|  | | | | Une Française Libre parmi 63400 | | | Marie Antoinette Gavet | |
Naissance : 18 mars 1918 - Aillant-sur-Tholon (89)
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en octobre 1942
Affectation principale : Résistance intérieure / Manipule
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2
Décès à 80 ans - 4 aout 1998 - Groix (56)Soeur de Jacqueline Gavet 
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 248389
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 20490 |
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Marie Antoinette Gavet - son Livre ouvert ! "Marie-Antoinette Pappé
Née le 18 octobre 1918 à Cabourg, Marie-Antoinette Larmoyer (nom de jeune fille) est en 1940 étudiante à Paris, à la Sorbonne, où elle suit des études pour devenir bibliothécaire. Le 18 octobre 1940 (jour de son anniversaire), elle est arrêtée par la police française en compagnie de deux amies, dont Marie-Antoinette Gavet, pour avoir troublé, au cinéma Max Linder, la projection d’un film de propagande allemand, La Campagne de Pologne. Transférée dans les locaux de la Gestapo avenue de l’Opéra, incarcérée à la prison du Cherche-Midi, elle est traduite devant le Conseil de guerre rue Saint-Dominique et condamnée à trois mois de prison fermes, purgés à Fresnes.
Sitôt libérée (le 29 janvier 1941), toujours avec son amie Marie-Antoinette Gavet, elle rejoint la Résistance et intègre le réseau Manipule, au sein duquel, sous le pseudonyme de Dominique, elle est chargée de diverses actions de renseignement et de convoiement, notamment de soldats alliés parachutés en France. Le réseau tombe fin 1942. Ayant échappé à l’arrestation, elle intègre alors le réseau Défense de la France. Arrêtée en juin [avril ?] 1943 à bord d’un train près de la frontière espagnole — pour présentation de faux-papiers —, elle est emprisonnée à Biarritz, puis au fort du Hâ à Bordeaux, avant d’être transférée, en septembre, à la prison de Fresnes, puis en mai 1944 au fort de Romainville ; elle y fait la connaissance d’Annette Chalut, dont elle restera proche jusqu’à la fin de sa vie.
Déportée à Ravensbrück mi-mai (matricule 38906), elle est affectée (matricule 5621) au Kommando extérieur de Hanovre-Limmer, dépendant du camp de Neuengamme, pour travailler — comme Annette Chalut — à l'usine de caoutchouc Continental Gummi et participer à la fabrication de masques à gaz. Le 6 avril 1945, le Kommando est évacué et ses membres doivent quitter Hanovre à pied en direction de Bergen-Belsen. Quelques kilomètres avant le camp, dans le village de Winsen-sur-Aller, Mlle Larmoyer parvient à s’évader en compagnie de son amie Lisette Gehenne, échappant ainsi à cette « marche de la mort ». Cachées dans une étable et ravitaillées par un ébéniste du nom de Scheinhardt, elles sont libérées le 13 avril par l’armée anglaise et rapatriées par avion le 25. Au repos en Suisse après son rapatriement fin avril 1945, elle rencontre Alexandre Pappé, lui aussi résistant et déporté (dans un camp annexe de Buchenwald, Langenstein), qu’elle épousera et dont elle aura deux enfants.
Peu prolixe, au moins dans le cadre familial, sur ces années qu’elle évoquait parfois avec ironie comme le temps de « joyeuses colonies de vacances » (témoignage de ses deux petites-filles donatrices du fonds), Mme Pappé, Croix de guerre, médaillée de la Résistance, qui a exercé la profession de bibliothécaire et a été membre de l’ADIR (carte numéro 2841 ; marraines : Annette Chalut et Françoise Robin], est décédée à Paris le 28 décembre 2015."
