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source : www.pilotmotiv.com 
"Né à Paris en 1921 – décédé en 1986
1936 – Première boite de peinture à l'huile ; peint régulièrement les jeudis et dimanche jusqu'à l'exode de 1940 : portrait de ses amis, paysages des bords de Seine à la manière de Sisley.
1941-1942- New-York : travaille le dessin avec Zadkine, exécute de nombreuses copies libres au Metropolitan Museum.
1942 – 1945 – Angleterre : sous-lieutenant au 2 ème régiment de chasseurs parachutistes. 1946-1953 - Morvilliers (Eure et Loir) : peint à temps complet, mais insatisfait, détruit toute sa production et décide de se reconvertir.
1953-1962 - Caen : employé à la Conservation des Monuments historiques, se remet à la peinture. Travaille le soir, détruit beaucoup.
1962-1967 - Arrête complètement de peindre, administrateur de la Maison de la Culture.
Juin 1967 - Démissionne pour reprendre la peinture ; se fixe dans la Drôme en 1971.
Parmi les peintres de sa génération, aime particulièrement Bacon, Debré, Gouast, Rothko, De Staël, Tapiès.
Voici ce qu'il écrivait à son ami Rémi Dreyfus en 1977 :
« J'ai eu ma première boite d'aquarelle vers sept ans, les premières huiles à quatorze ans et depuis j'ai toujours eu envie d'être peintre… Puis vers dix-sept ans il y a eu ma rencontre avec Vlaminck qui a confirmé ma jeune vocation mais dans l'ambiguïté. Je me suis en effet constitué une image du peintre un peu particulière : celle du peintre-vivant-à-la-campagne avec le jardin, les bêtes, la chasse, second volet du diptyque qui correspondait à mon aspiration profonde. Les seuls souvenirs de ma petite enfance sont liés à des émotions ressenties à la campagne. Mes seules joies d'adolescent (l'adolescence est triste) aux arbres, à la terre, aux rivières… et tous mes ennuis viennent de là. Je ne peux pas vivre sans la peinture – sans la campagne non plus. » " Laurent Laloup le jeudi 09 août 2007 Contribution au livre ouvert de Jacques Henri ou Louis Bouffartigue | |