Jean Ernest Holley - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Ernest Holley



Naissance : 27 mai 1920 - Brest (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Grande Bretagne

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : BCRA /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 88 ans - 23 mai 2009 - Chantepie (35)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 295079

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 24954

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Bonjour,
J'ai eu l'occasion il y a plus de 15 ans de rencontrer Monsieur HOLLEY à son domicile.
J'ai pu enregistrer avec ma caméra son témoignage depuis le début de la guerre jusqu'à son retour à la maison.
De cet entretien, j'en ai fait un DVD que j'ai remis au service des archives municipales de Brest il y a quelques mois.
Cordialement
Monsieur LANDURE René
06 95 39 82 14

LANDURE le mercredi 27 octobre 2021 - Demander un contact

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Revue de La Fondation de la France Libre N°34

" Né le 27 mai 1920 à Brest, Jean Holley, alors jeune étudiant, s'engage au 6e bataillon de chas­seurs alpins, qui participe en mai 1940 à l'expédition de Narvik, au sein du corps expéditionnaire français de Norvège. Son action lui vaut d'être décoré des croix de guerre française et norvégienne. Rallié à la France Libre dès le 19 juin 1940, il est l'un des 60 chasseurs alpins du corps expéditionnaire, et plus particulièrement l'un des 31 volontaires du 6e BCA (sur un effectif d'environ 730 hommes1) , à choisir de rester en Grande-Bretagne. Il signe son engagement dans les Forces françaises libres dès le 1er juillet sous le pseudonyme de Jacques Hebrard, né à Brest le 27 mai 1918. Affecté au bataillon de chasseurs de Camberley sous les ordres du capitaine Huchet, le caporal-chef Holley est chef de groupe au sein de la 2e compagnie (lrc sec­tion du sous-lieutenant Bureau, égale­ment un ancien du 6e)2. Après la nomination, par le général de Gaulle, d'André Diethelm au Commissariat à l'Intérieur en juin 1941, Jean Holley est détaché au Service politique, où il retrouve Yvon Morandat, avec lequel il s'était lié d'amitié à Camberley' . Puis il rejoint le BCRA en 1942.

A trois reprises, on tente de le parachuter en France : « Lors de notre deuxième essai de parachutage, au-dessus de Tours, devait-il témoigner plus tard, nous avons été touchés par la Flack allemande. Les appareils de pilotage de l'Halifax étaient déréglés, ne fonctionnaient plus. Dans les nuages, nous ne savions plus où nous étions. Nous avons erré, épuisant le carbu­rant. Lorsque les limites ont été atteintes, on nous a dit : « Nous ne savons pas où nous sommes, sans doute au nord de l'Europe, préparez-vous à sauter. » Nous nous sommes mis en position lorsque le dispatcher a dit : « Arrêtez, nous sommes au-dessus du nord de l'Angleterre ». Les Anglais nous ont donné après une semaine de repos avant de repartir. » II est finalement parachuté dans la région de Montluçon dans la nuit du 2 au 3 juin 1942 en compagnie de Paul Schmidt et Gérard Brault. Ils sont reçus par une équipe composée de Pierre Kaan, André Biet et René Ribière4. En France, Holley sert au sein du réseau des Forces françaises combat­tantes « Action R6 ». Initialement des­tiné aux transmissions de « Léo » (alias Yvon Morandat)5, comme l'indique son pseudonyme (« Léo W»), il est affecté à celles de « Kim » (alias Paul Schmidt) après la capture de l'opérateur de ce dernier, Gérard Brault (« Kim-W »)6 . Il établit des liaisons par radio avec Londres et favorise des rencontres entre responsables de la Résistance. Le 20 janvier 1943, Jean Holley est arrêté avec son compagnon d'armes, le Rennais Jean Loncle (alias « Nestor »), et un jeune radio, Marcel Lenclos (alias « Marcel », décédé à la prison de Turin), en gare d'Annecy par la radiogonométrie alle­mande, la Gestapo, la police française et l'OVRA7 . Conduit à l'Hôtel Terminus de Lyon afin d'y être interrogé par la Gestapo, il subit, explique-t-il, « des interrogatoires musclés et violents à coup de nerf de bœuf et autres brutalités ». C'est alors qu'il com­prend que « tes Allemands qui [les] pis­taient depuis quatre mois, à l'écoute de [leurs] émissions, n'avaient pas réussi à casser le code de Ises] émissions ». Livré ensuite aux Italiens (Annecy est dans la zone d'occupation italienne), il est emprisonné à Turin vers le 2 février 1943 puis à Parme, avant d'être interné au camp de regroupement de Fossoli, sur l'Adriatique.