francearchives.fr 
GR 16 P 601916| WEILL épouse CHALUT (Annette Brigitte)| 1924-04-29| Paris| Seine| FRANCE| FFc DIR Laurent Laloup le jeudi 10 février 2022 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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" Publié le 14 novembre 1996
Non à l'occupant... Je n'avais pas 20 ans et je ne pouvais pas supporter que mon pays soit occupé... ». Marie-Antoinette Gavet, jeune étudiante à l'école de médecine, va payer cher son insoumission. Pour avoir sifflé un film de propagande, elle est arrêtée avec ses camarades, inculpée, et séjournera durant cinq mois à la prison de Fresnes en 1940. « J'en ai pris des coups de crosse sur la tête... mais je gardais ma liberté de pensée ». Provocatrice, elle arbore une fleur bleu-blanc-rouge à la boutonnière à sa sortie de prison, avant de rejoindre les bancs de la Faculté. Le réseau 57 Dès 1941, elle va diriger un réseau de renseignements, « le réseau 57 », rattaché au BCRA de Londres. Christiane, l'agent P3 (tel était son nom de résistance), collectera durant trois ans les renseignements fournis par une centaine d'agents qui sillonnent la France à vélo, en train... à l'affût de données stratégiques sur les mouvements de troupes. « Nous avons même édité des tracts et des journaux dans des appartements insonorisés en plein Paris... Ce risque permanent, c'était assez grisant ! Et la nuit, j'assurais des veilles à l'hôpital. C'est là que j'ai appris mon métier de médecin de campagne ». Femme médecin à Groix Blessée lors d'un acte héroique sur la poche de Lorient en 1945, Marie-Antoinette Gavet revient s'installer à Groix en 1947. Sa ténacité et ses compétences, vite reconnues, aplaniront les difficultés. « Le maire, Francis Stéphan, était très favorable à mon installation. Par contre, j'ai dû m'imposer à des familles influentes et hostiles ». Les Groisillons se souviennent de cette femme téméraire et généreuse, qui sillonnait l'île par tous les temps en jeep et qui, en trente années de carrière, aura acquis une véritable notoriété. Elle vit actuellement à Ker-Béthanie avec son ami André Le Sire, compagnon d'enfance qui, réfractaire au STO, rejoindra le « réseau 57 » durant la guerre et, sous le nom de Lieutenant Saint-Cyr, participera à la libération de Paris en tant qu'intendant général des troupes du 13e arrondissement. Ultime coquetterie de cette rebelle : elle porte sur la poitrine le bel insigne des FFL, distinction rare, qui porte le numéro 34091. Marie-Antoinette et André étaient dimanche dernier, en matinée, au pied du monument aux morts, en compagnie des anciens combattants de Groix."
Laurent Laloup le samedi 05 janvier 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Hommage à la doctoresse Marie-Antoinette Gavet
Publié le 21 mars 1998
En 30 ans de carrière, j'ai mis au monde plus de 1.000 enfants ». La doctoresse Marie-Antoinette Gavet (qui a exercé de 1947 à 1975, à Groix) se souvient, dans sa retraite de Ker-Béthanie : « Ce n'était pas facile pour une femme-médecin de s'implanter sur une île, face à l'hostilité des familles influentes, mais je me suis accrochée comme une bernique ». Ayant fait ses armes dans les facultés parisiennes et au sein d'un réseau de Résistance (réseau 57) rattaché au BRCA de Londres, elle a su contourner des préjugés pour s'imposer dans le coeur des femmes et des familles de l'Ile grâce à son dévouement, ses compétences et son esprit de décision. Pour saluer sa ténacité, le maire, Dominique Yvon, accompagné par le bureau municipal, est venu honorer la femme-médecin et la résistante en lui remettant la médaille de l'Ile de Groix. Entourée de ses amis et des élus, Marie-Antoinette Gavet a savouré ces instants de bonheur. Le maire, Dominique Yvon, est venu remettre la médaille de l'île de Groix à Marie-Antoinette Gavet, médecin.
© Le Télégramme  Jacques Ghémard le dimanche 22 avril 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Dr Marie-Antoinette GAVET
Publié le 05 août 1998
CHARNY - AILLANT-SUR-THOLON - PARIS - GROIX. Mme Odile Lécuyer, M. et Mme Henri Lux, M. et Mme Michel Senes, ses soeurs et beaux-frères; ses neveux et nièces; M. André Le Sire, son ami, ont la douleur de vous faire part du décès du [Dr Marie-Antoinette GAVET] Médaille militaire Deux croix de guerre Médaille de la Résistance Mérite national Capitaine des FFC survenu dans sa 81e année.
© Le Télégramme  Jacques Ghémard le dimanche 22 avril 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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