Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Vendu sur internet en mai 2008 :

Laurent Laloup le samedi 10 mai 2008

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Lucien Caudron

JO1987p13346-13349 Caudron (Lucien, Gustave) né le 15 novembre 1924 Lille 59350 Nord décédé le 6 mai 1945 à Czenstokowa (Pologne).

www.mortsdanslescamps.com 

Laurent Laloup le samedi 10 mai 2008

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"..Début septembre, Louis Auffret est affecté au peloton du S/Lt Fernandez et participe à l'opération Spenser sur la Loire avec notamment Georges Caublot et Jean Bouard. Les jeeps harcèlent alors les convois ennemis et montent des embuscades dans la région de Nevers.
..."

fflsas.org 

Laurent Laloup le vendredi 09 mai 2008

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LE TUNNEL André Lacaze 534 pages
« Vous qui entrez ici, laissez toute espérance ». Ce vers de Dante, trois cents déportés du camp d’extermination de Mauthausen, où la durée moyenne de vie était de quatre mois, l’ont fait mentir. Ils sont sortis vivants un matin du printemps 1943 parce qu’ils étaient les plus costauds d’un convoi de 2500 Français et qu’il y avait à la frontière yougoslave un tunnel stratégique à construire. Ils étaient aussi des patriotes et, ce tunnel, ce n’est pas à leurs bourreaux mais aux partisans de Tito qu’ils le livrèrent, aux accents de la Marseillaise.
A Loibi-Pass, leur petit camp perché sur les monts Karawanken, on savait mourir mais aussi rire, chanter, saboter et rendre les coups, sur un vrai ring ; Le Tunnel est le récit du calvaire et de la résurrection de ces Français que rien ne prédisposait à s’unir. Ils avaient en effet tous les âges, du grand-père à l’écolier, ils venaient de tous les milieux, de l’ouvrier agricole au P.D.G et de tous les horizons politiques. Sans parler des truands, assez fortement représentés, dont le comportement face à la férocité SS est riche d’enseignements. L’un d’eux pourtant s’est racheté, au bagne même. Et comme, en dépit de sa dégradante tonsure et de sa tenue de forçat il était resté séduisant, une jolie fille, agent de liaison des partisans l’a remarqué et aidé à s’évader.
A travers son aventure, Le Tunnel répare une omission dans l’histoire de la Résistance française : le combat de loibi-Pass, combat sanglant héroique, qui montre que sous la tenue rayée de l’infamie battaient des cœurs aussi grands que sous les tourelles des blindés de Leclerc.
André Lacaze a vécu l’odyssée du premier au dernier jour ; Mais sa guerre, il l’avait commencée en juin 1940. Passé en Angleterre après Dunkerque, il est rentré en France pour devenir l’adjoint de Joël Le Tac, compagnon de la Libération et chef du réseau-action « Overcloud » qui organisa le premier parachutage d’armes en zone occupée. Dés 1941, dans son appartement du 31, rue de Seine, un poste émetteur assurait la liaison avec Londres. Arrêté en février 1942, repris après une tentative d’évasion, et torturé, André Lacaze est resté un an au secret à Fresnes, s’attendant chaque matin à être fusillé. C’est peut-être là, dans la solitude de sa cellule, qu’il a trouvé la force morale pour survivere à l’enfer de Loibi-Pass.
André Lacaze, croix de guerre 1939-1945, médaillé de la Résistance, est commandeur de la Légion d’honneur.
ISBN 2-260-00108-4

Laurent Laloup le vendredi 09 mai 2008

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Claude Moulin Français libre à 19 ans

Rennes, mardi 01 novembre 2005 www.ouest-france.fr 

"Le Rennais a été inhumé dans la plus grande discrétion

Claude Moulin est décédé à l'âge de 84 ans. Ses obsèques ont été célébrées, dans la plus stricte intimité, à l'église Toussaints, fin septembre. Ce combattant de la première heure est resté discret jusqu'à son dernier souffle. Nous l'avions rencontré cet été. Un moment émouvant.

