Jacques Félix Elmaleh - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jacques Félix Elmaleh



Naissance : 5 aout 1909 - Le Caire, Egypte

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Gallia

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 34 ans - 26 décembre 1943 - Lyon (69)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 208940

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 17605

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Témoignage de Jean-Pierre BLOCH-BARRAULT

"... Mon frère Jean-Louis avait commencé avant-guerre une brillante carrière dans la création de la chaîne des Monoprix. Aussitôt après son évasion, les Galeries Lafayette l’avaient intégré dans une structure discrète d’approvisionnements située dans un grand entrepôt de Lyon-Vaise, structure qui réunissait d’autres cadres de l’entreprise contraints de quitter la capitale.

Très rapidement mon frère prend des contacts avec la Résistance pour finalement être enrôlé par LAMBROSCHINI (alias Nizier) dans l’intendance du réseau GALLIA. À ce titre, il se charge de créer des filières (habillement et alimentation) destinées à l’approvisionnement des maquis qui, dès 1943, se constituent par les réfractaires au service obligatoire en Allemagne, devenant de plus en plus nombreux, souvent associés aux transfuges de l’armée d’Armistice.

Les rangs de la Résistance, décimés en permanence, Nizier et mon frère sont amenés, en plus, à créer autour d’eux une cellule à la disposition du PC de Lyon, chargée de missions diverses essentiellement de renseignements et de liaison. Pus, Nizier est désigné pour effectuer la réorganisation de la Résistance en Haute-Savoie décimée après la tragédie du Plateau des Glières ; mon frère l’accompagne pour l’assister dans cette tâche. Il en est ainsi jusqu’à la libération totale de la région par la reddition des garnisons allemandes.

Ainsi, LAMBROSCHINI et mon frère, et d’autres membres de la cellule, partent pour Annecy début mai 1944, alors que de mon côté, je ne les rejoins qu’un mois plus tard après avoir effectué encore différentes liaisons indispensables entre Lyon, Marseille, Toulouse et Limoges.

(1) LAMBROSCHINI Joseph alias Nizier, immatriculé R.P. 75, est né le 22 juillet 1913 à Toulon (Var) père de deux enfants, il fut recruté par Henri GORCE-FRANKLIN et EL MALEH, spécialisé dans le renseignement économique, le chef du réseau le détachera au bureau national du Maquis. A la Libération, Lieutenant-Colonel F.F.I., il sera nommé Consul de France au Libéria. ..."

www.memoresist.org 

GR 16 P 65006| BLOCH BARROT ( Jean Pierre )| 1915-12-13| Paris 17| Seine| FRANCE| FFc

Laurent Laloup le vendredi 10 janvier 2020 - Demander un contact

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DENOMINATION "RUE BLANCHE ET GEORGES CATON" A LYON 7E.

" Blanche et Georges CATON (1918-2012) et (1920-2003) : Résistants, membres du Réseau Gallia à Lyon. Blanche Elmaleh est née en 1918 à Marseille, Georges Léon Caton est né en 1920 à Nice. Ils se rencontrent en 1943 à Toulon. Georges Caton, alors directeur d’un centre d’apprentissage de jeunes délinquants, refuse de conduire ses apprentis à une fête donnée en l’honneur de Jeanne d’Arc par le régime de Vichy. Il est convoqué par un conseil de discipline puis renvoyé de ses fonctions de directeur, avec menace d’arrestation et d’envoi en Allemagne. C’est à partir de là que Georges et Blanche Caton quittent le Sud de la France pour se rendre à Lyon, où le frère aîné de Blanche, Jacques Elmaleh, les recrute comme agents de l’Organisation du Réseau Gallia. Georges Caton devient rapidement chef de liaisons de Gallia, il a la charge de toute la région Sud. Blanche, l’accompagne dans ses actions de résistance. A la fin de l’année 1943, ils accueillent chez eux le Général Jean De Lattre de Tassigny, évadé de la prison de Riom, pendant son séjour à Lyon. Georges Caton lui sert de garde du corps. A la fin de la guerre, Georges Caton intègre l’Education nationale, en tant qu’instituteur puis directeur d’une école à Hyères-les-Palmiers. Il est également Conseiller régional du Var, puis Maire de Hyères-les-Palmiers. Georges et Blanche Caton sont tous les deux décorés  : Croix du combattant volontaire de la Résistance, Croix du combattant 1939-1945 engagés volontaires, médaille de la reconnaissance de la Nation française. Georges Caton décède le 8 janvier 2003, Blanche Caton le 16 avril 2012, tous deux à Hyères-les-Palmiers.» "
www.lyon.fr 

