Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Compagnon de la Libération :

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" SCHOCK (André, Louis)

Né le 22 avril 1914, à Saint-Ail (Meurthe-et-Moselle)

Décédé le 13 octobre 1973 à Clichy (Hauts-de-Seine)

Membre de la seconde Assemblée nationale constituante (Côte d'Ivoire)

Né le 22 avril 1922 à Saint-Ail, André Schock est le fils de Camille Constant Schock, ouvrier d'usine, et de Anne-Marie Page, sans profession. Son père est tué au combat quelques mois plus tard, en septembre 1914, et sa mère quitte la Lorraine avec lui devant l'avancée des troupes allemandes. Ils s'installent en Bretagne où le jeune André effectuera ses études au lycée de Brest. Ses premiers contacts avec l'Afrique ont lieu en 1937 lorsqu'il part au Dahomey (actuel Bénin) comme employé de la Société commerciale de l'Ouest-Africain (SCOA). Lorsque la guerre éclate, il est mobilisé à sa demande et se rend à Dakar qu'il quittera clandestinement après sa démobilisation, en septembre 1940, pour se rendre dans la colonie britannique du Nigeria où il s'engage dans les Forces françaises libres. A partir de la mission FFL d'Accra, en Gold Coast (actuel Ghana), il organise à destination de l'AOF, restée fidèle au régime de Vichy, une propagande pour la France libre, un réseau de renseignements et d'évasion, surtout dans la Côte d'Ivoire voisine. Ces actions lui valent d'être condamné à mort par contumace par le Tribunal militaire de Dakar. En juin 1943, quelques mois après le ralliement de l'AOF à la France libre, il rejoint le général De Gaulle en Angleterre où il sera incorporé dans le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA). Le 22 octobre 1943, il est parachuté en France, avec la mission de diriger, d'unifier la résistance militaire et de coordonner ses actions dans les huit départements de l'Est. Il organise, entre autres, des sabotages de locomotives dans les dépôts de Reims et de Nancy. Il a utilisé successivement plusieurs pseudonymes : Morvan, Voltigeur, Diagonale, Lenôtre. Arrêté par la Gestapo, le 28 janvier 1944, il est blessé en tentant de s'échapper mais il est repris, emprisonné à Fresnes, envoyé à Buchenwald, le 8 juin 1944, puis à Bergen-Belsen, le 11 avril 1945 où il sera délivré par les Anglais peu de temps après. Il est nommé Compagnon de la Libération par décret du 19 octobre 1945.

Devenu importateur en Côte d'Ivoire, il s'intéresse à la vie politique de la colonie, en relation avec l'Association des colons de Côte d'Ivoire, dirigée par Jean Rose. Il pose sa candidature à la première Assemblée nationale constituante devant le collège des citoyens, en octobre 1945, mais il n'arrive qu'en quatrième position - sur onze candidats - au premier tour avec 339 suffrages sur 2 802 exprimés, et il est battu par l'ancien gouverneur général François-Joseph Reste, avec une seule voix au second tour.

Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération - décret du 19 octobre 1945
Croix de Guerre 1939/1945 (avec palme)
Médaille de la Résistance avec rosette
Military Cross (GB)
Croix de Guerre (Belgique)
Officier de l'Ordre de la Couronne (Belgique)"

Laloup laurent le mercredi 19 mars 2008

Contribution au livre ouvert de André Louis Schock

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