Yves René Henri Guéna - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Yves René Henri Guéna



Naissance : 6 juillet 1922 - Saint-Pierre-Quilbignon (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / spahis

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 93 ans - 3 mars 2016 - Paris 16e

Gendre d'Elisabeth de la Panouse 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 274092

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 22996


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Yves René Henri Guéna - son Livre ouvert !
 

Croix de Guerre, suivant l'Ordre Général n°48 du 20 août 1944, attribuée à :
GUENA Yves du R M S M.



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LEFEBVRE le jeudi 17 août 2023 - Demander un contact

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Dans "Combats de la 2e DB en Normandie" d'Hubert Pittino

Il s'agit des pelotons de combat donc il manque le commandant de l'escadron, Horace Savelli, le peloton échelon et le peloton hors rang, donc 4 AM et quelques jeeps, camions et motos.

En cliquant sur l'image, vous verrez l'effectif des 3 pelotons



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Jacques Ghémard le jeudi 10 juin 2021 - Demander un contact

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Photographie de 1945 (RMSM)

Photo extraite de la revue de la France Libre N°60 de 2016

LE BRETON le lundi 18 février 2019 - Demander un contact

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Décès de sa femme née Oriane de la Bourdonnaye-Blossac

Mme Yves GUÉNA, née Oriane de la Bourdonnaye-Blossac en 1924,
* chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire
* médaille de la Résistance (D 16/06/1945)
est décédée à Paris, le 9 janvier 2018, dans sa 94 e année.

Yves GUÉNA était titulaire des décorations suivantes :
* Grand-croix de la Légion d'honneur (D 31/12/2004),Grand officier du 22 octobre 2001. (Chevalier à titre militaire)
* Croix de guerre 39-45
* Médaille de la Résistance (D 11/03/1947)

Thierry LE BRETON le jeudi 11 janvier 2018 - Demander un contact

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Réponse :

La soeur de Geoffroy de la Bourdonnaye 


Correctif lieu de naissance

Pour être précis, il est né à Saint-Pierre-Quilbignon et non à Brest

Son dossier au SHD de Vincennes = GR 16 P 274092

PRIOL Gildas le mercredi 28 juin 2017 - Demander un contact

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L'engagement

Pour le jeune lycéen rennais qu’Yves Guéna était alors, tout commença le 19 juin 1940, à la pointe du Finistère. Demeurant chez ses parents, près de Brest, l’adolescent fut révolté par l’appel à l’armistice du maréchal Pétain : « On est battu en France. On a un allié qui est l’Angleterre. Eh bien, on passe en Angleterre et on va continuer la guerre avec les Anglais ! » Sans pouvoir prévenir son père qui travaillait à Brest, sous les bombes, mais avec l’assentiment de sa mère, qui trouva sa décision « absolument normale », le jeune homme, qui n’avait pas encore 18 ans, s’embarqua depuis Le Conquet sur un remorqueur de la marine commandé par un vieil officier marinier bienveillant pour l’île d’Ouessant. Là, un camarade lui apprit qu’un général inconnu de lui avait lancé la veille un appel à la résistance depuis Londres. C’est là précisément qu’il avait l’intention de se rendre.

A bord d’un chalutier belge, ils débarquèrent à Portsmouth, le 20 juin au soir. Hébergés dans une école, les « fugitifs » se virent placer devant une alternative : soit s’engager dans les Forces françaises libres (FFL), soit être rapatriés au Maroc. « Nous étions quelques centaines, et aucun n’a opté pour la deuxième solution, se souvient-il : notre seule idée était de continuer la guerre. On nous a alors regroupés à l’Olympia Hall, dans les faubourgs de Londres, et c’est le jour de mes 18 ans, le 6 juillet, que le général de Gaulle ­ un parfait inconnu pour nous, mais dont la stature avait de quoi impressionner ­ est venu nous haranguer et nous annoncer que nous allions servir sur de nombreux théâtres d’opérations. » Le général de Gaulle, dans ses « Mémoires », a évoqué cette première prise de contact : « Qu’il est court le glaive de la France ! » Le 14 juillet 1940, les jeunes recrues eurent toutefois l’honneur de défiler, toujours en civil, dans les rues de Londres, sous les acclamations d’une foule fière de l’engagement de « français libres », prêts « à combattre, et s’il le fallait à mourir pour la Patrie ».

