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| René Jean Gatissou | |
Naissance : 13 mai 1915 - Libourne (33)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient
Engagement dans la France Libre : Somalie en avril 1941
Affectation principale : FAFL /
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant
Décès à 96 ans - 13 février 2012 - Chambourcy (78)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 245752
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 20651 |
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René Jean Gatissou - son Livre ouvert ! Romain Gary "Dix ans après ou la plus vieille histoire du monde" "on annonça que quelqu'un du garage désirait parler au Colonel. le visiteur fut introduit. Il y eut des acclamations de surprise et de joie. C'était Gati-Gata. on le fit asseoir. on le fit boire. on lui offrit un cigare.
- oui, Gati-Gateau travaille avec moi, dit le Colonel. En fait nous sommes associés. Ca fait plaisir de retrouver les copains, hein, Gati?
- Plus ou moins, dit Gati-Gateau, toujours aimable."
Note de Romain Gary: "Gati-Gata"= Gatissou
Gary, Romain, "Dix ans après ou la plus vieille histoire du monde" ,
récit écrit en 1943, et paru dans Icare n°44, Hiver 1967-1968, p.200-202.
publié aussi dans : Romain Gary, L'Orage, Ed de l'Herne, coll. "Livre de Poche", 2005, p.73-81. christine le lundi 14 février 2011 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"Les sans culottes de l'air" Du Général Valin et de François Sommer "... Plus d'avion! Ses bombes ont explosé. Un grand cratère s'est creusé dans le sol. Au fond, un moteur achève de se consumer avec des flammes rougeâtres et sombres.
Le Français est plus loin, écrasé, à demi coupé en deux, le fuselage arraché.
Quelqu'un hurle un nom : c'est l'avion de Fifre, un sergent. Un corps est étendu près de l'appareil retourné. On l'emporte. C'est de Maismont, l'observateur, le Frégoli de la France Libre.
L'essence coule par petites cascades le long du plan et grésille sur un des moteurs encore brûlant. Il y a plusieurs milliers de litres dans les réservoirs et les bombes sont là, béantes, à demi arrachées de leur logement.
Les mécaniciens s'affairent autour de l'avion. Il va falloir l'emmener, le traîner au tracteur pour dégager la piste.
Un des mécanos appelle. Il a entendu quelque chose comme une voix qui gémissait. Oui, on entend des cris, des appels à l'intérieur du fuselage.
C'est Soulat. Il est roulé en boule, recroquevillé entre ses deux mitrailleuses qui, elles-mêmes, sont allées se loger dans le fuselage cassé.
Gatissou accourt, c'est le chef-mécanicien. Il porte une hache pour couper les tôles tordues.
On entaille la carcasse de l'avion. Soulat est toujours tourné en boule entre ses mitrailleuses, la tête en bas. Il appelle, il entend le claquement de la hache sur le duralumin. Les autres le réconfortent, mais il prend peur ..." Laurent le dimanche 28 juin 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Extrait du journal personnel du commandant de Rancourt, commandant du groupe Lorraine :
" 20 août : Paturau a fait aujourd'hui sa première mission dans mon équipage. Hier soir, je ne pensais pas si bien dire. Il a eu pas mal de difficultés mais il s'en est quand même tiré avec honneur. Il n'y a que le premier “ Bas qui goutte ” comme dit Schaffner avec astuce et avec l'accent alsacien. Du point de vue géographique, cette mission était presque la deuxième édition de celle sur Rennes; il fallait aller sur la Bretagne. Mais à d'autres points de vue, il y avait heureusement des différences sensibles. Différence d'objectif d'abord; le transformateur que nous devions attaquer n'avait rien à voir avec la puissance navale de l'Allemagne. Différence de trajet, ensuite. Instruits par notre expérience, les tacticiens avaient décidé de nous faire poser d'abord à Exeter; le briefing devait s'y faire en compagnie de chasseurs polonais chargés de la protection.
C'est près de l'objectif que Paturau a eu un moment d'incertitude; il a dû passer quelques moments qui devraient lui être déduits de son purgatoire. Il savait qu'il était très près du but, mais il avait quand même un peu de flottement. Par chance les Fritz avaient eu la délicate attention de jalonner l'objectif de magnifiques ballons de protection argentés qui simplifiaient nettement le travail de Paturau.
Nous sommes carrément montés au-dessus, nous avons vu le transfo et nous avons bombardé. Bien entendu, nous avons essuyé un peu de flak mais tout s'est bien passé et nous n'avons pas eu de pertes. Même pas quand l'équipage Gins-Schaffner s'est posé en catastrophe à Exeter, avec un trou dans l'aile grand comme un plat à tarte. Il faut dire que Gins commence à posséder une certaine expérience de ce genre d'atterrissage. ..Gatissou, notre officier mécanicien, a pu ainsi nous montrer ses talents et il a fait preuve, comme l'écrit quelque part Kipling “ d'une infinie ressource et sagacité ”. Tout seul, il a fait un rivetage provisoire de toute beauté, ce qui a permis à Gins de ramener l'avion au terrain. Les Britanniques n'en revenaient pas."
pguiller.club.fr Laloup laurent le jeudi 16 août 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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