Il est déporté dans un convoi d'Italiens vers le 24 juin 1944 au camp de Mauthausen (Autriche), où il travaille à la carrière de pierre. Puis il est envoyé au Komrnando de Grossraming, près du Loiblpass (Ljubej, en Slovène), où il tra­vaille au tunnel routier entre l'Autriche et la Slovénie. A force de volonté, il parvient à tenir : « Je n'étais pas à l'abri d'un mau­vais coup des gardes-chiourmes, pas à l'abri d'un accident, mais je voulais sortir vivant pour dire ce qui se passait réelle­ment, et pour continuer la lutte contre le nazisme et le fascisme. » Libéré le 8 mai 1945 par les partisans you­goslaves du maréchal Tito dans le massif alpin des Karawanken, il rejoint l'Italie pour servir la sécurité militaire à Naples, avant d'être affecté à la DGER (Direction générale des études et recherches) à Paris le 20 juillet 1945. Démobilisé par l'organe central des FFL le 18 janvier 19468 , l'aspirant Holley devient chef de service des transmissions à l'Agence européenne. Plus tard, il reprend du service en Indochine et en Algérie dans le cadre de missions spéciales.
Maire de Mesquer (Loire-Atlantique) durant deux mandats (de 1977 à 1989), il s'implique également dans la vie de l'Association des Français libres : il assure pendant quelques mois, en 1972, la direc­tion de la Revue de la France Libre et prend, en 1992, après le décès de Paul Hermer, la présidence de la section de Rennes, où il s'est retiré. Le lieutenant-colonel Holley est décédé le 23 mai 2009. Il était commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire.

Sylvain Cornil-Frerrot "

Laurent le samedi 02 janvier 2010 - Demander un contact

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Alias Caracalla de Cordier Daniel

" Je comprends une évidence : seul Gérard Brault, le radio de Schmidt, a réussi à prendre contact avec la Home Station britannique, et seul il écoule tout le trafic du BCRA de la zone libre. Le 14 août, Londres a prescrit à Bidault, auteur des plus nom­breux et plus longs télégrammes, de réduire son trafic au profit de celui des opérations aériennes ou maritimes, afin de soula­ger Brault. Le service a en outre prescrit la prise de contact de Jean Holley et moi-même...
Lorsque Bidault m'a communiqué ce télégramme commina­toire, j'ai craint le pire : le capitaine 'Bienvenue doit être furieux contre moi parce qu'il ignore les causes de mon silence. Le courrier de *Rex, le justifiant, n'est pas encore parti.
Pour me remplacer auprès de Bidault, un opérateur radio dont j'ignore le nom, a bien été recruté en France, mais la Home Station refuse de travailler avec lui, parce qu'elle n'accepte que les opérateurs formés en Angleterre aux procédures britanniques. Quant à Holley, le radio de Léo, il essaie sans succès depuis des mois de prendre contact avec la Home Station.
Rex, agacé par cette inexplicable défaillance, m'a demandé de rencontrer Léo afin d'y remédier. Bien que je sorte de mon domaine — Léo est un agent politique —, je lui ai proposé un rendez-vous afin de débloquer la situation. Maurice de Cheveigné, un des meilleurs radios de la France libre, aurait pu met­tre fin au gâchis, mais notre rencontre fortuite est un secret, et je ne peux en parler à personne, surtout pas au patron. Il ferait pourtant un radio idéal pour Rex : par sa seule virtuosité, il serait capable de remplacer plusieurs d'entre nous."

laurent le dimanche 16 août 2009 - Demander un contact

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" Une figure exemplaire de la France Libre est décédée le 23 mai. On n'a appris qu'hier la mort de Jean Holley.
Le lieutenant-colonel Jean Holley est décédé samedi. Il avait 89 ans. Cet humaniste a fait don de son corps à la science.

