| | | | | Un Français Libre parmi 62942 | | | Albert Laurent Bielle | |
Naissance : 22 aout 1922 - Bagnères-de-Luchon (31)
Activité antérieure : marin
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en février 1943
Affectation principale : FNFL / marine de guerrecaserne Bir-Hakeim, La Combattante, caserne Surcouf , EM Londres Matricules : 310 T41, 231 FN43
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Quartier maître canonnier
Décès à 76 ans - 9 mai 1999 - Bagnères-de-Luchon
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 58986
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 1474
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 5556 |
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Albert Laurent Bielle - son Livre ouvert ! Les rebelles de La Combattante Par Eddy Florentin
A bord du Richelieu :
"...A la nuit, bercé par la grande houle atlantique, le bâtiment fait route vers son nouveau destin. Un destin que le quartier maître manoeuvrier Louis Le Scanf, le matelot gabier Maurice Etcheverry (à bord depuis le 10 septembre 42), le matelot canonnier Pascal Biava (venu le 1er janvier 1942 du Cdt Teste), le matelot canonnier Albert Bielle (un taciturne Pyrénéen pourtant considéré par ses camarades comme un "joyeux drille") mijotent d'accélérer. Cette escale de New-York, qui sait, quelle opportunité elle pourrait présenter ? ..." Laurent le lundi 09 novembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"Albert Bielle, matelot canonnier, a lui aussi quitté sa veille à 23 heures, « mangé un peu. Je me couche, très fatigué. Si fatigué que je n’entends pas l’explosion. C’est tout le remue-ménage à bord qui me sort de mon sommeil et qui m’extirpe de mon hamac.»
Fernand Thomas, chef de quart à la chaufferie, «a fini le travail à 20heures. Je dors dans le poste 2, où se trouvent le chauffeur, l’électricien et – de l’autre côté de la cloison – les Anglais. Mon hamac, sous le souffle, s’est décroché. Et je tombe sur la table du repas, juste au-dessous. Sous mon poids, la table bascule. Le bateau a vacillé, d’abord sur bâbord, puis sur tribord. Je suppute un instant que le navire va se coucher. En vérité, il est cassé, et je me trouve sur la portion avant, celle qui va flotter.»
Jean Bastien a terminé son quart à 23 heures. Il est autorisé, en tant que coopérateur, à dormir à la coopérative, dans la partie arrière du torpilleur. À peine s’est-il allongé que le drame éclate: « La porte de la coopérative est une porte en fer, à deux battants, dont l’un sert de guichet. Je tente d’ouvrir: mais les cornières sont disjointes par la déflagration; aussi, me voici bloqué dans la pièce. Je m’empare d’une barre de lock qui retient les cartouches de cigarettes, et fais ainsi sauter la partie basse. Par laquelle je m’extirpe. Pour découvrir le bateau cassé en deux. La portion avant flotte. La portion arrière, où se trouve le poste 3, où j’aurais dû normalement dormir, comme tous ceux de la tourelle 2, a immédiatement chaviré. Tous ceux qui s’y reposaient – une vingtaine – ont été immédiatement engloutis. Ma chance est de me trouver dans la coopérative. Je n’ai plus qu’à me jeter à l’eau.» "
Les rebelles de La Combattante Par Eddy Florentin Laurent le mercredi 04 novembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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