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Les Français à Londres, 1940 1941, de Pierre ACCOCE "Polperro, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Ply-mouth, sur la côte sud des Cornouailles, vit de la pêche et du tourisme. Dans son musée, de belles collections témoignent également qu'on y pratiqua dans le passé la contrebande et le banditisme maritime. Avec la guerre, la Navy a installé en ce lieu une petite base. Le 30 juin, une vedette rapide sort du port. Un hydravion de surveillance a signalé l'approche d'une petite barque, montée par deux hommes. Le lieutenant commandant le bolide naval découvre qu'il s'agit presque d'adolescents. Deux Français, évidemment. Ils montent un canot de quatre mètres cinquante, « L'Albatros », qui appartenait à un boulanger de Beg-Meil, une station balnéaire aristocratique, qui dépend de la commune de Fouesnant et qui est située en face de Concarneau. Le barreur de l'embarcation, dérobée également à son propriétaire, porte des pantalons de golf et semble en parfaite condition physique. Il a de qui tenir. C'est Hubert Moreau, le fils d'un contre-amiral de la Marine nationale, un compagnon d'armes de Muselier. L'autre, en revanche, qui gît au fond de la barque, est mal en point : Gérard Moreau, un cousin du « navigateur ». Ils ont quitté la pointe de Beg-Meil dans la nuit du 24 juin, passant ensuite inaperçus partout. « Une croisière, lente mais royale », dira Hubert. Cette semaine a paru longue au contraire à Gérard; incoercibles, des nausées ne lui ont laissé aucun répit." Laurent Laloup le vendredi 27 février 2009 Réponse : Lire "Gérard Marchand" au lieu de "Gérard Moreau"
Contribution au livre ouvert de Hubert Arnould Pierre Moreau Montrée dans le livre ouvert de 2 Armand François Gérard Marchand | |