René Ernest Alfred Besnault - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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René Ernest Alfred Besnault



Naissance : 12 octobre 1922 - Paris 6e

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en février 1942

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

E N Président Théodore Tissier, CH10 Bayonne, Aconit, Rubis

Matricules : 24 B42, 100 FN42

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : enseigne de vaisseau

Décès à 80 ans - 4 avril 2003 - Paris 7e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 55929

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 1402

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 5308


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René Ernest Alfred Besnault - son Livre ouvert !
 

confirmation de son départ de france

son groupe est bien parti de bretagne nord dans un réseau breton ou est marcel cachin le leader communiste .le réseau les approvisionne en essence.
ils transportent au général de gaulle une lettre de cachin.me contacter pour vérification

daniel hertzog le jeudi 21 juillet 2016 - Demander un contact

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Départ vers l'Angleterre

Le petit groupe qui rejoignait les FFL est parti de Lancerf (Cotes d'Armor) il a été "coaché" par un groupe résistant où on voit apparaître Betty de Mauduit, américaine du réseau Shelburn (déportée en Allemagne, rescapée en 45 et soignée à Paris par le gendre de Marcel Cachin) Marcel Cachin, dirigeant communiste autre membre du réseau (il a 72 ans!). Il confie au groupe une lettre pour le général de Gaulle. la lettre sera remise en main propre.
D'autres info sont disponibles si nécessaire. Me contacter. de mon coté je recherche cette lettre.

Daniel Hertzog le mardi 19 avril 2016 - Demander un contact

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Servi sous ses ordres

Affecté à Comar Rochefort après ma sortie du cours de BE de secrétaire militaire, j'ai eu l'occasion de côtoyer ce grand homme dont l'image sereine et l'humanité m'a grandement impressionné. Je ne l'ai vu que quelques fois, mais je garde de lui un souvenir inoubliable. Ce sont les officiers qu'on aime, qui font qu'on s'attache à son arme. J'ai passé dix-sept années dans la Marine Nationale dont je ne regrette aucune, même si elles furent parfois tumultueuses. Devenu civil, à l'aube de la retraite, je me dis toujours que ce choix fut le bon et qu'il fallait absolument que jeunesse se passe dans ce milieu hors du commun. J'aurais l'air de radoter en écrivant que nos officiers nous servaient d'exemple, mais quand on se penche sur les premières armes de l'enseigne de vaisseau Besnault, on ne peut que l'admirer

Daniel Heute le samedi 08 novembre 2014 - Demander un contact

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chauffeur du Commandant Besnault 1970 -71

Voisin le samedi 18 octobre 2014 - Demander un contact

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Robert VOISIN qui fut votre chauffeur

J'étais votre chauffeur au ministère de la marine a Paris du 01 /04/1970 au 01/04/1971 je n 'ai rien oublier de cette période qui fut enrichissante pour moi. Je tiens a vous le faire savoir aujourd'hui, car dans la vie il y a des moments qui enrichissent l'esprit. Et puis il y eu la mort du général De Gaulle ........ je suis toujours Chef Décorateur dans le Cinéma, depuis cette période. Voila je voulais vous manifester mon très grand respect. Et mes remerciements pour le bon départ que vous m'avez permis de prendre dans ma vie.
Respectueusement
Robert Voisin

voisin le mardi 21 mai 2013 - Demander un contact

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Charle Le Millier, lieutenant de Vaisseau

Amiral,
Etant le neveu du Lieutenant de vaisseau Charle Le Millier nommé CC de réserve, second commandant de l'Aconit, après le départ du LV Levasseur, je prends la liberté de venir vers vous.
Le commandant Le Millier était le frère aîné de ma mère qui
épousa...un marin de commerce, le capitaine-au-long cours, Jean Fournis
Je me souviens de certaines photographies prise à bord, sur une passerelle enneigée, où les officiers fumaient la pipe en parlant sans doute de la fin de la guerre !...
Mon oncle Charles est décédé en 1964 à Magagnosc (06) alors que je servais à l'état Major Amiral-Porte avions, à Toulon. Du fait de sa succession, je n'ai rien pu obtenir de ses "mémoires" de guerre, ni papiers, ni photos d'époque.
Possèderiez-vous, vous-même, des clichés de l'Aconit et de son équipage ?
Merci de m'avoir lu, amiral et recevez mes défèrentes salutations.
Michel Fournis

