François Marie Bolifraud - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62932
 


Cliquez !

François Marie Bolifraud



Naissance : 5 février 1917 - Paris 12e

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Grande Bretagne

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / 13 DBLE

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 25 ans - 11 juin 1942 - Bir Hakeim

Mort pour la France

Frère de Philippe Bolifraud 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 68950

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 1952

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 6418


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 2 multiplié par 8 =  ?


François Marie Bolifraud - son Livre ouvert !
 

Discours de J.-F. MACHENAUD Maire de Chamarande le 11 novembre 1945

Parmi tant de Héros tombés en désert Lybien, tous dignes de l'admiration et de la reconnaissance de la Patrie, certains appartenaient à son élite intellectuelle et étaient de ceux sur qui la France devait compter pour y choisir ses chefs de demain.
Au premier rang d'entre-eux se trouvait le lieutenant François BOLIFRAUD.
A 16 ans, il avait obtenu ses deux baccalauréats avec mention bien. Trois ans plus tard, il était licencié en droit avec la mention très bien et lauréat de la Faculté de Grenoble. En même temps il se consacrait, avec une généreuse ardeur et sa foi chrétienne, à l'étude des questions sociales, fréquentant les milieux populaires qu'il aimait et dont il était aimé parce qu'il savait les comprendre et les guider.
Animé d'un ardent patriotisme et convaincu de la noblesse du rôle de celui qui commande, il devançait l'appel à 19 ans comme élève aspirant, ayant été classé le plus jeune de sa promotion.
Six mois plus tard, il devenait sous-lieutenant et c'est comme lieutenant qu'il part en campagne le 2 septembre 1939.
Il se bat, avec éclat, en Norvège, mais la situation en Belgique et en France devient critique et le corps expéditionnaire doit être rembarqué.
Après différents détours, il arrive en Angleterre et choisit de continuer la lutte dans la résistance.
Avec la Légion Étrangère, le lieutenant François BOLIFAUD part pour l'Égypte, pour la Lybie, pour Bir-Hakeim.
Avec elle, il a vécu six mois dans ce secteur inhospitalier, prenant part à toutes les opérations jusqu'à la défense de ce plateau désormais célèbre.
Ils avaient reçu l'ordre de tenir dix jours, pour permettre l'arrivée des renforts britanniques ; ils résistèrent seize jours d'un dur calvaire, par une chaleur torride, sans eau et sans ravitaillement, encerclés.
C'est lors d'une sortie de vive force qu'effectuèrent les survivants et au cours d'un violent corps à corps, que fut mortellement frappé François BOLIFRAUD "nature ardente et généreuse s'il en fut" selon les propres paroles du Général Koenig.
C'est là que mourut ce jeune officier, seul, dans la nuit très noire, pendant que, peu à peu, le combat s'éloignait. C'est là que, six mois après, son corps fut retrouvé et pieusement inhumé sous une croix de bois parmi ceux de ses hommes qui tombèrent avec lui.
Avec eux, il repose dans l'immense paix silencieuse du désert.
Le 7 août 1943, à Casablanca, en présence des goumiers rendant les honneurs, le Général de Gaulle reconnut François BOLIFRAUD comme un de ses compagnons pour la Libération de la France "dans l'Honneur et par la Victoire", en même temps qu'il remettait à la vaillante mère de ce héros la Croix de la Libération décernée à titre posthume.

VIALATTE de PÉMILLE le vendredi 16 novembre 2012 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole

" Il en va de même des frères Bolifraud: François, l'aîné, lieutenant à la 13e DBLE*, meurt à Bir Hakeim à l'âge de 25 ans, tandis que son frère cadet Philippe sera tué à l'ennemi en Alsace en janvier 1945."

Laurent le samedi 21 novembre 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Extrait de UNIFORMES n°71 : 1940, les Chasseurs de la France libre



Cliquez pour agrandir

Laurent Laloup le samedi 21 avril 2007 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Réponse :

Henri Serizier est assis par terre devant Savelli qui sera son capitaine quand il sera lieutenant au 4e escadron du RMSM et qu'il remplacera à la fin de la guerre

Dernière mise à jour le vendredi 16 novembre 2012

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.88 s  8 requêtes