« Oui, rallier de Gaulle, c’était une aventure ! écrit Yves Guéna. C’est pourquoi – je m’excuse – nous n’avons pas beaucoup de considération pour ce qu’ont pu dire ensuite, pour s’expliquer, ceux qui, eux, n’avaient pas rallié. Ils se sont dégonflés, c’est tout. Et les Français Libres, c’est le contraire ! »

Après une petite année d’entraînement, Yves Guéna fut envoyé au Congo Brazzaville, mais ce ne fut que dans le courant de 1942 que les affaires sérieuses commencèrent lorsque son unité, le 1er Régiment de marche de spahis marocains (1er RMSM), intégré ensuite dans la légendaire 2e Division blindée (2e DB), s’envola vers le « Levant » ­ le Liban puis la Syrie ­ pour un entraînement spécifique au désert. Il était alors un simple brigadier affecté à la tourelle de tir d’une automitrailleuse. Après avoir traversé l’Egypte, son unité de blindés légers descendit vers la Libye.

Les premiers combats

Bien que totalement coupé de sa famille, le jeune soldat dit n’avoir éprouvé jusque-là ni angoisse ni nostalgie. Pas plus qu’il ne ressentira la peur lors de son impressionnant baptême du feu, le 24 octobre 1942 - « une rude nuit » a-t-il précisé - au cours de la bataille historique d’El Alamein, menée par Kœnig contre les chars de l’Afrika Korps de Rommel. « Quand on a décidé de s’engager pour une juste cause, on n’éprouve pas de difficulté à être courageux, on est porté par ce qui ressemble à de l’honneur », convient-il.

Malgré des conditions extrêmement difficiles, la guerre était presque devenue pour lui une routine lorsque les FFL poursuivirent les Allemands à travers le désert libyen et reprirent le combat dans le Sud tunisien. « En Tunisie, les choses ne se sont pas bien passées avec l’armée d’Afrique du Nord, largement vichyste », confie-t-il. Ressentis comme des « trublions », les baroudeurs venus d’Orient eurent pourtant la satisfaction de voir petit à petit des groupes de l’armée du général Giraud se rallier à eux. « C’était pour nous, précise Yves Guéna, la preuve que de Gaulle l’avait emporté (sur Giraud). »

Suivit une longue phase d’attente. « Renvoyés en Tripolitaine, nous y avons passé tout l’été avant de gagner le Maroc, en octobre 1943, pour nous y entraîner jusqu’en avril 1944 et, enfin, rejoindre l’Angleterre depuis Oran », raconte-t-il. C’est à la tête d’un peloton de spahis que l’aspirant Guéna débarqua, le 31 juillet 1944, sur une plage « nettoyée » de Normandie et commença à filer vers le Nord « sûr que nous nous battions derrière le général de Gaulle, pour la France, dans l’intérêt de la France, pour la libération de la France, pour l’honneur de la France et pour la victoire. » Mais, le 11 août, lors d’un accrochage autour d’Alençon, Yves Guéna fut atteint par une balle qui lui traversa la poitrine. Il ne raccrocha pas pour autant. Soigné « avec une efficacité exceptionnelle » dans un hôpital de campagne américain puis au Val de Grâce, dans Paris libérée, il bénéficia d’une convalescence qui lui permit de revoir ses parents avant de rejoindre son unité sur « le chemin de la liberté et le chemin de l’honneur », comme l’avait dit le général de Gaulle dans son allocution de Bayeux, le 14 juin 1944.

Vers la victoire

Intégré à la division Leclerc, qui piaffait d’impatience, le 1er RMSM put enfin remonter, en avril 1945, vers la zone de combats à travers la Sarre. Après le souffle brûlant du désert, ce fut le froid et la neige que durent affronter les spahis. « Nous traversions des villes désertées par les hommes, se souvient-il, à l’exception de quelques éclopés. En parcourant ces ruines, je pensais que ce pays ne se relèverait jamais. Et puis, en Bavière, nous avons découvert la réalité des camps, notamment celui de Dachau, qu’à aucun moment nous n’avions pu imaginer. Du même coup, nous avons réalisé qu’au-delà des envahisseurs allemands, c’était le nazisme que nous avions combattu. Le 8 mai, je me trouvais tout près de Berchtesgaden lorsque nous avons appris la capitulation allemande. Nous avions gagné ! Notre aventure était devenue une épopée. » En ce mois de mai 1945, Yves Guéna avait compris qu’il s’était aussi battu « pour épargner ce fléau de l’horreur nazie à l’Europe ».

