Jules Aristide Antoine alias Fontaine - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jules Aristide Antoine alias Fontaine



Naissance : 30 mars 1891 - Sauvoy (55)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre - Londres / QG

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : colonel

Décès à 78 ans - 22 juin 1969 - Paris 16e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 14786

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 1699

Dossier Légion d'Honneur

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Jules Aristide Antoine alias Fontaine - son Livre ouvert !
 

Le colonel Antoine (Fontaine dans la résistance) est mort l’été dernier après une longue et pénible maladie. Tous ceux qui l’ont connu se souviennent de sa brillante intelligence, de sa grande distinction, de l’ardeur qu’il mettait au service du pays.

Ancien élève de l’École polytechnique, ingénieur des ponts et chaussées, il était en 1939 l’un des principaux dirigeants de l’industrie électrique française.

Mû par le même patriotisme qu’il témoigna pendant la Première Guerre mondiale (il était titulaire de la croix de guerre 1914-1918), il quittait la France à l’appel du général de Gaulle pour s’engager le 20 juin 1940 dans les Forces Françaises Libres, ce qui lui valut d’être déchu de la nationalité française en même temps que le générai de Gaulle, les généraux Catroux et de Larminat, et Pierre Lapie.

Il organisa et dirigea les services de la France Libre à Londres ; il devait ensuite accomplir de nombreuses missions dans les territoires libérés d’outre-mer (Afrique Noire, Syrie, Algérie), ainsi qu’aux USA.

En novembre 1942, il fondait à Londres l’Union des ingénieurs et des techniciens de la France Combattante, puis en octobre 1943, à Alger, l’Union des ingénieurs et techniciens français.

La considération dont il était entouré dans les milieux étrangers de Londres et les solides amitiés nouées dans la France d’outre-mer, appelaient tout naturellement le colonel Antoine à occuper en 1946, lors de la création d’Électricité de France, le poste d’ingénieur général pour l’Union française et l’étranger.

Il consacra désormais sa carrière à l’organisation et au développement des services de l’électricité dans les pays d’outre-mer et au rayonnement de la technique française à l’étranger.

Extrait de la Revue de la France Libre, n° 184, février 1970. 

Laurent Laloup le vendredi 23 août 2019 - Demander un contact

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Aristide Antoine (1891-1970)
Pays : France
Langue : français
Sexe : masculin
Naissance : Sauvoy (Meuse), 30-03-1891
Mort : 1970
Note :
Inspecteur général honoraire à Électricité de France. - Administrateur délégué de la Société d'électricité de Paris (en 1936). - Polytechnicien et ingénieur des Ponts et chaussées

Laurent Laloup le vendredi 23 août 2019 - Demander un contact

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Guillaume Piketty : Francais En Résistance - Carnets De Guerre, Correspondances, Journaux Personnels

"Diego Brosset" :

" Plus ample connaissance faite avec le milieu on en sent les faiblesses ; est-ce optimisme, est-ce illusion, le laid frappe plus que le noble, étonne davantage et ce n'est pas un des moindres sujets d'étonnement de le trouver plus répandu qu'on ne pensait, on finit par en être obsédé et on oublierait facilement que le substratum est fait de bonnes volontés, de dévouement et d'énergie. Peut-être le laid frappe-t-il davantage quand on est près du soleil parce que vers la source de toute chaleur tendent toutes les ambitions et que Vers l'astre qui la dispense se groupent les parasites professionnels.
Qui racontera les faiblesses et les grandeurs du mouvement de Gaule [sic] ? Plus tard, il faudra se souvenir des noms pour étoffer l'histoire ou étayer l'argumentation ; me rappellerai-je ce que signifie­ront Antoine dit Fontaine agent du baron Empain, l'homme fin à la main de femme ; Pleven, intelligent à l'esprit ouvert, au regard droit, rapide et efficace ; Soubeyran que je viens de conduire à la Tour de Londres, beau soldat pourtant mais contaminé par Lescure mystique, refoulé, au regard dément ; Simon, Molyneux, Lapie un groupe dont l'un est aujourd'hui gouverneur du Tchad parce qu'il a fallu qu'il quitte Londres, noms qu'il faut rapprocher, au risque d'un jugement téméraire ; Passy entraîné par l'esprit romanesque de sa fonction ; Cassin qui passe comme un rat et qui pourtant ne veut pas qu'on l'oublie, dont le rôle est peut-être occulte et important ; Palewski dont je ne saurais rien dire sinon qu'il sait faire, est accepté des milieux anglais, modeste avec des fonctions importantes et par là même, par cet indice, ou très bien ou très mal ; Mme Spears qu'il faut rapprocher de Mme Catroux ; le docteur de Cailly et son assistante, l'ambitieuse Mme [...] ; le commandant Hackin à la belle droiture et au fin son rire, sa femme étrange créature calme et ardente ; le commandant Morin polytechnicien au visage fin et sans illusions sur les hommes | le colonel Bureau, parvenu colonial aux uniformes rutilants qui veut plaire aux femmes et ne réussit qu'à s'en faire moquer ; le génénal Petit lent calme sage et sûr ; l'Amiral excité, aimable, difficile à vivre, fidèle au fond, malin malgré son mauvais caractère ; Weetzel le sous-chef de la marine intelligent et fin, mais bien moins inquiétuul que Moret le chef d'état-major qui doit être très intelligent, assez méprisant et complexe ; Osborne, l'Américain qui veut la fine plus vieille que ses hôtes et qui écrit Damned Hell au bas d'un document pour marquer son approbation ; les filles du corps féminin laides et lourdes plantons aux étages ou fines et intelligentes secrétaires dans les bureaux ; la petite Lecat brave comme seule une femme peut l'être qui jetée sur son toit par une bombe deux jours après ses couches, son bébé tué, a déjà retrouvé énergie et sourire, restée seulement « un peu plus nerveuse » aux bombes, sans qu'il y paraisse pourtant. Mlle Reaves de la BBC, si anglaise avec son intelligence magnifique, son expression calme qu'elle affecte et sa bouche gourmande.

