Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Une contribution parmi 67157
 


" Isidore Deconninck habite à Flers-lez-Lille et travaille aux Ateliers d’Hellemmes, ateliers de la SNCF qui réparent le matériel roulant. Il entre en résistance dès le début de juin 1940 en aidant des prisonniers de guerre à s’évader et participe à des actions de sabotage sur des lignes téléphoniques et sur son lieu de travail. Il adhère au mouvement Ceux De La Résistance (CDRL), au réseau Action A et au mouvement Voix du Nord dont il distribue le journal clandestin. Son frère cadet Charles, curé de la paroisse Notre-Dame de Lourdes à Hellemmes, est aussi membre du mouvement Voix du Nord. En 1942 et 1943, Isidore participe à des coups de main dans des mairies en vue de fournir des tickets de ravitaillement aux résistants et réfractaires entrés dans la clandestinité et communique des renseignements permettant le bombardement de dépôts de chemin de fer et de voies ferrées. En contact régulier avec« le groupe d’Ascq » par l’intermédiaire de son chef Paul Delecluse, il participe, en février 1944, au rangement dans la cave de Jeanne Cools d’une tonne d’armes et explosifs provenant du parachutage dans l’Avesnois et destinée à différents mouvements. En mars 1944, il participe à différents sabotages visant des péniches sur le canal de la Deûle à Haubourdin dans l’agglomération lilloise.
Isidore Deconninck est dénoncé par Guillaume Schippers, tenancier d’une maison close réservée aux militaires allemands à Flers-lez-Lille, qui travaille pour l’Abwehr, les services de contre-espionnage de l’armée allemande. Isidore est ainsi arrêté le 12 mai 1944 à son domicile par la police militaire allemande, environ six mois après son frère. Il est interné à la prison de Loos et déporté en Allemagne, par le « train de Loos » parti de Tourcoing le 1er septembre 1944, avant-veille de la libération de l’agglomération lilloise par les troupes britanniques. Après l’arrêt du train à Cologne, il est envoyé comme d’autres déportés, en particulier Marcel Houdart de Noeux-les-Mines, dans le camp de concentration de Sachsenhausen. Le 21 avril 1945, face à l’avancée des Alliés, les deux hommes sont évacués par les SS, comme d’autres prisonniers du camp, et contraints de participer à une « marche de la mort ». Le but des SS est de les emmener à Lübeck sur la mer Baltique et de les embarquer à bord de navires qui sont ensuite coulés. Plus de 12 000 déportés vont connaître cette mort effroyable. Heureusement, Marcel est libéré le 2 mai et Isidore le 3 mai par les troupes américaines avant d’arriver à Lübeck, après une marche de 180 kilomètres, puis rapatriés, le 23 mai 1945 pour Isidore Deconninck. Ils font partie des 270 survivants du « Train de Loos » dont le convoi comportait environ 900 détenus. Son frère, l’abbé Charles Deconninck, déporté en mai 1944, connaît les camps de Groß-Rosen et Dora où sont assemblés des V1 et V2 dans d’immenses souterrains où les détenus travaillent comme des esclaves. De Dora en avril 1945, il est emmené par les SS dans une « marche de la mort » durant laquelle il arrive à s’évader."

GR 16 P 141261 | COOLS ( Jeanne Marie ) | 1903-03-01 | Ascq | Nord | FRANCE | FFc FFi DIR
GR 16 P 296420 | HOUDART ( Marcel ) | 1924-06-29 | Noeux-les-Mines | Pas-de-Calais | FRANCE | FFi DIR

Laurent Laloup le vendredi 14 août 2020

Contribution au livre ouvert de Isidore Hippolyte Gustave Deconninck

Montrée dans le livre ouvert de 2 Paul Camille Delecluse

Précédente / Suivante


Trouver d'autres contributions
 

Texte à rechercher

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





contrib.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 2 6 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.03 s  6 requêtes