La fierté était d’autant plus forte que le général de Gaulle, ce « Petit Lillois de Paris » comme il le disait lui-même, vint en personne passer en revue les troupes de la 2e DB. « J’avais déjà croisé de Gaulle à Londres, poursuit Yves Guéna, en Egypte et en Algérie, mais, cette fois, il était auréolé par la victoire. Il a demandé à tous les combattants de rester dans l’armée, mais, pour la première fois, je lui ai désobéi. Je venais de me fiancer et je me suis fait démobiliser le 25 septembre 1945. ».

Cette « désobéissance », la seule qu’il fit de toute sa vie à de Gaulle, lui permit de rejoindre la première promotion de l’ENA, dénommée « France combattante », de mars 1946 à juillet 1947, et d’entamer un nouveau combat, politique celui-là, au service du seul homme qui guida ses pas et sa pensée tout au long de son existence. Dès lors, on comprend mieux pour quelles raisons Yves Guéna, alors ministre des Transports, proposa, en 1974, – peu de monde le sait – que le nouvel aéroport de Roissy, passage obligé pour des millions de voyageurs vers le monde entier, fut nommé « Charles de Gaulle » : il s’agissait d’honorer certes celui qui avait rénové la République, en 1958 (Guéna nous rappelle la part importante qu’il prit lui-même en tant que directeur de cabinet du garde des sceaux, Michel Debré, à la rédaction de constitution de la Ve République), mais surtout celui qui avait incarné l’honneur de la France, en 1940. Hommage du « Français Libre » que fut Yves Guéna au Chef de la « France Libre », Charles de Gaulle.

« C’est, nul ne peut oublier, a écrit Yves Guéna, que la France connaissait alors l’une des plus épouvantables épreuves de son histoire millénaire, que la France avait failli périr ; au bout du chemin, ce fut plus qu’une guerre gagnée, ce fut une résurrection. »

Guy Penaud le vendredi 19 novembre 2010 - Demander un contact

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Yves Guéna (à gauche) a retrouvé son compagnon d'arme, Jean Piétri, mercredi soir à la halle aux Toiles.

Engagé dans la 2e Db aux côtés du général Leclerc, l'ancien ministre avait été blessé le 11 août 1944, la veille de la libération d'Alençon.
L'association Vive la Résistance organisait une grande soirée, mercredi, à la halle aux Toiles à Alençon en l'honneur du général Leclerc. De nombreux compagnons d'arme, de celui qui était maréchal à l'époque, étaient présents et ont raconté leur parcours. Parmi eux, Yves Guéna (président de la France libre, président du Conseil constitutionnel de 2000 à 2004, président de l'Institut du monde arabe de 2004 à 2007 et ancien ministre sous Charles de Gaulle et Georges Pompidou). Récit d'un engagement et d'une vie rondement menée.

« Pour commencer, je suis heureux d'être enfin à Alençon. Mon premier séjour ici aurait dû intervenir le 12 août 1944, mais une balle allemande ramassée à La Hutte la veille m'en a empêché. On me demande souvent de quoi est venu mon engagement, et la seule réponse possible c'est qu'il n'y avait rien d'autre à faire. C'était intolérable de voir ma terre natale de France souillée par les bottes nazies. C'est pour cela que je me suis engagé en Angletterre dès le 1er juillet 1940. Pour moi, partir a été assez simple car je vivais à la pointe de la Bretagne. Mon premier grand souvenir en tant d'engagé dans les Forces françaises libres remonte au 6 juillet 40, jour de mes 18 ans. Pour la première fois je rencontrais De Gaulle. Il vous laissait une impression presque indescriptible. Comme disait François Jacob, il était gothique, une impression de cathédrale.

