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Il faut voir le documentaire produit par France 5 sur la guerre coloniale au Cameroun, dans lequel Roland Pre est cité comme un acteur de premier plan d'une répression extremement brutale: Autopsie d'une pseudo indépendance de Gaelle Leroy et Valérie Osouf Michel le vendredi 15 septembre 2017 Réponse : Je travaillais au début des années 1980 sur des installations pétrolières offshore avec entre autres quelques Camerounais et je me souviens très bien avoir surpris une de leurs conversations au cours de laquelle l'un d'entre eux, un très bon travailleur très sympatique, disait "Il faut tuer tous les mauvais Camerounais".
La violence n'est pas que le fait de l'ancien colonisateur et, à mon humble avis, il ne faut pas infantiliser les Africains en considérant que les responsables de leurs malheurs sont toujours à chercher ailleurs. Bref l'indépendance était réelle après 1960 et si certains ont préféré jouer contre les intérêts de leurs peuples ou utiliser la violence, ils en sont les premiers responsables, il me semble.
Mais une fois ce préalable posé on peut effectivement se demander si, dans la gestion de cette violence ou de cette corruption, certains anciens résistants n'ont pas oublié leurs idéaux, que ce soit au Cameroun au à Madagascar, en Indochine, en Algérie ...
Contribution au livre ouvert de Roland Joannes Charles Louis Pré | |