Michel Fournis le lundi 06 décembre 2010 - Demander un contact

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"N° 135 - 27 mai 1943 : De Gaulle, le CNR
Hommages
Albert Lurin, par Jean d'Escrienne
René Besnault, par Bernard Ducamin
Guy Mas, par Michel Anfrol"

Laurent Laloup le jeudi 08 janvier 2009 - Demander un contact

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Bulletin des FNFL N°16 page 12 - mai 1943
alamer.fr/  :

Laurent Laloup le mardi 07 octobre 2008 - Demander un contact

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BESNAULT René, Ernest, Alfred

" Né le 12 octobre 1922 à Paris (Seine).
En 1939, il est au collège Stanislas, élève en classe de préparation à l'Ecole navale (Flotte Surcouf).
Après l'armistice, il devient en 1940 membre du réseau de Résistance Overcloud à Paimpol où il est élève de l'école d'hydrographie. Après plusieurs tentatives infructueuses, il s'évade le 15 janvier 1942 sur la Korrigane, vedette de l'île de Bréhat. Traverse la Manche (15-21 janvier 1942) pour rallier le 10 février 1942 la France Libre. Suit les cours de l'Ecole navale sur le Président Théodore lissier (3e session) de février à juillet 1942. En sort élève aspirant.
Après divers stages d'armes et école d'application sur le Chasseur 10 Bayonne, il est promu aspirant le 1er novembre 1942 et embarque sur la corvette Aconit de novembre 1942 àmai 1944 (Bataille de l'Atlantique, destruction des U444 et U432) et sur le sous-marin Rubis de mai 1944 à septembre 1945 (4 missions de mouillage de mines sur les côtes de Norvège, 9 bâtiments ennemis coulés, 1 endommagé).
Enseigne de vaisseau de lère cl. le 1er août 1944, poursuit sa carrière dans la marine. Il fait campagne en Indochine (1947-49).
II commande le dragueur côtier Pavot (1954-56) (surveillance maritime en Afrique du nord), F aviso escorteur Doudart de Lagrée ( 1966-67) (expérimentations nucléaires dans le Pacifique), la 4e division d'escorteurs d'escadre et le D'Estrées (1971-72).
Breveté d'état-major et du Royal Naval Staff Collège de Greenwich, Breveté de l'ensei­gnement militaire supérieur (BEMS).
Il a été aide de camp du Général de Gaulle, Président de la république (1963-66), profes­seur (1968-70) puis directeur des études à l'Ecole de guerre navale (1973-74), chef de cabinet du Chef d'Etat-major de la marine (1970-71), expert naval auprès du Sénat (1975-76).
Promu contre-amiral en août 1976, il termine sa carrière comme commandant l'arrondis­sement maritime de Rochefort (1977).
Il est l'auteur d'un ouvrage sur La Géostratégie de l'Arctique. Il a collaboré à la revue Stratégique de 1979 à 1990. Il est membre de l'Institut Charles de Gaulle et du comité de lecture de la revue Espoir.
Le contre-amiral (c.r.) Besnault est officier de la Légion d'honneur (1969), titulaire de la croix de guerre (1939-45) avec 2 citations, commandeur de l'ordre national du Mérite (1987), médaille des Evadés, médaille de sauvetage, officier du Mérite maritime, mention in dispatches*. Il a droit au port individuel de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre avec agrafe Aconit. "

L. Laloup le vendredi 06 juin 2008 - Demander un contact

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Extrait de "Sans tambour ni trompette", mémoires de guerre de Georges Desmarais  

