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François Jean Tisné

François Jean Tisné - son Livre ouvert !
 

François TISNE

Dossier SHD GR 16 P 572057
Tué en juillet 1944, n'a pu faire valider son titre de Français libre.
Sachant qu'il a quitté la France le 28/01/1943 et a été détenu dans les prisons espagnoles du 6/02 au 1/06/1943, peut-il être considéré Français libre sachant qu'il a rejoint les parachutistes en Grande-Bretagne?

Evadé de France par l'Espagne le 28/01/1943
Détenu du 6/02 au au 1/06/1943
Atteint Gibraltar le 28/06/1943
Rejoint la Grande-Bretagne le 24/07/1943
Retenu à Camberwell puis Patriotic School du 25/07 au 16/08/1943
Engagé aux FFL à Londres le 17/08/1943
Engagé aux FAFL n°36068
Affecté au 1er BIA à Camberley le 22/08/1943

Portier David le mardi 08 mai 2018 - Demander un contact

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Réponse :

Théoriquement non. Il s'évade par l'Espagne trop tard pour que ce départ puisse être à coup sur considéré comme un départ vers la France Libre, il aurait pu vouloir rejoindre l'armée de Giraud. Et ensuite son engagement est trop tardif pour qu'il puisse s'engager dans les FFL qui n'existent plus depuis le 1er aout. Mais sur l'engagement il pourrait être précisé que c'est "à compter du 24 juillet par" exemple ou bien le fait de se rendre en Grande Bretagne impliquait de vouloir s'engager dans les FFL (je ne sais pas si Giraud avait des bureaux de recrutement sur le territoire britannique ???)

Mais il faudrait au moins voir une photo de lui avec l'insigne des FFL

Et l'autre solution c'est qu'il soit dans la liste d'Ecochard, ce qui est le cas ... (accessible dans le menu à gauche). Donc je crée sa page

"J'ai choisi le tempête" de Marie Henriette Chammings

"... Le 12 juillet au matin, le lieutenant Skinner avait donc quitté avec son stick la roche de Millegourdis et s'était joint aux sticks des lieutenants Tisné et Fleuriot. Le soir même, ils partaient tous ensemble, n'ayant guère plus de dix kilo­mètres à parcourir. Avant d'arriver au village de Trédion qu'un paysan leur avait assuré calme et « sans vermine », ils s'embusquèrent, par précaution, près du café du « Bois-Sabot ». Mais un Allemand les attendait au coin de la route... La rafale tua le lieutenant Tisné et un lieutenant polonais, Jaciensky; une balle traversa le bras du lieutenant Skinner. Ils firent volte-face et partirent à travers champs. Soudain, le lieutenant Fleuriot disparut derrière une haie, n'ayant pas vu un profond chemin creux dans lequel il s'as­somma sur des pierres. .Skinner se précipita pour le relever; il semblait atrocement souffrir et dit d'une voix étrange : « Ce n'est rien : les cloches de Cambridge. » Ils s'arrêtèrent un moment. On n'entendait pas d'autres bruits que ceux de la campagne. Le bras de Skinner était bien abîmé et il se fit faire un pansement sommaire. Puis Fleuriot, ayant demandé ses lunettes et sa carabine, les assura qu'il pouvait repartir. Un peu plus loin, épuisé, il retomba. Skinner, avec toute sa science de médecin, l'examina avec soin. Son visage resta impassible mais il craignit un éclatement du foie. Il encouragea son ami, et une fois encore Fleuriot repartit en s'appuyant sur les épaules de deux d'entre eux. Pour s'écrou­ler un peu plus loin, les suppliant : « Allez et laissez-moi. » A la ferme de Beauvais, très proche, le fermier accepta de s'occuper de lui. On l'étendit dans un champ de blé noir et le jeune radio Perrin resta à ses côtés pendant que les autres continuaient vers la ferme de Kerlando près de laquelle se cachaient les blessés. ..."

Laurent Laloup le mardi 23 juin 2009 - Demander un contact

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