Louis François Sylvain Ricard Cordingley - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Louis François Sylvain Ricard Cordingley



Naissance : 6 novembre 1917 - La Mulatière (69)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Royal Air Force

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 24 ans - 26 janvier 1942 - Hawarden, Royaume-Uni

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 508962

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 44226

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Louis François Sylvain Ricard Cordingley - son Livre ouvert !
 

" Né le 6 novembre 1917 à Lyon, le lieutenant Cordingley, des forces aériennes françaises Libres est mort pour la France, en Angleterre, le 26 janvier 1942. Louis Ricard-Cordingley était le fils du peintre de Marine Georges Ricard-Cordingley, dont il avait hérité beaucoup des qualités. Caractère profond et sensible, aimant l’art et la musique (il jouait de la guitare), il se passionnait pour la vie sous ses multiples aspects. Sa foi fut encouragée par les amis de la famille : le pasteur Picard de notre paroisse de l’Etoile à Paris et du pasteur Monnier, doyen de la faculté de théologie. Personnalité enjouée, toujours souriant, très apprécié de ses amis, il aimait aussi la littérature, la philosophie de l’Inde et la poésie. On a d’ailleurs retrouvé des extraits de textes du poète Tagore dans sa poche lors de l’accident qui l’emporta, suite à la collision avec l’avion du pilote polonais, au-dessus du camp de Hawarden. Louis finissait avant la guerre ses études de droit, une licence de lettres et préparait l’Ecole Coloniale. Tous faisaient l’éloge de sa gentillesse, de sa finesse d’esprit et de sa culture. Il envoya une lettre à sa mère, la veille de son départ, qui disait son grand souci de laisser sans guide sa famille (son père venant de décéder). En effet il laissait en France sa mère malade, souffrant de sclérose en plaques ainsi qu’une sœur aînée Eliane (1913-1945), infirmière et une petite sœur, Gabrielle (1924). Il reçut la croix de guerre 1939-1945 avec palme ainsi que le titre de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.

"Officier pilote de grand sang-froid qui en toutes circonstances et dans les occasions les plus difficiles a su montrer un esprit de sacrifice et de courage, il a trouvé la mort en service aérien commandé le 26 janvier 1942".

Information recueillie auprès de Gabrielle Ricard-Cordingley "

cannes.eglisereformee-sudest.com 

laurent le jeudi 17 septembre 2009 - Demander un contact

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Evasions en juin 1940

Un grand bravo pour ce site qui est un véritable travail de bénédictin. En qualité de membre d’honneur et du comité historique de l’amicale des F.A.F.L., je voudrais apporter quelques informations supplémentaires concernant l’intervention signée - Steph - transmise par monsieur Laurent Laloup, le mardi 16 octobre 2007, car le détail des évasions recencées n’est pas correct. Voici ce qu’il en fut en réalité :

22 juin 1940 : décollage de Toulouse à destination de l’Angleterre, d’un bimoteur Caudron Goéland. Pilote : sergent Didier BEGUIN (+). Passagers : capitaine Raymond ROQUES (+), polytechnicien, accompagné de trois ou quatre sous-officiers réservistes observateurs élèves de l’école de l’air dont l’aspirant René CASPARIUS (+), l’aspirant Louis RICARD-CORDINGLEY (+) et l’aspirant Jacques SCHLOESING (+). Malgré mes recherches je n’ai pu identifier le quatrième sous-officier observateur au point que je doute parfois de son existence.

24 juin 1940 : décollage de Bergerac à destination de l’Angleterre, du bimoteur Potez 63-11 n° 838 du groupe de reconnaissance I/14. Equipage : pilote : sous-lieutenant Daniel NEUMANN (+), école de l’air, active, observateur : lieutenant André JACOB (+), polytechnicien puis séminariste et radio-mitrailleur : sergent Marcel MOREL.

25 juin 1940 : décollage de Toulouse de trois Dewoitine D520 du groupe de chasse III/7 avec aux commandes le sous-lieutenant André FEUILLERAT (+), l’adjudant Albert LITTOLF (+) et le sergent-chef Adonis MOULENES.

CHORON (+) et REILHAC (+) ont embarqué sur le cargo Apappa à Port-Vendres le 24 juin et SANDRé (+) est parti d’Oran à destination de Gibraltar le 28 juin, à bord d’un Glenn Martin 167, en compagnie de plusieurs camarades. Sa biographie dans « Aviateurs de la liberté » est malheureusement erronée en ce qui concerne son évasion. Voir la biographie de son camarade Guy BECQUART, tué le 19 juin 1941.
(+) : tués pendant la guerre.

Après leur arrivée en Angleterre :
JACOB, MOREL et ROQUES furent affectés en opération au 149 Bomber Squadron, du 15 juillet au 15 août 1940, unité avec laquelle ils effectuèrent chacun une demi-douzaine de missions de nuit sur l’Allemagne, en qualité de mitrailleur. Cf. mon article publié dans le numéro 20 de juin 2006 de la revue de la Fondation de la France libre.

