Paul Camille Delecluse - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Paul Camille Delecluse



Naissance : 31 octobre 1910 - Anstaing (59)

Activité antérieure : fonctionnaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Alliance

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 33 ans - 7 juin 1944 - Lille (59)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 169534

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 14393

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Paul Camille Delecluse - son Livre ouvert !
 

" Isidore Deconninck habite à Flers-lez-Lille et travaille aux Ateliers d’Hellemmes, ateliers de la SNCF qui réparent le matériel roulant. Il entre en résistance dès le début de juin 1940 en aidant des prisonniers de guerre à s’évader et participe à des actions de sabotage sur des lignes téléphoniques et sur son lieu de travail. Il adhère au mouvement Ceux De La Résistance (CDRL), au réseau Action A et au mouvement Voix du Nord dont il distribue le journal clandestin. Son frère cadet Charles, curé de la paroisse Notre-Dame de Lourdes à Hellemmes, est aussi membre du mouvement Voix du Nord. En 1942 et 1943, Isidore participe à des coups de main dans des mairies en vue de fournir des tickets de ravitaillement aux résistants et réfractaires entrés dans la clandestinité et communique des renseignements permettant le bombardement de dépôts de chemin de fer et de voies ferrées. En contact régulier avec« le groupe d’Ascq » par l’intermédiaire de son chef Paul Delecluse, il participe, en février 1944, au rangement dans la cave de Jeanne Cools d’une tonne d’armes et explosifs provenant du parachutage dans l’Avesnois et destinée à différents mouvements. En mars 1944, il participe à différents sabotages visant des péniches sur le canal de la Deûle à Haubourdin dans l’agglomération lilloise.
Isidore Deconninck est dénoncé par Guillaume Schippers, tenancier d’une maison close réservée aux militaires allemands à Flers-lez-Lille, qui travaille pour l’Abwehr, les services de contre-espionnage de l’armée allemande. Isidore est ainsi arrêté le 12 mai 1944 à son domicile par la police militaire allemande, environ six mois après son frère. Il est interné à la prison de Loos et déporté en Allemagne, par le « train de Loos » parti de Tourcoing le 1er septembre 1944, avant-veille de la libération de l’agglomération lilloise par les troupes britanniques. Après l’arrêt du train à Cologne, il est envoyé comme d’autres déportés, en particulier Marcel Houdart de Noeux-les-Mines, dans le camp de concentration de Sachsenhausen. Le 21 avril 1945, face à l’avancée des Alliés, les deux hommes sont évacués par les SS, comme d’autres prisonniers du camp, et contraints de participer à une « marche de la mort ». Le but des SS est de les emmener à Lübeck sur la mer Baltique et de les embarquer à bord de navires qui sont ensuite coulés. Plus de 12 000 déportés vont connaître cette mort effroyable. Heureusement, Marcel est libéré le 2 mai et Isidore le 3 mai par les troupes américaines avant d’arriver à Lübeck, après une marche de 180 kilomètres, puis rapatriés, le 23 mai 1945 pour Isidore Deconninck. Ils font partie des 270 survivants du « Train de Loos » dont le convoi comportait environ 900 détenus. Son frère, l’abbé Charles Deconninck, déporté en mai 1944, connaît les camps de Groß-Rosen et Dora où sont assemblés des V1 et V2 dans d’immenses souterrains où les détenus travaillent comme des esclaves. De Dora en avril 1945, il est emmené par les SS dans une « marche de la mort » durant laquelle il arrive à s’évader."

GR 16 P 141261 | COOLS ( Jeanne Marie ) | 1903-03-01 | Ascq | Nord | FRANCE | FFc FFi DIR
GR 16 P 296420 | HOUDART ( Marcel ) | 1924-06-29 | Noeux-les-Mines | Pas-de-Calais | FRANCE | FFi DIR

Laurent Laloup le vendredi 14 août 2020 - Demander un contact

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Ils sont morts pour La France, et pour nous vivre libes !!