" Houzé est le 3ème officier et nous sommes plus ou moins de la même promotion- quoique lui sortant de l'école navale du Président Théodore Tissier avait plus de chances de "monter" que ceux qui comme moi ont fait la Navale de Dartsmouth, il est d'ailleurs Enseigne et moi ,je suis toujours Aspirant.
Et puis il y a Pierre, un vrai de vrai des Cotes du Nord, taciturne, aimant son vin rouge et le silence ; Lesourd, un Parisien de la haute bourgeoisie du 16e, sympathique et tapageur; Besnault, beau garçon, parisien aussi et dont le père avait été ministre, dit-on, et enfin Vaudeville un Alsacien haut comme une armoire avec des yeux bleus rieurs, Aspirant comme moi mais portant une magnifique D.S.0. (la plus haute décoration anglaise après la V.C.) sur la poitrine, ayant sur l'Aconit toujours, quelques semaines avant mon embarquement, coulé lui tout seul avec un canon de trois pouces un sous-marin allemand qui avait eu la malchance de faire surface alors que Vaudeville nettoyait la culasse de son canon, très paisiblement."

L. Laloup le mercredi 04 juin 2008 - Demander un contact

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"Les Escorteurs de la France Libre" de Michel Bertrand

" L'amiral Muselier, nommé chef des FNFL, a rédigé son pre­mier ordre du jour sur une caisse en bois. C'est une sorte de corsaire méridional, un marin bouillant, énergique. On pourrait armer davantage de bâtiments, mais il faut des équipages. Et l'on manque d'hommes, d'hommes jeunes. Voilà ce que pense Muselier à Londres.
C'est ce que pense aussi le jeune Besnault, de l'autre côté de la Manche, ainsi que quatre autres jeunes gens de ses amis, Pierre Guélorget, François Menguy, Jean Blondel et Claude Robinet, qui préparent depuis plusieurs semaines leur évasion de la France occupée. Les cinq adolescents « bien tranquilles » sont fin prêts en cette froide mais belle matinée de janvier. Leurs familles ne se doutent de rien. ..."

L. Laloup le mardi 15 avril 2008 - Demander un contact

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Confirmation :

Source : Historique des FNFL

Laurent Laloup le samedi 24 novembre 2007 - Demander un contact

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livre :

" Sept rapports de mer et un conte de fées.
par l'amiral Besnault qui a longtemps collaboré à la revue "défense"
ces rapports débutent en 1940 et sont fortement marqués par la guerre, mais s'étendent bien au-delà puisqu'il couvrent une période de 30 ans.
8 euros. "

Laurent Laloup le dimanche 28 octobre 2007 - Demander un contact

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"... Un " esprit de bateau " s’est manifesté sur l’ " Aconit ", à l’époque, par une floraison d’écrits et de chansons.

Du poste d’équipage où deux guitaristes de talent opèrent parfois, sortent deux chansons : " Sur notre Aconit " et " Sur ta corvette ".

La première est vraiment le chant de guerre du bateau, repris en chœur, au cours des réunions d’anciens des dizaines d’années plus tard. En voici le refrain, où la hauteur des sentiments supplée à la faiblesse de la versification :

" Sur notre " Aconit "
Partons sans remords
Pour la réussite
Aucun de nous ne craint la mort
Quand sur la mer immense
Fière et sans hésiter
Notre " Aconit " s’élance
Pour vaincre le danger. "

La seconde l’emporte, par la rime ; en outre la courtoisie à l'égard du sexe faible y est tout à fait estimable :

" Vogue marin sur ta corvette
Qui te conduit sur les flots bleus
Pense à la belle blondinette
A qui tu fis de doux aveux. "

Du carré des officiers ou, plus précisément du groupe des " midships ", émergea un poème sans musique, intitulé " La complainte de l’ " Aconit " ; c’est une paraphrase des " Impressions de promenade " de Jehan Rictus. En la relisant je rougis d’y avoir largement contribué. Mais quoi ? elle fut probablement un exutoire utile à la lassitude.

Mérite par contre d’être citée pour sa valeur littéraire, la très belle " Chanson des corvettes " due au lieutenant de Vaisseau Le Millier, deuxième commandant de l’ " Aconit " ; elle figure " in extenso " à la suite de ce récit.

Ayant depuis servi à bord de nombreux bâtiments, de toute espèce, et à différents titres, je puis dire que certains d’entre eux ont une âme, ou au moins un esprit, qui survit à leur dépouille " ferraillée ". " L’Aconit " est à coup sûr de ce nombre.

