Henri Pierre Marie Gloria - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Henri Pierre Marie Gloria



Naissance : 27 octobre 1920 - Olivet (53)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Palestine en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP

1er BFM

Matricules : 11036 FN42

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 86 ans - 23 juin 2007 - Laval (53)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 259734

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 5853

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 76

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 21717


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Henri Pierre Marie Gloria - son Livre ouvert !
 

LIBERATIONS DE VALDOIE ET ELOIE PAR LE R.F.M. ET LE B.I.M.P. Par l'E.V. Bernard CHÂTEL, 1er R.F.M.

"... Le Half-Track de JESTIN, haut sur ses chenilles, passe sans difficultés, bientôt suivi du scout-car de GUENANTEN. Mais la rivière est en crue, et ma voiture est immobilisée au milieu de la rivière, perchée sur un haut fond.
Le Quartier-Maître Henri GLORIA place le Half- Track du soutien-porté sur la berge, et le chauffeur Pierre BAUDOIN déroule le cabestan, dont le câble est accroché au scout car dans la rivière.
En réenroulant le câble, ils désenlise le véhicule, qui peut bientôt rejoindre la rive opposée. Cette manoeuvre a attiré beaucoup de spectateurs, et une concentration dangereuse de voitures et d'engins."

laurent le vendredi 08 janvier 2016 - Demander un contact

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"Six Français libres médaillés - Mayenne
vendredi 29 septembre 2000

Un hommage aux hommes de la 1060e section

La 1060e section des médaillés militaires de Mayenne et la Ville de Mayenne ont rendu hommage, hier, à Six Français libres de la section.

Basile Menou, Jean Portal, Jean Pollet, Jean Vancolie, Albert Pivette et Henri Gloria. Les deux premiers, décédés, étaient représentés par leurs épouses, particulièrement émues, hier, lors de l'hommage rendu par la 1060 e section des médaillés militaires de Mayenne. Le troisième, souffrant, n'a pu se déplacer à cette cérémonie, marquée par la remise de la médaille de la Ville par Claude Leblanc. Claude Montaufray, président de la 1060 e section, a comme à son habitude, rendu un hommage poignant à ses camarades de route engagés dans les rangs des Forces Françaises libres dès 1940. " Vous avez participé à la campagne d'Italie. Au débarquement de Normandie et de Provence où vous foulâmes enfin le sol de la France après ces années d'exil, de souffrances et de combat. A vous les Français libres de notre section, dont je connais la modestie, nous vous remercions d'être aujourd'hui des nôtres et d'avoir vécu et écrit cette épopée héroïque de l'histoire de la France pour les générations actuelles et futures. "

www.ouest-france.fr 

Laurent Laloup le mardi 31 mars 2009 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 410917 | MENON ( Basile ) | 1921-05-15 | Brecé | Mayenne | FRANCE | DIR


Combats (1943-1945) par B. Chatel

" Si le matelot Samson "gazouze" avait été là , il aurait pris ses dents en or", me dis-je
....
A 10 heures, départ à l'attaque du Peloton, depuis les lisières nord de Valdoie, sur la route d'Eloie. Avec trois voitures — half track de Jestin, scout car de Guénanten et jeep de Colnot — nous rattrapons les éléments du 11" Cuir, qui progressent à pied, dans les bas côtés, de part et d'autre de la route. Nous appuyons leur progression de nos armes automatiques sur les voitures blindées.
Nous sommes bientôt « allumés » par les mortiers, l'artil­lerie et les canons antichar de 20 mm allemands, camouflés dans les bois voisins. Le half track s'enlise dans un énorme trou de bombe qui barre la route, probablement creusé par les Allemands pour stopper notre progression. J'envoie le moto­cycliste de l'Escadron (motard) pour chercher, à l'arrière, une chaîne de remorque. Le scout car de Guénanten tire bientôt le half track de Jestin avec cette chaîne, et le désenlise.
Il s'avère que le trou est profond et obstrue complètement la route. Sous une pluie diluvienne, nous commençons le travail pour le combler. En réalité, il s'agit d'un obstacle antichar construit par les Allemands, défendu par une compagnie alle­mande, muni d'un canon antichar, protégé par des mortiers et des mitrailleuses. M. Bohême, qui habite la maison d'en face, nous raconte le combat dont il a été le témoin direct :
« Dès l'avance de votre Peloton, les Allemands ont fait feu de toutes pièces, mais votre riposte à la mitrailleuse a blessé
l'adjudant boche, commandant la compagnie, et les Allemand» ont alors foutu le camp. »
M. Bohême a fait préparer des grogs, et il les distribue maintenant aux marins avides de se réchauffer. Il a, de plus, une scierie, et il nous fournit des chutes de bois et de planches pour combler le trou. Je félicite Samson, le mitrailleur, et la jeep Colnot, conduite par Minella, arrivés à toute allure sur le trou, et tirant à bout portant à la mitraillette sur les Alle­mands qui dévalaient.
Henri Gloria continue la progression, à la tête du soutien porté, et arrive à environ cinq cents mètres du pont qui com­mande l'entrée d'Eloie. Il est en liaison avec les éléments du B.I.M. (Bataillon d'Infanterie de Marine), qui progressent sur la gauche, dans les bois voisins. Malheureusement, le matelot Perrot passe devant la mitrailleuse d'Ollivier, et est fauché instantanément ; très gravement blessé, il n'a pas survécu.
Une fois le trou comblé, je vais prendre contact avec les éléments du 11e Cuir, installés dans deux maisons, un peu plus loin. J'y découvre un deuxième trou de bombe, formant un nouveau fossé antichar. Il est donc impossible de parvenir à Eloie, dont nous sommes séparés par un terrain en glacis, très découvert.
La nuit tombe ; j'en profite pour envoyer une patrouille du 11e Cuir en reconnaissance vers Eloie, à pied. Celle-ci s'accroche bientôt avec les Allemands, qui tiennent le pont d'Eloie. J'ap­prends, par radio, que le Bataillon d'Infanterie de Marine (B.I.M.) de la 1" D.F.L. a attaqué Eloie par le nord, vers 21 heures, et a été refoulé. Le Peloton se retire pour la nuit à Valdoie, où nous couchons à la maison Mattéi."