Né en 1920, à Brest, il a fait partie du corps expéditionnaire français de Norvège (secteur de Narvick). Il s'est engagé à Londres dans les Forces Françaises Libres (FFL) en juillet 1940 et a servi au sein du bataillon de chasseurs de Camberley. « Il fut l'un des 33 chasseurs sur 800 qui décidèrent de rester en Angleterre et de continuer le combat », rappelle Pierre Legavre, délégué départemental de la Fondation de la France Libre.

Déporté à Mauthausen

Détaché au BCRA (bureau des services spéciaux de la France Libre) et, ensuite, au sein de formations spécialisées, il a été parachuté, après trois tentatives, en mission en France, le 4 juin 1942. Puis il a servi dans le réseau des Forces Françaises Combattantes (FFC). « C'est à cette occasion qu'il a établi des liaisons par radio avec Londres, favorisé des rencontres entre responsables de la Résistance, notamment, Yvon Morandat, Christian Pineau, Robert Lacoste. »

Jean Holley a été arrêté à Annecy, en janvier 1943 avec son frère d'armes, un Rennais, Jean Loncle. Jean Holley fut interné en Italie, à Turin et Parme puis déporté en Allemagne, au camp de Mauthausen. Il fut libéré par les partisans yougoslaves du maréchal Tito puis rejoignit l'Italie pour servir à la sécurité militaire à Naples.

Il fut, ensuite, affecté à la DGER (Direction générale des études et recherches) à Paris en juillet 1945 avant d'être démobilisé quelques mois plus tard. « Plus tard, il a repris du service en Indochine et en Algérie dans le cadre de missions spéciales. »

Jean Holley fut maire (deux mandats) de Mesquer, en Loire-Atlantique. Il a été président des anciens de la France Libre, à Rennes où il s'était retiré.

Édouard MARET.
Ouest-France "

www.fougeres.maville.com 

laurent le mardi 14 juillet 2009 - Demander un contact

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"Ma route" du capitaine Raymond Fresnois

" Formons un bataillon de Chasseurs. Bataillon commandé par le Capitaine Huchet. Les Capitaines Lalande du 6ème et Dupont du 10ème commandent respectivement les lère et 2ème compagnie de ce bataillon. Une autre unité est en formation. Je suis à la 2eme compagnie, lère section, dont le chef est le S/Lt Dureau, ancien du
6ème, Sergent-chef de Ferrières, Chefs de groupe Sgt Peinoit et Fresnois et Cal Holley, tous trois du 6ème.
Les autres sections :
La lère est commandée par le S/Lt La Baume du 6ème, sergent-chef Smith, Cal Dreux du 6ème.
La 3ème section : un jeune S/Lt du nom de Paris, adjoint-chef Fréchaud, Cal de Torcy du 6ème.
La 4ème section : un autre jeune S/Lt du nom de Sonnier, dans cette section le Cal/chef Goudenove, un Chti-mi.
La 5ème section : encore un jeune S/Lt du nom de Dupuy, le Sgt-chef Aillard est son adjoint.
Ce camp est absolument merveilleux : baraques en bois, bien aérées, chambres pour les sous-officiers, douches, eau chaude, eau froide à toute heure du jour et de la nuit, mess impeccable, nourriture correcte, bière et cigarettes à discrétion, salle de jeux, 1,5 kms pour le petit bourg de Cowe et 8 kms en "buss" impérial pour la ville de garnison d'Aldershot."

lalaloup le mercredi 05 novembre 2008 - Demander un contact

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" Rennes - mercredi 23 mai 2001
Des résistants de la Seconde Guerre témoignent au lycée Descartes - Rennes
mercredi 23 mai 2001