Aujourd’hui encore je lui sais gré du sentiment de sécurité totale qu’elle m’a inspiré dans les mers les plus déchaînées, en dépit de ses mouvements parfois brutaux. De sa passerelle supérieure, où j’ai passé un nombre d’heures incalculable à scruter la mer, j’aimais la voir se soulever bien haut dans une crête, rester un instant comme suspendue, puis retomber avec bruit dans un jaillissement d’embruns. "

ed.paradis.free.fr 

Laurent Laloup le dimanche 28 octobre 2007 - Demander un contact

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passion.histoire 

" Claude Robinet, étudiant, se trouvait en 1940 dans la région de Paimpol car il voulait rejoindre les forces de De Gaulle. N'acceptant pas de baisser les bras, il rencontra à Pléhédel, lors du mariage d'un ami, le frère Jean Baptiste Legeay , celui qui allait devenir avec Suzanne Wilborts son chef de réseau. Voulant le mettre à l'épreuve, J.B. Legeay chargea Claude Robinet d'établir un plan des défenses côtières de Paimpol à Bréhec.

Aidé d'un camarade, Maurice Mazeran, il testera ses talents d'agent de renseignements sur le sémaphore de la Pointe de Bilfot en juillet 1941. Profitant de l'absence des cinq ou six allemands de garde descendus à Port Lazo pour déjeuner, nos deux agents, après avoir franchis la clôture de barbelés et brisé les vitres, pénétrèrent dans le sémaphore. Ils firent main basse sur le plan détaillé des défenses côtières des environs. Profitant de leur présence dans les locaux de la station, ils jetèrent par dessus le mur d'enceinte côté mer, quelques mitraillettes et mirent "un peu de désordre" dans les pièces de l'occupant.

Claude Robinet ne manquera pas, également, d'"emprunter" un portrait d'Hitler. Il le cachera dans sa valise pendant un temps, mais la religieuse, chargée du foyer où il était hébergé, fouilla dans ses affaires et lui signifia de quitter les lieux. On imagine les conséquences dramatiques que la découverte d'un tel objet, par les allemands, aurait pu provoquer. De nombreux réseaux tombèrent souvent par de tels actions.

Le plan fut le soir même entre les main du frère Legeay qui ne tarda pas à le faire parvenir à Londres. Celui ci sera soigneusement étudié, par des spécialistes.

Cette action obligea Claude Robinet à quitter Paimpol pour se réfugier au château du Bourgblanc à Plourivo chez la Comtesse De Mauduit, en attendant son départ vers l'Angleterre en janvier 42.

Départ de l'agent Claude Rivière pour l'Angleterre

Se sentant menacé, Claude Robinet, alias Claude Rivière décida de rejoindre l'Angleterre, il partira le 15 janvier 1942 en se joingnant à un groupe sur le départ : François Menguy, Pierre Guélorget, René Besnault, Jean Blondel.

Comme tous les évadés de France, à leur arrivée en Angleterre, Claude Robinet et ses compagnons subiront, à la célèbre "Patriotic School", un interrogatoire destiné à déceler les espions allemands et à obtenir le maximum de renseignements sur la région de résidence des évadés. C'est lors de cet "entretien" qu'il dessinera pour l'intelligence service la disposition, intérieure et extérieure, des bâtiments et des défenses de la station sémaphore de la Pointe de Plouézec. Ces croquis et informations serviront de support pour la rédaction du dossier d'intelligence de l'opération "Fahrenheit" et pour les commandos chargés de l'attaque de cet objectif. Ils pouvaient ainsi connaître avec exactitude la disposition des différents éléments à neutraliser. Il s'agit là, sans nul doute, d'un magnifique exemple de collaboration entre la résistance et les seirvices anglais."

Les 5 "évadés", à droite Claude Robinet

Laurent Laloup le dimanche 28 octobre 2007 - Demander un contact

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Réponse :

François Menguy, "premier à gauche sur la photo" me dit son fils

Dernière mise à jour le jeudi 21 juillet 2016

 

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