Photo Georges Léon Caton :
www.reseaugallia.org 

Laurent Laloup le mardi 17 décembre 2019 - Demander un contact

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ELMALEH Jacques, Félix [pseudonymes dans la Résistance : LAUTREC, Constantin, Commène]

Né le 5 août 1909 au Caire (Égypte), exécuté le 26 décembre 1943 à Lyon (Rhône) ; officier, enseignant, libraire-antiquaire ; Groupe franc (GF) du mouvement Combat, réseau Gallia.

Aîné d’une famille juive de dix enfants, il fit des études à Marseille (Bouches-du-Rhône), puis s’engagea dans le 1er régiment de Chasseurs d’Afrique en 1929 et devint officier de cavalerie. Il fut ensuite professeur d’histoire à la mission laïque du Lycée français du Caire, puis directeur d’une compagnie de produits chimiques à Marseille. Mobilisé en 1939 au 34e Groupe de reconnaissance de division d’infanterie, il fut décoré de la croix de guerre.
Installé comme libraire-antiquaire à Toulon (Var), Jacques Elmaleh devint l’adjoint du responsable GF de Combat, Jean-Pierre Marenco, et partit à Lyon (Rhône) avec celui-ci en mai 1943 pour échapper à la vague d’arrestations par la Sipo-SD de Marseille qui décimait alors la Résistance régionale.
Chef du service des liaisons du réseau Gallia, immatriculé RP 1000, puis 05200, il participa à l’évasion du général de Lattre de Tassigny à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Il fut chargé aussi du recensement des agents du réseau et de leur immatriculation afin de faire un fichier et de transmettre à Londres ces informations après codage. Arrêté le 20 décembre 1943, il ne parla pas bien que torturé atrocement. Emprisonné à la prison de Montluc, il tenta de s’évader avec Pierre Giraud. Ils furent exécutés tous les deux le 26 décembre 1943. 
Le titre de « Mort pour la France » lui fut attribué.
Une rue de Toulon porte son nom depuis 1945 et une rue de Lyon depuis octobre 2000. Son portrait et sa biographie sont affichés sur les murs de cellule 71 de Mémorial national de la prison de Montluc.
Son frère Alexandre Libellule et sa sœur Blanche dite Madame Pinelli étaient également membres du réseau Gallia.

SOURCES : Arch. Dép. Var, cour de justice de Toulon. — Témoignages. — Site Internet Mémoire des Hommes. — Site internet réseau Gallia (www.reseaugallia.org). — L’Echo des carrières, bulletin de l’Association culturelle des Juifs du Pape n°70 janvier 2013. — Henri Amoretti, Lyon capitale 1940-1944, Paris, France-Empire, 1964. — C.-L. Flavian, Ils furent des hommes, Paris, N.E.L., 1948. — Jean-Marie Guillon, La Résistance dans le Var, Aix-en-Provence, thèse de doctorat, Université de Provence (Aix-Marseille I), 1989. — Henri Noguères, Histoire de la Résistance en France, tome 4, Paris, Robert Laffont, 1976. —Mémorial national de la prison de Montluc.

Jean-Marie Guillon

maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr 

Laurent Laloup le dimanche 15 décembre 2019 - Demander un contact

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Peut être  " Jacques Elmaleh ... Emprisonné à la prison de Montluc, il tenta de s’évader avec Pierre Giraud. Ils furent exécutés tous les deux le 26 décembre 1943."

" CHIRON (ou GIRAUD) Pierre (26 décembre 1943)"

Jacques Ghémard le mercredi 13 novembre 2019 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 10 janvier 2020

 

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