L. Laloup le samedi 05 janvier 2008 - Demander un contact

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Combats (1943-1945) par B. Chatel

"LA MORT DU MAITRE LUCIEN BERNIER par l'Officier des Equipages Constant COLMAY

Ronchamp, 2 octobre 1944

J'observe vers l'arrière et Bernier vient me rejoindre derrière l'arbre où je suis plaqué. Dans la nuit tombante, quelques silhouettes confuses apparaissent et disparaissent derrière un buisson.
Les boches ou Dewever ? Dans ce tintamarre nous ne nous entendons pas mais, d'un signe, nous nous sommes compris : là, tout près, à 50 mètres, une petite déclivité nous mettra à l'abri du tir ennemi et en posture de reconnaître nos poursuivants.
Nous démarrons ensemble, mais en plein élan Bernier s'écroule :
— Touché, crie-t-il.
Je boule avec lui pendant qu'une rafale fait sauter l'humus à mes pieds. Je me penche et le prends par le cou. Il a déjà la figure qu'avaient tous ceux que j'ai vus mourir.
— Ce n'est rien, Lucien, on va te guérir. Viens, je vais t'emporter.
— Non, dit-il doucement. C'est fini. J'ai une balle dans la colonne vertébrale...
Puis, m'étreignant, il ajoute :
— Monsieur l'Officier, vous irez dire à ma femme que je l'aimais et comment je suis mort...
Il me regarde, ses yeux chavirent... C'est fini.
Alors, brutalement, je perds mon sang-froid, plus rien n'existe à part cette frénésie de peur qui me fait crier :
— A moi... à moi...
Je voudrais retenir cette vie qui s'en va, je voudrais assassiner ceux qui viennent de le tuer et je ne puis rien. Mon impuissance ajoute à ma détresse et je sombre dans une épouvante sans nom qui s'extériorise par cet S.O.S. désespéré qui me fait toujours hurler :
— A moi... à moi...
Je suis prostré sur le corps de celui qui fut véritablement mon camarade et mon frère de combat et je balbultie :
— Non, pas toi... tu ne devais pas mourir...
Et puis d'un seul coup je réalise et me redresse, les doigts crispés sur mon arme. Dans ce sombre coin de forêt silencieux depuis que se sont tues les dernières rafales de mitrailleuses, des cris et des piétinements se font entendre, de tous côtés et rapidement apparaisent ceux que j'avais l'habitude de voir dans tous les coups durs, les vieux compagnons de Bernier et les miens :
Voilà Dewever qui fonce avec Michel et Colin, voilà, revenus après avoir fait demi-tour, Legagneux, Samson et Gloria, voilà Dreux et ses éclaireurs de pointe, et d'autres encore que, d'un geste, je poste face à l'ennemi.
Il y a là réunie une partie de la vieille garde de l'Escadron, les bons à tout, les rescapés de vingt combats. Et tous ces marins avec qui on peut tout tenter parce qu'ils sont toujours prêts à tout donner, pleurent maintenant comme des gosses sur la dépouille du Maître Bernier qu'ils reconnaissent comme l'un des meilleurs, sinon le meilleur d'entre eux...
Dewever et ses hommes l'emportent rapidement vers la route que nous atteignons sans encombre et une jeep l'évacué sur Sapin-Jaloustre sous les yeux atterrés de Jestin, Charpentier, Tripodi et Leterrier accourus à la lisière.
Je rejoins Savary, nous sommes complètement effondrés mais, la guerre continue et il nous faut de nouveau former l’Escadron en carré.
Aussitôt le mouvement terminé je me retire dans mon dodge P.C.
Je suis dégoûté de tout et fatigué à mourir, mais dans l’impossibilité de m’endormir, je repasse en mémoire mes souvenirs communs avec Morel et Bernier, ces deux chers camarades de 40 que je perds dans la même journée. Mes nerfs m’ont lâché et je sanglote doucement lorsque je suis tiré de ma rêverie par un bruit de chenilles qui se déplacent dans la forêt, je pense aussitôt à l’automoteur allemand qui nous tire quelques salves tous les soirs et je ’saute de ma voiture aU moment même où les obus s’abattent dans notre clairière... C’est aussitôt des cris et des plaintes. Je me précipite et trouve Jestin qui m’apprend qu’un projectile est tombé en plein dans le scout-car de Bernier et plusieurs autres tout autour. Le tir a cessé et nous évacuons les blessés.
Le Bourhis et Lallau ont été tués sur le coup.
Poli a un éclat dans l’œil, Bailly et Angelman sont grièvement touchés.
Dans la jeep qui l’emporte Angelman, affreusement mutilé, appelle sans arrêt son chef tué deux heures plus tôt.
Nous pouvons maintenant rayer des rôles de l’Escadron : Bernier, son équipage et son véhicule.
Ainsi s’achève cette journée du 2 octobre, cette cinquième journée de combats sans gloire dans cette forêt de Chérimont qui aura vu tant de sang versé pour un résultat si médiocre.
Et, comble de l’ironie, le lendemain 3 octobre, alors que nous nous promettions de venger nos morts, l’ennemi décrochera sans combattre et nous nous emparerons sans mal de la mine à charbon où j’apprendrai qu’effectivement les boches, bien retranchés, m’y attendaient hier.
Dans l’après-midi, nous conduirons au cimetière de Villersexel la dépouille de notre camarade Lucien Bernier, Maître mécanicien de réserve, mort pour la France à l’âge de 33 ans.
Et cette Croix de la Libération qu’il enviait tant, il l’obtiendra enfin, mais, à titre posthume."

