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" Né le 6 novembre 1917 à Lyon, le lieutenant Cordingley, des forces aériennes françaises Libres est mort pour la France, en Angleterre, le 26 janvier 1942. Louis Ricard-Cordingley était le fils du peintre de Marine Georges Ricard-Cordingley, dont il avait hérité beaucoup des qualités. Caractère profond et sensible, aimant l’art et la musique (il jouait de la guitare), il se passionnait pour la vie sous ses multiples aspects. Sa foi fut encouragée par les amis de la famille : le pasteur Picard de notre paroisse de l’Etoile à Paris et du pasteur Monnier, doyen de la faculté de théologie. Personnalité enjouée, toujours souriant, très apprécié de ses amis, il aimait aussi la littérature, la philosophie de l’Inde et la poésie. On a d’ailleurs retrouvé des extraits de textes du poète Tagore dans sa poche lors de l’accident qui l’emporta, suite à la collision avec l’avion du pilote polonais, au-dessus du camp de Hawarden. Louis finissait avant la guerre ses études de droit, une licence de lettres et préparait l’Ecole Coloniale. Tous faisaient l’éloge de sa gentillesse, de sa finesse d’esprit et de sa culture. Il envoya une lettre à sa mère, la veille de son départ, qui disait son grand souci de laisser sans guide sa famille (son père venant de décéder). En effet il laissait en France sa mère malade, souffrant de sclérose en plaques ainsi qu’une sœur aînée Eliane (1913-1945), infirmière et une petite sœur, Gabrielle (1924). Il reçut la croix de guerre 1939-1945 avec palme ainsi que le titre de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.
"Officier pilote de grand sang-froid qui en toutes circonstances et dans les occasions les plus difficiles a su montrer un esprit de sacrifice et de courage, il a trouvé la mort en service aérien commandé le 26 janvier 1942".
Information recueillie auprès de Gabrielle Ricard-Cordingley "
cannes.eglisereformee-sudest.com  
laurent le jeudi 17 septembre 2009 Contribution au livre ouvert de Louis François Sylvain Ricard Cordingley | |