Le premier souvenir de combat remonte au jour de mon baptême du feu, le 23 octobre 1942 en Tunisie. C'est bizarre de dire cela mais, c'est un bon souvenir car je m'étais engagé pour me battre et défendre ma patrie. Nous avons intégré la 2e Db au Maroc afin de faire la campagne. Après nous sommes partis en Angleterre avant de débarquer le 1er juillet 1944. Et peu de temps après, j'étais donc blessé à La Hutte. Je dois avouer que j'ai pensé mourir mais je ne ressentais aucune tristesse car mourir pour la France ne me rendait pas triste, j'étais fier.

Ma blessure ne m'a permis de rejoindre la 2e Db qu'à Starsbourg avant de rentrer en Allemagne.

Je garde du général Leclerc le souvenir de quelqu'un de passionné et doué tactiquement. Pour moi c'est le dernier maréchal d'Empire, car c'était un vrai chef. C'était quelqu'un d'éclairé car il avait compris le risque d'aller combattre en Indochine. Mais c'était aussi quelqu'un qui pouvait s'emporter quand il n'était pas d'accord. Il n'hésitait pas à exprimer ses griefs à De Gaulle, il ne le faisait pas dans son dos. Pour ma part je n'ai désobéi au général qu'une seule fois : il disait qu'après la guerre, la France aurait besoin de militaires. J'ai préféré quitter l'armée, je pensais avoir fait ce que j'avais à y faire ».

www.ouest-france.fr 

Laurent le vendredi 09 octobre 2009 - Demander un contact

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Alias Caracalla de Cordier Daniel

" À midi, avant de rompre les rangs, Saulnier nous avertit que les volontaires ne sont acceptés dans la légion de Gaulle qu'à partir de dix-huit ans. Il ajoute qu'ayant perdu son carnet, il nous demande de refaire nos fiches. Les plus jeunes, comme Christian Berntsen et Yves Guéna, sont catastrophés mais profitent de la perte opportune du carnet pour modifier leur date de naissance.
Sur la dizaine qui triche, Leroux est d'un rosé si poupin que Saulnier s'exclame : « Mon vieux, la date que tu me donnes n'est pas crédible. On croirait que tu viens de faire ta première communion. » Comme le garçon se met à pleurer, le lieutenant ajoute : « En toute conscience, je ne peux inscrire un men­songe aussi gros!.»"

laurent le vendredi 14 août 2009 - Demander un contact

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gratitude à la jeunesse d'esprit et de coeur

Né en 1957 à Périgueux j'ai suivi comme observateur attentif et respectueux le chemin d'Yves Guéna. Il représente depuis toujours dans notre département de Dordogne une intégrité et des valeurs qui constituent la grande histoire et nourrissent les espérances du futur par son exemple.

Le profond respect ne saurait se soustraire à une sincère émotion à laquelle l'affection reste liée.

Au temps d'exception qui furent les siens et le sont encore il est un homme d'exception, lucide, pragmatique et témoigne avec ardeur d'un Gaullisme dont les références sont désormais celle de la France dans sa diversité mais toujours unie par cette République enviée et désirée par les hommes du monde entier.
Il n'y a là aucune idôlatrie tout simplement la certitude et la reconnaissance que rien n'a été fait par lui et ceux avec lesquels il a mené ses combats qui ne soit pour nous d'une importance que nous ne mesurerons jamais assez. Il y a dans cet engagement des secrets qui constituent un mythe. Un peuple sans mythe est condamné.

Le combat continu, comme par le passé et nous avons besoin de ces témoignages pour espérer.

SERRE PASCAL le vendredi 03 avril 2009 - Demander un contact

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Yves Guena à droite

www.daylife.com 

Laurent Laloup le samedi 08 novembre 2008 - Demander un contact

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Revue de la Fondation de la France libre N°29 de septembre 2008 :

Laurent Laloup le vendredi 31 octobre 2008 - Demander un contact

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Calots rouges et Croix de Lorraine. de Paul Oddo et Paul Willing



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Laurent Laloup le vendredi 17 octobre 2008 - Demander un contact

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Réponse :

Lire "octobre 1943", en 1944 ils sont en France et pas en short


Vanites, ou Les Souvenirs De Guerre D'un Jeune Francais Libre de Louis Tritschler



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Laurent Laloup le vendredi 26 septembre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 17 août 2023

 

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