Cheveux argentés, yeux vifs, voix un peu brisée par le temps, Claude Moulin portait ses 84 ans, doucement. L'homme, affaibli, avait derrière lui une vie, pour le moins, animée. Il a été conseiller municipal de Rennes de 1947 à 1977. « Un bail ! », lançait-t-il avec humour. Mais ce ne fut pas son seul engagement. Alors qu'il n'a que 19 ans, qu'il habite chez ses parents, grossistes en tissus à Rennes, le jeune homme sent le vent de l'Histoire. « Le 15 juin 1940, mon camarade Rondeau m'apprend que les Allemands seront probablement à Rennes dans deux ou trois jours. D'ailleurs, les Anglais déménagent à la hâte. J'en parle à mon père. Il n'hésite pas un instant à me dire oui lorsque je lui fais part de mon intention de partir pour le Sud afin de continuer le combat. » L'après-midi, il retrouve plusieurs camarades. Tout le monde est décidé à partir mais pas par les mêmes moyens.

« Mon cousin et moi choisissons le vélo. Le 16 juin, nous prenons la route jusqu'à Saint Jean de Luz. » Sur la route, ils apprennent que Pétain est devenu président du conseil et que l'on parle d'armistice. « Nous sommes scandalisés quand, parfois, nous entendons des gens s'exclamer : « La guerre est finie ! » C'est aussi sur la route que nous entendons parler de l'appel du général de Gaulle. »

Le 23 juin, au soir, Claude Moulin et son cousin tentent en vain d'embarquer à bord d'un paquebot en se mêlant à des civils britanniques de Pau. « On n'a pas pu. Les fusiliers marins français et anglais nous ont refoulés. » Ils y parviennent le lendemain, grâce à un général polonais qui leur fait donner des uniformes bricolés. Comme eux, 200 garçons bénéficieront de ce subterfuge. « A bord du paquebot Steam-Ship Ettrick, il y avait des Anglais, des Polonais, des Français et même le roi d'Albanie ainsi que la reine Géraldine, avec une minable suite ! »

Quatre jours plus tard, vers midi, le paquebot touche Plymouth et la côte anglaise. Le soir, Claude Moulin et son cousin sont à Londres et dorment à Empress-Hall, une sorte de cirque d'hiver. Ils reçoivent la confirmation de l'appel devenu historique. « Le lendemain matin, des officiers français viennent de la part du général de Gaulle et nous demandent si nous sommes volontaires. Le soir, en colonne par trois, nous partons au pas cadencé, précédés de deux bobbies à cheval et d'une banderole « Volunteers for général de Gaulle army ». Ma vie militaire a ainsi débuté. » Elle a entraîné Claude Moulin en Afrique, au Moyen Orient, dans le Pacifique... Jusqu'au jour où il démissionne pour reprendre l'affaire de ses parents.

Claude Moulin, le Français Libre, vivait doucement sa retraite d'ancien assureur (son dernier métier). De ces nombreuses campagnes, il ne tirait aucune gloire. En témoignent pourtant ses nombreuses décorations (Légion d'honneur, ordre national du Mérite, médaille de la Résistance avec rosette et autres médailles commémoratives) et les citations signées de grands noms de l'armée française de l'époque. « Tout cela, pour moi, n'a rien d'extraordinaire. C'était normal, ce qu'on a fait. »

Édouard MARET. "