Lundi, les élèves de première du lycée Descartes avaient rendez-vous avec l'Histoire. Cinq résistants et déportés de la Seconde Guerre mondiale ont témoigné devant tous ces jeunes suite au premier prix du concours de la Résistance et de la déportation obtenu par quatre lycéennes de 1 re ES. Bernard Lucas se présente : " J'appartenais aux FFL (Forces françaises libres) et j'ai parcouru 12 000 km pour bouter les Allemands hors de France ". Jean Nobilet, FFC (Forces françaises combattantes), déporté à Mauthausen et seul survivant de son groupe, raconte : " C'était un camp très dur, nous étions habillés en rayé, comme des bagnards et tondus. Pour marcher, nous avions des claquettes avec une bande de toile, il fallait vite les enlever pour pouvoir échapper aux chiens ". Le colonel Jean Holley, FFL et FFC, a été lui aussi déporté à Mauthausen : " J'ai été radio de Jean Moulin. J'étais sous ses ordres mais je ne l'ai connu qu'après la guerre. J'ai été arrêté en octobre 42, la Gestapo m'a interrogé trois jours et trois nuits à coups de nerf de boeuf ". Guy Faisant était Franc-tireur et partisan (FTP), il a été arrêté à l'école pratique d'industrie (lycée Laënnec) avec Pascal Lafaye, mort en déportation. " J'ai été brutalement interrogé et enfermé à la prison Jacques-Cartier puis déporté à Gross Rosen (Silésie) ", explique-t-il. Un élève demande : " Comment êtes-vous entré dans la Résistance ? " " J'avais 15 ans. Un garçon dont la fiancée habitait la même rue que moi m'a proposé de distribuer des tracts à la sortie de l'école puis, nous avons volé des armes que les Allemands confisquaient aux Rennais. Nous avons été dénoncés et arrêtés ". Pierre Lucas, FFC, a été déporté à Dora à 18 ans : " J'étais agent de renseignements, je recherchais l'implantation des divisions allemandes dans l'Ouest et le Sud-Ouest de la France. Arrêté en novembre 42, j'ai connu trois camps de concentration ". Une élève questionne : " Est-ce que certain d'entre vous ont réussi à s'échapper des camps ? " Guy Faisant répond : " Il était très difficile de s'évader car notre condition physique était lamentable. Il aurait fallu avoir la complicité de la population qui avait aussi peur que nous. La tentative d'évasion étant punie de pendaison, nous devions tous défiler devant le pendu ". Leur professeur d'histoire-géographie conclut : " Une volonté farouche de vivre, une grande force de caractère mais également une part de chance ont fait que ces hommes sont revenus de l'enfer ". Le 8 juin, place du Maréchal-Juin, avait lieu une commémoration en l'honneur de 32 résistants bretons. "

www.ouest-france.fr 

Laurent Laloup le jeudi 16 octobre 2008 - Demander un contact

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VANITES OU LES SOUVENIRS DE GUERRE D'UN JEUNE FRANCAIS LIBRE de TRITSCHLER LOUIS

" Sans doute pour un motif banal, Freddo a été "contrarié" par le chef de poste de la garde descendante et nous le trouvons en pleine furie, cassant tout après avoir rossé quelques gars du poste. Nous intervenons, et je me trouve, sans trop savoir comment, entre d'une part deux ou trois combattants roulant au sol avec Freddo donnant des pieds, des poings et de la tête, finissant par se relever, et d'autre part la baraque, lorsque je vois le jeune Aymar de la Villeglé, seize ans à peine, haut comme trois pommes, aller chercher dans le poste un fusil équipé de sa baïonnette, et s'approcher du récalcitrant Le pauvre n'aurait pas fait long feu. Je lui enlève son fusil, le pose contre le mur, et je m'élance les mains nues, comment pouvais-je faire autrement, pour maîtriser notre bonhomme. Mon Dieu! que fais-je là, à peine près de lui, je me retrouve à terre, projeté par un "coup de boule breton", qui me fait voir trente-six chandelles et saigner abondamment du nez. Tout étourdi, je me relève et me rends compte que mon adversaire est enfin maîtrisé. Tant mieux!
Le caporal-chef Holley, chef de poste, me reprochera, longtemps après, d'avoir agi de la sorte! Mais quelle solution prendre sinon d'essayer de calmer notre camarade? Pouvait-on imaginer l'embrocher? Et alors, il aurait fallu ne pas le rater, un engagé volontaire comme nous, même avec le sang chaud et les moeurs plutôt rudes, c'est un copain. Je ne regrette rien à la réflexion, bien au contraire, mon geste, plus instinctif que réfléchi, est, je le pense, justifié par l'enjeu."

