Répression au Cameroun (continuation) Je suis désolé mais je me trouve obligé à insister. Si votre réponse se base sur un procès où le juge a "donné raison sur toute la ligne" à Mr. Verschave et l'a condamné à verser UN (!) franc de dommages, il s'agit d'une ligne de défense bien faible.
Si on inclut le site Wikipedia comme source légitime de notre débat, je vous invite à lire la page dédiée à Félix-Roland Moumié, un leader de l'UPC assassiné en 1960 par un agent du SDECE. Je cite la phrase qui nous concerne : "Le 9 février 1955, Roland Pré publie un texte de loi selon lequel « droit est donné à toute autorité, de requérir la force publique pour disperser toute réunion suspecte de plus de deux personnes »." Le prélude aux massacres du mois de mai.
Je vous invite enfin à remarquer que vous reconnaissez vous même la culpabilité de Roland Pré dans la répression de 1955. Quand vous écrivez : "une responsabilité qui n'est pas seulement la sienne", vous admettez implicitement sa partie de responsabilité. Le fait que des africains aient aussi leur partie de responsabilité n'efface en aucun cas les agissements de Roland Pré (et des autres français qui ont ensanglanté le Cameroun dans les années 1950 et 1960). Chacun est responsable de ses propres actes.
La France libre s'est battue pour une juste cause, mais ça ne veut pas dire que tous ses membres ont forcément été des héros. Je ne comprends pas votre acharnement à vouloir nier les évènements du Cameroun. Diego le jeudi 13 décembre 2018 Contribution au livre ouvert de Roland Joannes Charles Louis Pré |