La grande histoire de l'Amiral là-dessus qui remue des bas-fonds, affaire qu'il faudra connaître par Dechelette beaucoup plus tard ; l'antisémitisme des uns, la franc-maçonnerie des autres. Et, à Camberley, les officiers brouillés avec leur capitaine Hucher, le colonel vieil africain à la tête sympathique qui tout de même tient son monde."

laurent le dimanche 12 juillet 2009 - Demander un contact

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Guillaume Piketty : Francais En Résistance - Carnets De Guerre, Correspondances, Journaux Personnels

"Diego Brosset" :

" Aristide Antoine, dit fontaine. Polytechnicien, ingénieur des ponts et administrateur de sociétés de distribution électrique contrôlées par le baron Empain, le commandant Antoine a tout quitté pour rejoindre de Gaulle. À la fin de l'été 1940, celui-ci lui a confié la responsabilité des services civils de la France libre. En janvier 1941, en raison notamment de son tempérament tranchant et de certaines difficultés relationnelles, Antoine a été subordonné à René Pleven."

laurent le dimanche 12 juillet 2009 - Demander un contact

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L ESCADRON - CARNETS D UN CAVALIER de JACQUES BRANET

" On se plaît parfois à dire, en ce moment, que le général fut, et est, mal entouré. C'est assez inexact dans l'ensemble. De 1941 à mi-42, c'est pratiquement un triumvirat qui l'aide dans sa tâche : le capitaine de vaisseau Ortoli, un charmant marin (l'ancien comman­dant du Surcouf), d'une intégrité scrupuleuse, le com­mandant de Rancourt, un aviateur distingué, et Billotte. Puis le général a eu un « état-major particulier » (qui enfla, malheureusement, et admit près de lui des officiers souvent médiocres). En 42-43, les principaux membres y étaient : le lieutenant-colonel Antoine, le colonel Lombard, le lieutenant-colonel Pages, le com­mandant Barlonne, Clarac du Vivier, quelques jeunes, dont Boissieu. Le tout sous la direction de Billotte, qui coiffait également le B.C.R.A.M. (Bureau cen­tral de renseignement et d'action militaire), sorte de S.R. de la France libre, avec Passy, Manuel, Saint-Jacques, etc.
C'est en somme cette petite troupe qui mène la politique de la France libre..."

Laurent Laloup le mardi 24 février 2009 - Demander un contact

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Colonel « Passy » : Mémoires du chef des services secrets de la France libre, Odile Jacob, 2000 , no

" La première victime de sa fureur fut Fontaine, le chef désigné des services civils qui, par sa présence même, lui dérobait l'autorité qu'il eût voulu avoir dans ce domaine. Aux environs du 15 août était arrivé à Londres un certain M. Antoine qui prit le pseudonyme de Fontaine. C'était un homme d'une cinquantaine d'années, petit, d'une maigreur presque squelettique, le regard vif et intelligent, et qui frappait au premier abord par son énergie et son activité malgré une poignée de main assez molle. Il avait été administrateur de plusieurs sociétés de distribution d'énergie électrique. Certaines d'entre elles étaient contrôlées par le baron Empain dont le zèle collaborationniste ne tarda pas à défrayer les chroniques jour­nalistiques. Le général de Gaulle lui confia la direction des Affaires civiles. Labarthe, furieux de se voir subordonner à Fontaine, dénonça aussitôt celui-ci, qu'il ne connaissait même pas, comme un redoutable agent des trusts, suppôt de Vichy et de la réaction, spécialement envoyé à Londres."