Laurent Laloup le vendredi 09 mai 2008

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www.memoresist.org 

" Héros de la Résistance française, il parvint, vers la fin de la guerre, à obtenir d’Heinrich Himmler la Libération des femmes françaises détenues au camp de concentration de Ravensbrück.
D’abord conseiller médical au Q.G. du Général de Gaulle à Londres pendant la 2ème guerre mondiale, le Dr Coigney fut ensuite détaché à l’UNRAA, organisme international créé pour porter secours aux victimes de l’occupation nazie.
Il se rendit en mission secrète à Stockholm au début 1945 pour s’informer de l’aide que la Suède neutre porterait aux Alliés pour s’occuper des réfugiés une fois la guerre terminée. Il y rencontra le comte Folke Bernadotte, vice-président de la Croix-Rouge suédoise, par l’entremise duquel Himmler tentait de négocier un armistice avec les Alliés sur le front de l’ouest.
Désireux de s’attirer les bonnes grâces des Alliés, Himmler avait déjà donné son accord à Bernadotte pour libérer un groupe de prisonniers scandinaves détenus dans deux camps, les femmes à Ravensbrück, les hommes à Neuengamme.
Le Dr. Coigney insista auprès du comte pour demander que soient également libérées toutes les déportées du camp de Ravensbrück . Himmler accepta, mais il se heurta au refus des Alliés qui, jugeant son offre trop limitée , continuèrent d’exiger la reddition sans condition qu’ils obtinrent le 8 mai 1945.
Dépêché au début d’avril 1945 à Malmö, le port de la côté sud de la Suède, le Dr. Coigney était présent au débarcadère pour accueillir les prisonnières libérées. Rodolphe Coigney est né le 14 octobre 1911 à Paris, où il fit ses études de médecine. Appelé sous les drapeaux en 1939, il fut versé au service de santé des Armées ; la bravoure dont il fit preuve au cours d’une attaque par l’aviation allemande d’un convoi ferroviaire de troupes française lui valut la Croix de Guerre.
Dans la confusion de la débâcle de juin 1940, il eut entre les mains des tampons et des feuilles de démobilisation qui lui permirent de se démobiliser et d’en faire autant pour de nombreux soldats français qui purent ainsi échapper à l’armée allemande et à la déportation dans des camps de prisonniers de guerre en Allemagne. De retour à son cabinet médical à Paris, il réussit à s’approprier des cachets et des formulaires allemands, grâce auxquels il se mit à délivrer clandestinement des passes autorisant des résistants et des réfugiés à quitter la zone nord pour la zone sud, contrôlée par le gouvernement de Vichy.
Mais devant les soupçons de la Gestapo, le Dr. Coigney fut obligé de s’enfuir par l’Espagne et le Portugal pour enfin gagner Londres, où il devint le médecin-chef adjoint de la Mission militaire française libre de liaison administrative du Général de Gaulle, au contact du Q.G. des forces alliées (SHAEF).
En 1952, il fut second à occuper le poste de Directeur du Bureau new-yorkais de l’O.M.S. auprès des Nations Unies, poste qu’il occupa jusqu’à sa retraite en 1972.
Le Docteur Rodolphe Coigney est décédé le 6 juin 2001 à New-York.

Traduction de l’article du New-York Times du 22 juin 2001"

Laurent Laloup le vendredi 09 mai 2008

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Memory, Empire, and Postcolonialism de Alec G. Hargreaves

Laurent Laloup le vendredi 09 mai 2008

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" Je tiens l'anecdote de Jacques Dauphin, Secrétaire Général de la Fédération des Réseaux de la Résistance en Indochine (1940-45), à l'époque comme moi prisonnier des Japonais au camp de Saïgon où il était l'interprète de japonais du Capitaine de Vaisseau R. Jouan que les "Japs" avaient désigné comme "responsable du camp", après leur coup de force du 9 mars 1945 en Indochine.

Si son comportement dans l'Indochine de Vichy lui valut de comparaître devant la Commission de l'Indochine (où il fut un des rares à avoir une attitude digne), les prisonniers du camp de Saïgon lui sont reconnaissant de son courage et de son efficacité face aux Nippons, dont le Colonel Mazura ex-instituteur devenu garde-chiourme sur le tard; Le Commandant Jouan savait leur tenir tête, malgré de lourdes menaces.

Le Commandant avait un "hobby" insoupçonné qui le conduisait à s'isoler: Il faisait de savants calculs d'astrologie à partir desquels il prédisait l'avenir. Il faut croire que sa science était assez balbutiante puisqu'il ne cessa d'annoncer la victoire du Reich Nazi... jusqu'à la fin de 1944, c'est dire s'il fit s'esclaffer le Lieutenant de Vaisseau CL... et mon camarade Dauphin en leur révélant l'avenir proche."

war.megabaze.com 

Laurent Laloup le vendredi 09 mai 2008

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Alphonse DarmanadeN

Correction : Darmanaden
(Darmanadem sur Google : 0 )

Laurent Laloup le vendredi 09 mai 2008

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Confirmation :

Confirmation : 

Reseau Graile ou Graille localisé en EO

Laurent Laloup le vendredi 09 mai 2008

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