Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Dans l'Express 

"«J'ai rejoint de Gaulle le 19 juin 1940»

«Lieutenant Baraka». Les spahis marocains ont affublé leur officier d'un surnom qui lui colle à la peau. Ils savent que la chance, comme le fil d'un rasoir, finit par s'émousser. Mais, du désert libyen au bocage normand, celle du lieutenant Fred Moore semble inusable.
Le 25 août 1944, Moore et son escadron de la 2e division blindée remontent le Champ-de-Mars, à Paris, salués par les tirs des snipers. Ils prennent position devant l'Ecole militaire. L'un des radios vient de téléphoner à ses parents: «J'arrive!» Une balle, reçue en plein front, fauche avant la fin du jour cette promesse de l'aube.
Les balles sifflent aussi au 43, avenue de Suffren, où Moore stationne son «command-car». Une jeune femme sort de l'immeuble. Elle se prénomme Jacqueline. Le coup de foudre claque au milieu des coups de feu: elle deviendra sa femme. Le 25 août, Paris est libéré. Le 25 août, Moore est amoureux. Le numéro 25 restera à jamais le numéro fétiche du lieutenant Baraka.
«Opiniâtre comme un Anglais, têtu comme un Breton»: voilà l'autoportrait dressé par le jeune homme de 87 ans à l'oeil vif et à la voix claire qui nous reçoit pour raconter son épopée et celle de ses compagnons.
A la faveur d'une escale, au beau milieu de la Première Guerre mondiale, «papa», marin de la Royal Navy, épousa «maman», fille de commerçants brestois. En juin 1940, leur fils Fred, 20 ans, est contrarié. Etudiant dans une école d'optique, il a le sentiment que l'armistice lui confisque son rêve: combattre les nazis dans la chasse française. En anglais, l'espoir se prononce Royal Air Force. Accompagné de son frère cadet et d'une poignée de jeunes, Fred Moore dégote, le 19 juin 1940, un langoustier pour traverser la Manche. Un chalutier français récupère l'improbable équipage et le dépose à Plymouth. «Cet été-là, nous n'étions que 3 000 pékins à passer de l'autre côté», raconte-t-il, souriant. Une fois sur place, sur les conseils du consul de France, Fred écrit à un certain «général de Gaulle» dont il n'a encore jamais entendu parler.
Eric Pelletier"

Jacques Ghémard le samedi 25 août 2007

Contribution au livre ouvert de Fred Magloire Hippolyte Moore

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