Laurent Laloup le dimanche 04 janvier 2009 - Demander un contact

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"Le congrès de l’UNITEC qui s’ouvre le 16 mars 1944 à Alger lui permet d’exprimer ses vues en matière d’architecture, d’urbanisme et d’aménagement. Présidée par le colonel Aristide Antoine, l’UNITEC « réunit tout ce que l’Afrique en guerre compte d’ingénieurs et d’architectes, de techniciens des travaux publics et du bâtiment
".
Les congressistes veulent « jeter les bases d’une action coordonnée, définir les prémices d’une politique économique et sociale ». Conformément au voeu du général de Gaulle dans son discours de clôture, priorité est donnée à la planification et à l’intervention de l’État pour la reconstruction du pays, dans le domaine économique et social comme en matière d’urbanisme

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L’UNITEC est issue de l’Union des ingénieurs et techniciens de la France combattante, fondée à Londres le 11 novembre 1942 par le lieutenant-colonel Aristide Antoine.
Comme l’indiquent ses statuts, elle « a pour but : de réunir tous ceux qui au sein de la France Combattante ont
une formation scientifique et technique (ingénieurs, savants, techniciens, architectes, etc.) […] pour l’étude en commun des problèmes techniques que posent la guerre et l’aprèsguerre ». Courant mai 1943, des sections sont créées en Syrie et au Liban, en Afrique Équatoriale Française et à Tahiti, puis aux États-Unis, grâce notamment à Henri Laugier, membre actif de l’association France forever que préside l’architecte Paul Nelson. En France occupée se crée un mouvement comparable, l’Union des cadres industriels de la France combattante. À l’automne 1943, l’UNITEC s’installe à Alger. L’Union a désormais des sections dans tout l’Empire. "

www.cairn.info 

LA POLITIQUE D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE D’EUGÈNE CLAUDIUS-PETIT Benoît Pouvreau

Laurent Laloup le jeudi 25 septembre 2008 - Demander un contact

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niehorster.orbat.com 

"Free French Services
Services de la France Libre
--------------------------------------------------------------------------------
Government and High Command
London: 18th June 1940 - 21st September 1941
--------------------------------------------------------------------------------
Provided by Alain Godec (Paris, France)
Chief of Free French
General Charles de GAULLE

1) CIVIL AFFAIRS
Administration and Finances
Aristide ANTOINE (alias Fontaine or Colonel Roland)
Pierre DENIS (alias Rauzan)
Commandants Etienne HIRSCH and MENGUY
Armament
Commandant Etienne HIRSCH
André Labarthe (see note below)
Economy and Colonies
Pierre-Olivier LAPIE
René PLEVEN
Information and Press
Etienne DENNERY
Robert MARJOLIN
Colonel Jean MASSIP
Jacques SOUSTELLE
Sea transport (marine marchande = merchant navy)
Jacques INGEN
Pierre de MALGLAIVE
Politics
Gaston PALEWSKI
Maurice DEJEAN
Joseph HACKIN

2) STAFF
Chief of Staff
General Ernest PETIT
General Raymond TISSIER
Chief of 2nd Bureau
Commandant Andre DEWAVRIN (alias PASSY)
High Commissary of Free French for Middle-East
Army General Georges CATROUX (was in fact senior and superior to de Gaulle)
High Commissary of Free French in Africa
General Edgar de LARMINAT
Commandant Navy and Air Force
Vice-Admiral Emile MUSELIER

3) COUNCIL FOR THE DEFENSE OF THE EMPIRE
Rene CASSIN
Army General Georges CATROUX
Governor Felix EBOUE (Governor of Chad)
General Edgar de LARMINAT
Colonel Philippe LECLERC
Vice-Admiral Emile MUSELIER
Chief Doctor Adolphe SICE
Governor Henri SAUTOT
Rear-Admiral Georges Thierry d'ARGENLIEU

4) CIVIL AFFAIRS (COMMISSIONS)
Foreign Affairs
Maurice DEJEAN
Air
General Martial VALIN
Economy, Finances, Colonies
Rene PLEVEN
War
General Paul LEGENTILHOMME
Interior, Labor, Information
Andre DIETHELM
Andre PHILIP
Justice and Public Instruction
Rene CASSIN
Navy and Merchant Navy
Vice-Admiral Emile MUSELIER
Admiral Philippe AUBOYNEAU
No assignment:
Army General Georges CATROUX
Rear-Admiral Georges Thierry d'ARGENLIEU

Note:
Andre LABARTHE was fired from the Free French in September 1940 after it was discovered that he had phony diplomas and was not the scientist he claimed he was. The recent declassified American NSA files in the Venona project prove that he was a communist spy, who – together with his secretary – provided valuable military information (weapons, blue-prints, and troop movements) to the Russian Embassy in London for money.
The term Free French is only used by individuals or groups of individuals that joined General de GAULLE before 31 July 1943 inclusive. This to distinguish between those who joined de GAULLE in the early stages of the war and those who became "resistants" when the winds changed, i.e., after the landing of US troops in North Africa and after the end of the North African campaign in May 1943."

Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 23 août 2019

 

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