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" Enthousiasme et patriotisme étaient de rigueur dès le début : «Quand le général de Gaulle est venu pour la première fois nous rencontrer à Londres fin juin 1940, nous étions quelques centaines de jeunes qui venaient de s'évader de France pour continuer la lutte. En le voyant, on a spontanément chanté la Marseillaise trois fois de suite », se souvient M. Roy. «Le général nous a tout de suite dit que nous étions appelés à faire de très grands voyages», se remémore M. Renoux.
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Le 14 juillet 1940, la petite force naissante de la France Libre, y compris les jeunes volontaires encore en civil, défilent devant la statue du maréchal Foch, vainqueur de la Grande Guerre, et devant le général de Gaulle et les Londoniens en délire. Les jeunes qui formeront la 1re compagnie du Train sont initialement affectés aux pelotons d'instruction destinés à la cavalerie motorisée. «Mais les Anglais n'avaient plus d'automitrailleuses et on s'est aperçu que nous n'avions pas d'unités de transport. C'est toujours le même problème depuis Hannibal et ses éléphants. On ne fait pas la guerre sans transports», explique M. Roy."
www.livresdeguerre.net  Laurent Laloup le jeudi 15 novembre 2007 Contribution au livre ouvert de Christian Jacques Joseph Roy | |