FEUILLERAT et NEUMANN furent affectés avec quelques camarades officiers au 7 OTU à Hawarden du 27 juillet au 7 août 1940 pour un stage sur Spitfire.
LITTOLF et MOULENES furent mutés avec quelques camarades sous-officiers au 6 OTU à Sutton-Bridge, du 21 juillet au 10 août 1940.
CHORON rejoignit aussi le 6 OTU mais pour un stage qui commencera dans la deuxième quinzaine d’août.
BEGUIN, après un stage sur Hurricane à partir de la fin septembre 1940, encore au 6 OTU, est envoyé au 245 Squadron qu’il rejoint le 16 octobre. Il n’aura pas le temps de voler en opération pendant la fameuse Battle of Britain. Cf. mon article LES FRANÇAIS DANS LA BATAILLE D’ANGLETERRE in Aéro-Journal n° 48 - avril-mai 2006.

Je lis avec surprise que « Huit sur dix des Compagnons de la libération aviateurs le furent à titre posthume » Ces chiffres sont complètement fantaisistes et je me demande qui en est l’auteur ?
J’apporte depuis plusieurs années mon aide au conservateur du musée de l’Ordre de la libération pour modifier ou compléter les biographies des Compagnons de la libération appartenant aux FAFL. Je n’ai pas mes chiffres exacts sous la main mais, en gros, les FAFL furent environ 140 à être nommés Compagnon dont une soixantaine furent tués ou disparurent pendant la guerre. Parmi ceux-ci, seuls 37 furent nommés après leur mort, à titre posthume, ce qui n’est pas la même chose.
Bien cordialement et encore bravo, très sincèrement.
Yves MORIEULT
Metz, le 27 juillet 2009

Yves MORIEULT le lundi 27 juillet 2009

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" Et puis, il y eut d’autres heures douloureuses, et le lycée servit une fois encore d’hôpital, mais dans son aile Borghèse seulement. Le tribut à la guerre était plus lourd qu’en 1914-1918. Rappelons le grand souvenir de Lackenbacher, tombé devant Amiens, et celui de quelque cinquante élèves et anciens élèves qui n’ont pas craint la mort pour que « l’heure française » continue à sonner. Parmi ces derniers, Jacques Decour, dont le lycée Rollin a pris le nom. Citons encore quelques noms dont le souvenir nous est cher : Dargent , mort stoïquement à Bir-Hakeim, Cordingle, pilote dans la R.A.F., les frères Claude et Alain Pascalidis, héros des commandos de parachutistes."

www.ac-versailles.fr  

Laurent Laloup le mercredi 20 août 2008 - Demander un contact

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Louis Ricard-Cordingley

De Bertrand H. ( www.aerostories.org  )

Laurent Laloup le mercredi 02 avril 2008 - Demander un contact

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" Didier Béguin est né le 14 décembre 1918 à Paris. Engagé en avril 1937 dans l'armée de l'air, il est affecté à l'école de pilotage de Bourges où il passe son brevet de pilote. Caporal-chef puis sergent, il est affecté en janvier 1938 au Groupe aérien d’observation 507 à Luxeuil-les-Bains. Au moment de la déclaration de guerre, il se trouve avec son groupe sur le front de l'Est et effectue 6 missions sur Mureaux 115 dans les premiers mois de la guerre. Début 1940, il suit le cours préparatoire au peloton d'élève officier à Tours, puis effectue un stage de transformation sur Potez 63 à Toulouse-Francazals au moment de l'Armistice.

Refusant la défaite, il décolle, le 22 juin 1940 de Toulouse-Francazals à destination de l’Angleterre aux commandes de son Caudron Goéland avec le lieutenant Roques et les aspirants Schloesing, Ricard-Cordingley et Casparius. Malgré les tirs de la DCA française, l'appareil met le cap à l'Ouest et parvient, à court d'essence, à se poser dans le Devonshire. Rallié immédiatement aux Forces aériennes françaises libres (FAFL), il fait un court passage à Saint-Atham et Odiham avant d'être envoyé en Operationnal Training Unit à Sutton Bridge. Affecté le 15 octobre 1940 à 245 Squadron, il est promu adjudant le 1er novembre. Muté au 213 Squadron à Tangmere puis, en avril 1942, au 253 Squadron, il effectue 207 missions de guerre dont 65 de nuit."

www.cieldegloire.com 

Laurent Laloup le mardi 16 octobre 2007 - Demander un contact

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"Quelques très belles pages sur les FAFL dans ce dernier livre de PH Clostermann. Et puis aussi quelques chiffres au milieu de ses belles phrases qui donnent froid dans le dos:
le 22 juin un Goeland décolle de Toulouse vers la Grande Bretagne avec 6 pilotes à bord:
Beguin aux commandes tué le 26 novembre 1944
le sous-lieutenant Ricard, tué le 26 janvier 1942
le capitaine Casparius, tué le 26 novembre 1942
le capitaine Roque, tué le 23 avril 1943
le commandant Schloesing, tué le 26 aout 1944
Ce même 22 juin, toujours à partir de Toulouse, trois dewoitine 520 partent vers Londres, pilotés par
le lieutenant Feuillerat, tué le 9 novembre 1940
le lieutenant Littof, tué le 16 juillet 1943 et
le lieutenant Reilhac, tué le 14 mars 1943.
Encore de Toulouse ce même 22 juin, deux potez 63, avec les lieutenants Neumann, tué le 22 octobre 1941; Jacob, tué le 8 novembre 1940; Choron, le 10 avril 1942 et Sandré le 9 décembre 1941. CE qui signifie que sur les 13 évadés de Toulouse, 12 n'ont pas vu le jour de la victoire.

Huit sur dix des Compagnons de la Libération aviateurs le furent à titre posthume.

Steph"

www.livresdeguerre.net 

Laurent Laloup le mardi 16 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 17 septembre 2009

 

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