François Joseph Dumont - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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François Joseph Dumont



Naissance : 11 octobre 1918 - Toulouse (31)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Lorraine

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : adjudant-chef

Décès à 78 ans - 2 mai 1997 - Comté de Kent, Angleterre

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 200122

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 16895

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Réponse :

Texte écrit par le sergent-chef mécanicien René Laurent


L’épopée d’un aviateur de la France Libre , par Yves Morieult

" DUMONT François
Né le 11 octobre 1918 à Toulouse
30.072
Engagé volontaire dans l'aviation en 1936, affecté à Casablanca puis à Meknès, suit des cours de tir contre avion et ne cesse d'être déplacé de base en base dans les mois qui suivent. Est présent à Sfax, en Tunisie, à la déclaration de guerre. Rejoint la base de Blida à la fin du mois puis Mekhnès. Participe au montage des Glenn Martin arrivant des USA à Casablanca.
Le 23 mai embarque pour la France et arrive sur la base opérationnelle de son groupe (probablement le GB 1/62) sur le terrain d'Evreux en Normandie Dès le 8 juin, devant l'avance ennemie, l'unité commence son replie vers le Sud.
Le 18 juin, à Bordeaux, au moment de l'embarquement pour l'Afrique du Nord, une dizaine d'hommes, dont François Dumont, refusent de partir. Après avoir entendu parler de l'appel lancé de Londres par un certain général, ils descendent sur Bayonne par leurs propres moyens, dans l'espoir de trouver un navire pour l'Angleterre. Ce bateau est le Président Houduce qui se prépare à lever l'ancre avec des troupes polonaises, mais pour le Maroc. Le commandant veut bien les embarquer mais à condition que ces nouveaux passagers assurent eux-mêmes leur ravitaillement pour la traversée. Ce qu'ils font, aidés par l'employé d'un magasin d'alimentation.
Le navire s'arrête à Gibraltar le 25 juin. Le 2 juillet, François Dumont et ses camarades embarquent pour Liverpool où ils arrivent le 13 juillet. Le lendemain, il défile avec les troupes françaises. Engagé dans les FAFL avec effet du 25 juin, comme soldat de 2eme classe « sans spécialité », il fait partie de l'expédition de Dakar avec le groupe mixte de combat n° 1. Débarque ensuite à Douala et participe au montage des avions Blenheim et Lysander du groupe. Est muté le 15 décembre 1940 à Libreville pour contribuer aux réparations des deux Glenn Martin endommagés et abandonnés par les forces de Vichy après la reddition du Gabon. Affecté à la 2eme escadrille de bombardement à Brazzaville comme mécanicien, dans l'équipage du sergent-chef pilote André Noël. Nommé sergent le 15 février 1941. En mai, est en Egypte avec son équipage puis il est affecté au groupe de bombardement n° 1 Lorraine, créé en septembre 1941.
Après la campagne de Libye, est affecté à Damas où il suit un cours de radio mitrailleur. Le 9 mai 1942, il part pour la mission militaire du Caire avec le brevet de radio navigant n° 4 des F.A.F.L. Embarque sur le SS Burma pour le Kenya et suit le sort de ses camarades.
De retour en Grande-Bretagne fin 1942, nommé sergent-chef en janvier 1943, il est affecté au nouveau 342 Free French Bomber Squadron Lorraine en mars 1942. Il y refait équipage avec son ancien équipage du Kenya, le sergent chef Bernard comme pilote et le lieutenant Saville comme navigateur. Nommé adjudant le 1er mars, il compte 99h 20 de vol de guerre à la date du 31 juillet 1944 avec environ 45 missions. Dans la nuit du 4 au 5 août, il fait partie des trois survivants sur les seize aviateurs abattus, en territoire occupé, au cours d'une mission d'attaque au sol d'éléments ennemis au sud de Caen (voir page 98). De retour en Angleterre quelques jours après, il retrouve son épouse anglaise qui lui donnera un fils le 18 septembre 1944, premier de ses neuf enfants. Le 28 mai 1945, l'adjudant François Dumont est fait Compagnon de la libération. Promu adjudant-chef, il est démobilisé en juin 1946 et se retire en Angleterre. Mécanicien radio et télévision après guerre, il devient chauffeur à l'ambassade de France à Londres en 1963. De 1967 à 1981, il travaille au titre du ministère des affaires étrangères comme chiffreur en Ambassade. Il est décédé le 2 mai 1997, en Grande-Bretagne après avoir été fait commandeur de la Légion d'honneur en mai 1996. Etait aussi titulaire de la médaille militaire, de la Croix de guerre avec quatre citations, de la médaille des blessés, de la médaille coloniale avec agrafe « Libye » et d'autres décorations françaises."

Laurent le jeudi 08 octobre 2009 - Demander un contact

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Homonymie

L'officier de réserve DUMONT, cité dans le texte du 24 septembre 2007, n'a rien à voir avec François DUMONT dont on pourra trouver une biographie complète sur le site des Compagnons de la libération.

Yves MORIEULT le dimanche 02 août 2009

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Réponse :

Effectivement !

En fait, la description correspondait plus à un autre Compagnon de la Libération, Roger Dumont 


"Dit monument staat op het kleine vliegveldje Falaise-Mt-D'eraines. Dit ligt aan de weg van Falaise naar Lisieux (D511).

Tekst op het monument:

a nous le souvenir a eux l'immortalité
nuit du 4 au 5 aout 1944

4 aviateurs Francais
- Hubert Cornement, observateur
- Francois Dumont, radio (compagnon de la liberation)
- Pierre Pierre, pilote
- Louis Ricardou, mitrailleur (compagnon de la liberation)

furent abattus sur les monts d'éraines dans leur avion boston du groupe lorraine pour notre liberté

Bron: Jeroen Koppes
Foto: Jeroen Koppes"

www.oorlogsmusea.nl 

Laurent Laloup le vendredi 26 octobre 2007 - Demander un contact

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forum.12oclockhigh.net 

"Regarding the fate of the crew of this Boston (which was part of the "Lorraine" French Sqdn) :

- S/C Louis RICARDOU (gunner) : killed in the crash
- S/C Hubert CORNEMENT (navigator) : badly wounded in the crash ; lying on the ground, close to the wreck, he was murdered by the SS (probably SS from the 12nd Hitlerjungend) on the morning of 5th of August
- Adj. François DUMONT (W/O) : only groggy in the crash, but slightly wounded on 5th of August ... by the straffing of a Mosquito on the wreck ; he could join the American lines on 17th of August.
- S/C Pierre PIERRE (pilot) : seriously wounded in the crash, he could join the American lines on 15th of August.

I extracted this info from the French magazine "ICARE" n° 176."

Laurent Laloup le mardi 17 juillet 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 30 mars 2023

 

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