L. Laloup le samedi 05 janvier 2008 - Demander un contact

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Revue de la France libre

" Henri Gloria, l'un des plus anciens FIL, nous a quittés. Ses obsèques ont eu lieu le 28 juin à Laval.

Engagé en 1938, Henri Gloria débarque à Beyrouth en août 1939 et sert au 24e RIC. Le 28 juin 1940, refusant la défaite, il suit le capitaine Folliot et rejoint les Forces Françaises libres en Fgypte, participant ainsi à la première campagne de Libye, puis à celle de Syrie.

Muté aux fusiliers marins, il prend part aux batailles de Bir-Hakeim et d'El Alamein, aux combats de Tunisie et à l'at­taque du Garigliano en Italie. Il débarque enfin en Provence et participe à tous les combats de la libération : Toulon, Lyon, Antun. Dijon, l'Alsace, puis le massif de l'Authion."

Laurent Laloup le mardi 30 octobre 2007 - Demander un contact

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Henri Gloria

Affectation :BIMP (au 1er RFM de 1942 à 1945)
Source : Annuaire de la 1re DFL (Rectificatifs)

Laurent Laloup le dimanche 06 mai 2007 - Demander un contact

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Source photo : Combats 43-45 de Bertrand Chatel

Laurent Laloup le dimanche 08 avril 2007 - Demander un contact

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Laurent Laloup le dimanche 08 avril 2007 - Demander un contact

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Réponse :

Toublec ?


Extrait du site internet de l'académie de Nantes : 

" Mayennais d’origine, né le 27/10/1920 à olivet, Henri Gloria est engagé Volontaire pour 5 ans, le 18 novembre 1938 dans le régiment d’infanterie Coloniale du Maroc.

En 1939, il rejoint le 24ème R.I.C. au Liban. Ne se sentant pas concerné par un armistice consacrant la défaite militaire de la France sur le sol national, il décide avec 80 hommes de la compagnie de suivre le capitaine Folliot à travers le Liban et la Palestine pour rejoindre Ismaïlia en Egypte en juillet 1940. Français libre du 1er B.I.M., il participe aux premiers combats àSidi Baroni, Bardia, Tobrouk, le 22 janvier 1941, Agedabia le 21 février 1941, pointe avancée de la 1ère campagne de Libye, puis Halfaya à la frontière égypto-lybienne. Muté aux fusiliers marins, il combat à Bir-Hakeim, El-Alamein, en Italie puis débarque sous les couleurs de la VIIIème armée britannique dans le sud de la France au mois d’août 1944, et remonte victorieusement jusqu’aux Vosges en passant par Toulon, Lyon, Autun.

L’épopée de ce français libre s’achève par la campagne d’Alsace durant le rude hiver 1944-1945 ; les derniers combats dans le massif de l’Authion et le passage des Alpes italiennes.

Après la guerre, il quitte la marine pour revenir à la coloniale et continuer à servir la France sur les confins soudanais et au Niger, dans les campagnes sahariennes.

Ancien militaire de carrière et directeur d’une agence bancaire, Henri Gloria est aujourd’hui président honoraire des associations des Français libres et médaillés de la résistance de la Mayenne.

Chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du mérite, il est également titulaire de la médaille de la Résistance et de la médaille commémorative des services rendus dans la France libre."

Laurent LALOUP le lundi 16 octobre 2006 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 08 janvier 2016

 

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