Laurent Laloup le jeudi 16 octobre 2008 - Demander un contact

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" Le 20 janvier 1943, "Nestor", "Léo W" (Jean Holley) et un jeune radio (Marcel Lenclos) qu'ils doivent former, vont soumettre au B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignement et d'Action) un nouveau système d'émission Blind mis au point par "Nestor". Leur mission terminée, les trois hommes regagnent la gare d'Annecy, mais n'ont pas remarqué que le train est cerné par la Police Italienne (OVRA), la Gestapo, la Police Française de Vichy et la Gendarmerie, toute fuite en avant rendue impossible. Avant d'être arrêté, Jean Loncle a le temps de cacher des papiers compromettants sous la banquette et le dossier de son siège. Ramenés à Lyon, ils sont interrogés dans les locaux de la Gestapo."

memoiredeguerre 

Laurent Laloup le samedi 08 septembre 2007 - Demander un contact

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" Une tentative d'évasion pour faire sortir Gérard Brault de prison échoue, manquée parce qu'elle coincide avec un coup monté par l'Intelligence Service qui fait évader une dizaine des siens. On apprend que Jean Loncle et Jean Holley, arrêtés en janvier, sont à Chambéry, aux mains de l'OVRA, l'équivalent italien de la gestapo."

Laurent Laloup le dimanche 12 août 2007 - Demander un contact

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" Mais la gonio du KWU repère Jean Holley (LEO W). Ça commence à faire des trous dans notre équipe de Thame Park: Rouxin, Gérard Brault, Jean Loncle, et Orabona qui est mort en sautant, les reins cassés. Et sans doute d'autres dont je ne connais pas le sort."

Laurent Laloup le dimanche 12 août 2007 - Demander un contact

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" Le Secrétariat manque de liaisons radio. Deux opérateurs: Jean Holley - LEO W - parachuté d'Angleterre, et un radio -BIP Y - recruté en France, essaient en vain de prendre contact avec Londres. Hervé Monjarret - SIF X - le radio de Raymond Fassin - SIF -qui avait été le premier radio à transmettre des télégrammes pour REX - a quitté les transmissions pour être officier de liaison auprès de Francs-Tireurs."

Laurent Laloup le dimanche 12 août 2007 - Demander un contact

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extrait de : ANNUAIRE-MEMORIAL DES ANCIENS FRANÇAIS LIBRES
DE RENNES ET ENVIRONS
2° ÉDITION - MARS 1998 

HOLLEY Jean, Ernest

né le 27 mai 1920 à Brest - En provenance du Corps Expéditionnaire Français de Norvège (secteur de Narvik) - engagé dans les F.F.L. pour compter du 1° juillet 1940 - sert au Bataillon de Chasseurs à Camberley - Affecté à la Cie de Q.G. et détaché aux Affaires Politiques à compter du 1° mai 1941, puis au Commissariat aux Affaires Étrangères à compter du 1° janvier 1942 - Parachuté en mission en France le 4 juin 1942 par Mission CRAB - sert au réseau F.F.C. "Action R6" - Arrêté à Annecy le 20 janvier 1943, interné en Italie (Turin, puis Parme) - déporté en Allemagne : Camp de Mauthausen; (Kommandos de Gross-Raming, puis de Loibl-Pass) - Libéré le 8 mai 1945 par les partisans Yougoslaves du Maréchal Tito, dans le massif alpin des Karawaken - Rejoint l'Italie; sert à la Sécurité Militaire (Sûreté aux Armées) à Naples. - Affecté à la D.G.E.R. à Paris le 20 juillet 1945 - Démobilisé par l'Organe Central des F.F.L le 18 janvier 1946

Laurent Laloup le vendredi 24 novembre 2006 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 27 octobre 2021

 

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