par le mouvement "Libération", les premiers agents du C.O.P.A. (Centre des Opérations de Parachutages et Atterrissages), "FRED" (MAILLARD), "BOP" (DUPUY), ont été introduits dans le Gers vers la mi-année 1943, à la recherche de terrains de parachutage.

On se doit d'ajouter que les radios du réseau "GEORGES" (Georges LEDOUX) et "JACQUES" (André GUYOT) opéraient au domicile de Monsieur et Madame DAGUZAN, 89, route du Garros à Auch. Le premier s'y trouvait en particulier dans la soirée du 24 août 1943, lorsque des militaires allemands frappèrent à la porte pour demander la route de Saramon, où venait de s'échouer une "forteresse volante".

Mais c'est surtout l'installation, en août 1943, des presses de "Libération" à Auch qui marque l'histoire de ce mouvement. L'imprimeur du journal à Lyon, Louis RADIX, ayant été obligé de quitter cette ville, s'est mis en quête d'un atelier d'imprimerie avec deuc associés, Yvan BOREL et Louis GROUILLER de Montélimar. Sur les indications probables de Roger DELOM, ils sont devenus les acquéreurs de l'imprimerie SILLIERES, 7, rue Lamartine, d'où sont sorties jusqu'à l'arrestation du personnel le 11 décembre 1943, par centaines de mille, les publications clandestines "Libération" et le n°1 des "Cahiers de la Libération" de septembre 1943. Pour la première fois en France, ceux-ci contiennent le célèbre "Chant des Partisans", paroles de Maurice DRUON et de Joseph KESSEL. C'est Emmanuel d'ASTIER, revenu en France, qui a chargé le Toulousain Jean CASSOU de sa diffusion, par le canal de "Libération".

Quoiqu'il en soit, l'unité d'action, souhaitée à tous les échelons, ne se réalise finalement qu'assez tard, concomitamment avec l'adhésion de "Franc-Tireur" en novembre 1943."

Laurent Laloup le dimanche 26 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 26 août 2007

 

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