Que leurs mémoires soient pour toujours dans nos cœurs
Ils ont donné de leur vie pour que nous soyons libres
Par mes grands parents et parents, et toute la Famille, j'ai eu le récit du calvaire qu'ils ont vécus.
Ils le savaient, et n'ont pas hésités à donner leur vie
que personne ne les oublient !!!

Goethals Maryvonne le mardi 10 novembre 2015 - Demander un contact

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A Paul, et à ses compagnons !!

Je suis heureuse de pouvoir dire mon admiration, et mon émotion, mes parents et grands-parents l'ont cotoyé de près !! J'avais entendu à l'époque, le récit du Calvaire de Paul, son Frère Fernand Delécluse, était l'époux de ma cousine.
Que personne n'oublie son courage, et son calvaire, ainsi que ses compagnons !!

goethals maryvonne le samedi 07 janvier 2012 - Demander un contact

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Paul Delecluse

" Aide-ouvrier aux ateliers d'HELLEMMES (59)
Service Matériel et Traction

Date de naissance : 31 octobre 1910,
Lieu de naissance : ASCQ (59)
Date de décès : 07 Juin 1944
Lieu de décès : Fort de SECLIN (59)
Circonstances : Fusillé

Méthode de recherche Rail & mémoire pour cette notice :
Mémoire cheminote en NORD PAS DE CALAIS édité par le CE
Site Internet 
Site Internet 

Membre de la commission administrative du syndicat d'Hellemmes,
Membre de «Voix du Nord », de WO et du réseau «Alliance »,
Condamné par le tribunal militaire allemand de Lille le 21 avril 1944 (suite à l’affaire d’Ascq). "

railetmemoire.blog4ever.com 

Laurent le mardi 06 octobre 2009 - Demander un contact

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" Prisonnier à Dunkerque, Paul Delécluse a profité que son convoi passait à Ascq pour s'échapper. Sportif entraîné, le cheminement à pied depuis la côte n'a pas entamé son moral mais a aiguisé sa rage de la défaite. Dès son évasion, il aide d'autres prisonniers à accomplir le même acte, leur procurant des habits civils et les menant sur d'autres routes moins austères. Delécluse est une " figure locale ", bien connu par ses activités tant sportives que syndicales.

Syndicaliste ardent, il avait adhéré dès 1935 aux Jeunesses Socialistes et contribué à la formation du premier groupe ascquois. Devenu membre de la section adulte, il s'y révélait vite un des éléments actif, résolu, enthousiaste, participant aux luttes ouvrières dans le syndicat lillois de la métallurgie puis dans celui des cheminots."

beaucoudray.free.fr 

Laurent Laloup le dimanche 07 octobre 2007 - Demander un contact

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Exécuté après le massacre d'Asc

Je lis dans cette page 

"A Ascq, un groupe actif de résistants, sous la conduite de Paul Delécluse, se livre à des actions de sabotage sur la voie ferrée. Ce réseau est proche du mouvement "Voix du Nord".

[...]

Soudain, un bruit d'explosion retentit. Il est 22h45. Un convoi allemand rempli de SS vient de dérailler en gare d'Ascq.

Le groupe de Delécluse, profitant qu'un de ses membres est de service au poste d'aiguillage, a provoqué ce nouvel attentat. C'est le début de l'horreur.

Les membres du groupe, dénoncés par un traitre du nom de Dénèque, seront condamnés à la peine de mort le 30 mai 1944 et passés par les armes le 7 juin au fort de Seclin.
Ils avaient nom Paul Delécluse, Eugène Mangé, Henri Gallois, Louis Marga, Raymond Monnet, Daniel Depriester."

Et ici 

"A Ascq, Paul Delécluse a d'abord rejoint le réseau de renseignement "Alliance". Il est également proche du réseau socialiste "Libé Nord".
A la fin de 1943, il se rapproche du mouvement "Voix du Nord" avec lequel il forme un groupe d'action résistante à Ascq"

Et les détails de l'histoire sont ici 

Jacques Ghémard le samedi 21 avril 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 14 août 2020

 

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